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«Il y a eu une implication exceptionnelle des étudiants, sinon on n’y serait pas arrivé...»
Vous en souvenez-vous? Il y en a toujours une...
Un autre signe indéniable du retour du printemps ce sont les spectacles des finissants de l'École nationale de cirque présentés à La Tohu. Je compare les performances des élèves circassiens à celles des joueurs de hockey lors des championnats junior. Ils sont jeunes, talentueux, remplis d'une folle énergie et ça donne souvent du bien bon spectacle.
Historia vient de produireBêtes de foire, une série de trois épisodes portant sur le cirque québécois d'antan, ses origines et ses différentes déclinaisons. Non seulement je suis très heureux d'avoir collaboré à ce projet, mais je suis vraiment enthousiaste.
En février 1998, j'ai reçu un coup de fil d'un certain photographe du nom de Daniel Ouellette, un sympathique monsieur qui recherchait des clowns pour un produit, sans toutefois plus de précisions. Au bout d'une quarantaine de minutes, il a interrompu la conversation en disant: «Frederico, c'est parfait! Je vais te révéler le secret.»
Je rends ici hommage aux deux spectacles des finissants de La Tohu. Il y a un sacré travail là-dedans pour prendre ces talents bruts et les guider vers leur réalisation. On sent l'urgence de vivre, le don complet de soi de la part de ces jeunes gens qui se retrouveront bientôt sur d'autres scènes. Drôles ou graves, grâce à leurs mentors, ils se seront approprié ces territoires où ils ont cherché leurs affinités électives en posant les gestes parfaits.