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film monuments men
La révélation, début novembre 2013, de la saisie presqu'accidentelle de 1406 tableaux dans l'appartement d'un octogénaire munichois, Cornelius Gurlitt, eut un retentissement planétaire. Des policiers venus enquêter pour une fraude fiscale étaient loin de se douter qu'ils allaient effectuer la plus importante découverte d'œuvres spoliées depuis l'immédiate après-guerre.
L'histoire est extraordinaire. Elle méritait d'être racontée. Et maintenant que le film est en salle, on se demande pourquoi l'épisode n'avait pas encore fait l'objet d'un long métrage hollywoodien à grand déploiement. Les événements pouvaient pourtant difficilement mieux s'y prêter. Monuments Men est à la fois un film de guerre, un combat de David contre Goliath et une course contre la montre.
Après nous être penchés lors du billet précédent sur le sort réservé à l'Art sous les Nazis, nous allons voir comment un directeur de musée a pu profiter de la guerre pour s'enrichir et constituer une large collection d'art.
Ce dossier va tenter d'expliquer les tenants et les aboutissants de cette affaire qui nous oblige à replonger dans certaines des pages les plus sombres de l'histoire européenne. Ce premier billet est consacré au sort réservé à l'art sous le Troisième Reich (1933-1945).