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6 moyens d'optimiser la 25e heure de dimanche

J'ai recensé six comportements dans lesquels chacun se retrouvera sûrement. À quelle tribu appartenez-vous ?
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« S'il te plaît, encore 5 minutes, je m'amuse trop ! », « Dépêche-toi de finir tes céréales, on est en retard ! », « Tu traînes, on ne va pas être à l'heure ! », « Ce dossier est hyper urgent ! », « C'est pour quand ? Pour hier ! », « ASAP SVP ! » ... Toutes ces petites phrases ponctuent notre quotidien aussi bien personnel que professionnel, et nous avons souvent le sentiment de courir après le temps comme le petit lapin d'Alice au Pays des Merveilles qui trottine éperdument, regardant sans cesse sa montre gousset et répétant : « Je suis en retard, je suis en retard ! »....

Nous vivons dans un monde qui va vite, de plus en plus vite, où tout semble dans l'urgence, et où nos emplois du temps comme ceux de nos enfants ressemblent à des agendas de ministre, sans aucune respiration.

Et chaque année, comme si c'était Noël deux mois en avance, nous arrive un magnifique cadeau, offert à tous sans aucune distinction : une vingt cinquième heure !

En effet, le changement d'heure de l'automne nous offre une journée de 25 heures ! Une heure, ce n'est rien, mais, nous avons tous pu le vérifier, c'est un changement énorme dans cette journée pas comme les autres.

Alors, comment allez-vous vivre votre 25e heure ?

J'ai recensé 6 comportements où chacun se retrouvera sûrement. À quelle tribu appartenez-vous ?

  1. Il y a les profiteurs, qui voient dans cette heure supplémentaire l'occasion de « dormir plus longtemps », la traditionnelle grasse matinée du dimanche s'allonge encore, et avec moins de culpabilité, car pour la même heure de réveil, c'est une nuit plus longue qui s'annonce. Dans cette tribu, il y a aussi tous ceux qui vont en profiter pour faire la fête encore plus tard dans la nuit.
  2. Le deuxième groupe est celui des jouisseurs. Les jouisseurs vont, au contraire, rester à l' « ancienne heure » jusqu'au dimanche soir pour se garder leur vingt-cinquième heure en vue du lundi, ils distillent tout le dimanche le plaisir d'une nuit plus longue avant d'attaquer la semaine.
  3. Viennent ensuite les anticipateurs, cette tribu réunit tous ceux qui vont mettre leurs montres à la « nouvelle heure » dès l'après-midi du samedi, avec le casse-tête d'avancer ou reculer les aiguilles. Leur objectif est d'absorber le changement horaire en douceur pour le vivre de la façon la moins perturbante possible.
  4. Il y a les « hors tu temps », ceux qui n'ont aucune contrainte et qui se moquent de savoir quelle heure il est, ils ne regardent pas la télé ou n'écoutent pas la radio ou bien en podcast, ils n'ont pas d'horaires de travail fixes, pas d'enfant devant se rendre à l'école .... C'est seulement dans la semaine qu'ils régleront leurs pendules. Dans cette tribu, peuvent se retrouver des militants « contre les changements d'heure », parce qu'ils les trouvent fatigants pour l'organisme ou néfastes pour l'environnement, ou juste contre nature !
  5. La cinquième tribu est celle des « malgré eux », ceux-là n'ont pas le choix de leur moment, car ils travaillent le dimanche, ce sont les soignants, ou bien encore les agriculteurs, ou tout simplement les parents d'enfants trop jeunes pour intégrer rapidement le décalage horaire. Ils n'ont pas le choix pour eux-mêmes et, de surcroît, doivent souvent accompagner le changement auprès de ceux dont ils ont la charge.
  6. Enfin, il y a les « jet lagueurs », ceux qui voyagent ou vivent à l'étranger au moment du changement d'heure. Ils savent alors qu'ils auront encore une heure de plus ou de moins (suivant l'endroit où ils se trouvent). Pour peu que le pays où ils se trouvent applique aussi le changement d'heure avec quelques jours de décalage, le décalage horaire redeviendra le même.... Compliqué à gérer, surtout si le voyage est professionnel avec des rendez-vous Skype ou téléphonique !

Je ne sais pas si vous vous retrouverez dans ce petit panorama, car il y a toujours des personnes hors du cadre... ou du cadran en l'occurrence ! Chacun va vivre sa vingt-cinquième heure comme il l'entend.

En revanche, dans un siècle où le sable du sablier semble s'écouler de plus en plus vite, il me semble important d'accueillir cette vingt-cinquième heure de la façon la plus sereine possible, de se réjouir de ces 60 minutes, de profiter de chacune de ces 3600 secondes, car rappelons-nous qu'il ne s'agit que d'un prêt ! Il nous faudra les rendre dans six mois !

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