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etudiants-quebec
Vice-président de Vigilance laïque, je souhaite répondre à la réplique du 15 octobre «L'errance de nos penseurs».
On se demande si nous ne sommes pas gouvernés par des «savants idiots».
Je suis de ceux qui déplorent l'engagement citoyen qu'une fois tous les quatre ans. S'il faut agir vigoureusement pour secouer notre démocratie, l'alternative proposée par la CLASSE - la démocratie directe sollicitée à chaque instant - ne me paraît pas constituer une démarche très responsabilisante.
Un article au Devoir a particulièrement attiré mon attention sur le sujet de la transparence de l'action et de la gouvernance. Dans « Le silence numérique du gouvernement aurait empiré la crise », Fabien Deglise analyse les impacts qu'aurait pu avoir le «silence du gouvernement de Jean Charest dans les nouveaux espaces numériques de communication» sur le conflit actuel. Il es ressort un constat d'échec.
Dans son message inaugural en 2003, le premier ministre Charest avait annoncé qu'il prenait sous son aile le dossier Jeunesse. «Je tiens par ailleurs à dire aux jeunes Québécois que les dossiers jeunesse sont sur le bureau du premier ministre. J'en fais une préoccupation personnelle. Les jeunes ont une conscience des enjeux et des considérations universelles....On a besoin de leurs idéaux», disait-il en juin 2003.