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Theatre La Chapelle
S'exhibant dans l'éventail de leurs talents, les trois artistes se connaissent bien dans la vie et sur scène, ils collaborent, s'apprécient, mais se disputent aussi.
Dans cette lutte inégale entre l'humain et la matière, c'est bien sûr la matière qui triomphe.
Toutes les capsules performatives offrent une déclinaison sur le thème du toucher, un sens totalement déconstruit dans ce spectacle.
Aujourd'hui, c'est comme si ces jeunes acteurs incarnaient la génération de leurs grands-parents.
Je crois que l'idée du spectacle aurait gagné en intérêt si un texte vraiment riche avait servi de base, plutôt que celui qui a été choisi.
L'oeuvre de la chorégraphe Antonia Baehr part à la redécouverte d'espèces animales qui ont disparu de la surface de notre planète, mais qui pourraient ressembler à nos contemporains.
En plus des créations des artistes en résidence, le théâtre accueillera deux spectacles dans le cadre du Queer Performance Camp.
Le prince mélancolique, tout vêtu de noir, manifeste son principal symptôme sur scène, celui du doute chronique qui produira bien des morts autour de lui, et raconte son histoire et celle qui porte la tragédie conçue par Shakespeare dans la pièce.
Ces douleurs cachées dans les tréfonds de l'abdomen, certaines femmes les subissent chaque mois, en silence. Dans une chorégraphie signée Daina Ashbee, la jeune danseuse Paige Cultey interprète avec émotions une de ces nombreuses femmes aux prises avec de tels tourments répétitifs.
Au fil des rounds, le comportement de l'arbitre se modifie. Elle n'est pas aussi fiable et juste qu'on aurait pu le croire ou le vouloir. Elle a même quelques aspects inquiétants...