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diaspora

Pendant des générations les Anglos nous ont toisés de très haut, se moquant de notre soi-disant consanguinité.
Le registre des mariages vous donne le nom des parents des mariés, ce qui permet de remonter l'arbre, génération par génération, jusqu'aux premiers Français.
Grâce aux merveilles d’internet, plus besoin d'aller fouiller les registres poussiéreux et de s'arracher les yeux sur des microfilms obscurs des archives nationales.
Notre histoire est complètement différente: nous ne sommes pas le produit d'une immigration massive, comme le reste du continent, nous sommes le produit d'une natalité massive, phénoménale, à peu près unique au monde.
Pourquoi s'intéresser au parcours familial des grandes célébrités de notre diaspora?
Il y a des Québécois partout dans le monde. Et pas juste des Elvis-en-Speedo à Fort Lauderdale et des Ginette-en-chaleur en République dominicaine.
Entre 1840 et 1930, quelque 900 000 Québécois sont partis pour les États-Unis, soit une moyenne de 10 000 par année. Cette hémorragie nous a coûté cher, «la meilleure partie de notre peuple» ont dit certains.
L'Afrique centrale regorge de ressources naturelles et énergétiques, mais est également la plus troublée du continent.
Deux autres romans de la diaspora ou de la diversité comme on aime les qualifier ces derniers temps, deux autres œuvres qui passeront inaperçues dans le milieu artistique et littéraire de la province et du pays.
Je joins ma voix à celle de Jérôme Pruneau, directeur général de la Diversité artistique Montréal pour dénoncer, comme il l'a relevé dans son essai, cette méprise envers les artistes de la diversité et cette attitude de manque caractérisé de considération envers les auteurs de la diaspora.