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inegalites-de-revenus
La richesse que nous créons est mal partagée dès le départ. Ça n'a pas toujours été le cas. Est-ce ce que nous voulons pour notre société ?
Le discours triomphal de Pierre Karl Péladeau laisse entrevoir le genre de stratégie de communication qu'il pourrait adopter pour tenter de berner les électeurs à «faire du Québec un pays».
Il est certain qu'une minorité s'enrichit plus vite et qu'il y a «inégalité» de la richesse.
Les choix politiques du gouvernement Harper, additionnés aux compressions budgétaires, aux mises à pied dans la fonction publique et aux réductions de services à la population vont contribueront à creuser les écarts.
Les dirigeants du monde entier sont confrontés à trois choix fondamentaux: œuvrer pour la croissance économique ou accepter la stagnation; tenter d'assurer une certaine stabilité ou bien courir le risque de succomber à la fragilité; et coopérer ou faire bande à part.
En freinant le plein épanouissement des individus et le développement de leur potentiel, des inégalités prononcées sont sources de gaspillage de ressources humaines et de talent. À l'heure du redressement de l'économie et de nos finances publiques, c'est un luxe que nous ne pouvons nous permettre.
Il faut trouver rapidement des solutions pour remettre les termes «gratuité» et «public» au coeur du système d'éducation partout au Québec.
Des politiques rentables, un meilleur rendement économique, une amélioration de la santé de la population? Qui dit mieux? Voilà les ordonnances que j'aimerais voir rédiger. Voilà les passerelles dont mes patientes et mes patients ont besoin.