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Plusieurs commentateurs ont cru voir dans le récent jugement de la Cour suprême du Canada sur les prières municipales un avis défavorable à l'interdiction du port de signes religieux ostentatoires par les employés de l'État.
Au-delà de la prière au Saguenay, le jugement de la Cour suprême est riche en enseignements et en éclaircissements au sujet de l'étendue et des limites de la neutralité religieuse de l'État.
La Cour suprême invalide en fait la totalité du jugement de la Cour d'appel du Québec qui avait donné raison au maire Jean Tremblay. Elle invalide aussi le concept de «neutralité bienveillante» qu'avait retenu la Cour d'appel en guise de principe de laïcité.
Le maire Jean Tremblay devra cesser de prononcer sa prière au conseil municipal, a statué mercredi la Cour suprême du Canada.