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multiculturalisme

Désormais, le vaudeville politique est un modus operandi pour une classe d'élus qui attire les journalistes comme des mouches en voguant d'une déclaration sentimentale à une autre.
Avec l'appui très majoritaire dont il bénéficie actuellement, le premier ministre du Québec a toutes les raisons de croire qu'il peut faire trembler les colonnes du temple à Ottawa et trouver un interlocuteur relativement favorable à ses revendications.
Depuis plus d'une décennie le triptyque identité, culture, langue française connait un recul sans précédent, alors même que, concomitamment, le multiculturalisme et l'islamisme accroissent leur présence au sein de la société québécoise.
Même si le multiculturalisme est fortement remis en question en Europe, celui du Canada n’est pas conciliable avec la laïcité, alors qu’il l’est avec le sécularisme.
En moins de sept jours, Québec solidaire a pris deux fois le côté d'Ottawa face au Québec pour ce qui est du mode d'intégration des immigrants, une composante pourtant fondamentale de la question nationale.
Le patriotisme-communautarien mettrait un frein au vide identitaire généré par le conflit entre le multiculturalisme et le laïcisme.
Dans son dernier essai La face cachée du multiculturalisme (Cerf, 2018), Jérôme Blanchet-Gravel pousse cette analyse un cran plus loin en ramenant le multiculturalisme au rang de tribalisme traditionnel, conservateur et même réactionnaire.
Dans le climat médiatique ambiant, « identité » est devenu un mot sale, un mot porteur de « divisions ».
«Promouvoir la diversité culturelle passe par la culture qui rassemble et non pas par l’acceptation des pratiques religieuses ostentatoires.»
Derrière le choc manifeste entre l’Occident et l’islamisme, entre la raison et l’obscurantisme, se cache une guerre des philosophies.