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enfant autisme
Un jour, une serveuse dans un café à qui j'avais expliqué que mon fils avait un trouble du spectre de l'autisme m'a demandé si mon enfant était «un mongol».
J'ai adoré le Salon de l'autisme qui a eu lieu début octobre à Laval. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai eu l'impression d'être au bon endroit, au bon moment, dans ma nouvelle famille d'accueil.
«Être autiste, c'est comme aller au Japon, mais personne ne t'a expliqué les coutumes, les codes sociaux, ni la langue!»
En février, lorsque je regardais les Jeux olympiques de Sotchi, j'étais éblouie par les prouesses des jeunes athlètes faisant des pirouettes et des acrobaties avec des skis, sautant en l'air en planche à neige, défiant les lois de la gravité et me surprenant à chaque détour. Puis un soir, je me suis dit que finalement, nos vies de parents d'enfants autistes, c'était un peu ça.
Même s'il reste un long parcours à faire pour le progrès de mon fils, avec ces décisions majeures, à savoir utiliser la thérapie ACA, déménager à Montréal et travailler de la maison, nous sentions et nous continuons de sentir que nous avons à tout le moins jeté les bases qui nous permettent de maximiser les chances de succès de notre fils.