HuffPost Canada a fermé ses portes en 2021 et ce site est maintenu en tant
qu'archive en ligne. Si vous avez des questions ou des préoccupations,
veuillez consulter notre
FAQ ou contacter
support@huffpost.com.
priere-conseil-municipal
La Cour suprême invalide en fait la totalité du jugement de la Cour d'appel du Québec qui avait donné raison au maire Jean Tremblay. Elle invalide aussi le concept de «neutralité bienveillante» qu'avait retenu la Cour d'appel en guise de principe de laïcité.
Le maire Jean Tremblay devra cesser de prononcer sa prière au conseil municipal, a statué mercredi la Cour suprême du Canada.
«Manifestement, il s'agit d'une attitude engagée qui remet en cause, du moins en apparence, la neutralité religieuse de la ville et de celle de ses représentants. Cette conduite constitue une adhésion publique indéniable au catholicisme.» À lire ce passage sur le maire Jean Tremblay, on pourrait croire que la Cour d'appel a confirmé la décision du Tribunal des droits de la personne et maintenu l'interdiction de réciter la prière à l'hôtel de ville de Saguenay. Or, il n'en est rien.