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Airbnb: Québec va forcer les particuliers à percevoir la taxe d'hébergement (VIDÉO)

Airbnb: Québec va forcer les particuliers à percevoir la taxe d'hébergement (VIDÉO)
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QUÉBEC _ Pour bien des gens, finies les vacances à petit prix au Québec.

Car l'époque où les touristes pouvaient trouver une chambre à prix modique par leurs propres moyens chez un particulier, en évitant le réseau officiel d'hébergement beaucoup plus coûteux, tire à sa fin.

Ainsi, les particuliers qui louent sur une base régulière à des touristes une chambre de leur maison ou leur condo seront bientôt forcés par Québec de se procurer une classification et devront percevoir la taxe d'hébergement.

Pour les touristes parcourant les routes du Québec, et appréciant ce type d'hébergement à la bonne franquette, le coût du voyage sera donc forcément plus élevé.

Le projet de loi 67 déposé jeudi par la ministre du Tourisme, Dominique Vien, vise à faire entrer dans le rang les particuliers qui peuvent offrir de bas tarifs d'hébergement en échappant jusqu'à maintenant au contrôle gouvernemental et au fisc.

Ces particuliers recrutent des touristes en ayant recours à des plateformes numériques comme AirB&B.

Les hôteliers, mécontents de voir leurs chambres vides et inquiets de la popularité croissante de formules alternatives, se plaignaient de pratique déloyale, et ont convaincu la ministre d'encadrer ce type d'hébergement.

Dorénavant, les délinquants auront les inspecteurs du gouvernement à leurs trousses et risquent de trouver la facture salée: Québec fait passer le nombre d'inspecteurs de deux à 18, et fait grimper les amendes de 2250 $ à 100 000 $, dans les cas extrêmes de refus d'obtempérer.

La taxe d'hébergement varie, sur une base régionale, de 2 pour cent à 3,5 pour cent. En conférence de presse, la ministre a exprimé son intention de l'uniformiser à court terme, en présentant un nouveau plan d'affaires du tourisme au Québec.

Les montants ainsi perçus seront retournés aux associations touristiques régionales pour la promotion du tourisme.

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Quelques mots interdits à l'Assemblée nationale
Tête de Slinky(01 of19)
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C'est Jean Charest, alors premier ministre, qui avait lancé en 2010 cette insulte au député péquiste Stéphane Bédard.
Aigrefin(02 of19)
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Non, non, pas le poisson (aiglefin). Le terme est synonyme d'escroc. Ironiquement, «escroc» n'est pas à l'index.
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Avouez qu'il ne vous viendrait pas à l'esprit de traiter vos adversaires de «sépulcres blanchis». Référence à un tombeau, l'expression trahie sans s'y tromper une éducation classique à l'ancienne. Comme l'explique l'éditorialiste Antoine Robitaille dans son Mots et maux, le terme vient de l'évangile selon saint Matthieu: «Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui, au dedans sont remplis d'ossements de morts et de toute impureté.» Voilà de quoi bien paraître en société.
Girouette, girouette nationale(04 of19)
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L'ex-premier ministre Jean Charest affublait le chef de l'ADQ Mario Dumont du terme «girouette» pour le décrire comme une personne qui change fréquemment d'idée.
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Selon Yves Bolduc, l'ADQ et certains de ses anciens députés se sont fait les «cocus des caquistes» en acceptant de renier leur engagement d'introduire le privé dans le domaine de la santé afin de se fusionner avec la CAQ.
Madame la Marquise(06 of19)
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L'image de marquise, ou de Castafiore, a collé à l'ex-première ministre Pauline Marois, malgré ses efforts pour paraître plus sobre. Mais ça, on ne peut pas le dire en Chambre... (credit:Getty)
Couillonner les Québécois(07 of19)
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Lors d'un échange avec le premier ministre Lucien Bouchard, le chef de l'opposition Jean Charest, qui décidément avait un langage fleuri, a lancé ceci: «Mais la vraie question, M. le Président, est la suivante: Est-ce que le premier ministre du Québec va avoir la décence élémentaire, aux yeux des Québécois d'aujourd'hui et des générations à venir, de se lever en Chambre, à l'Assemblée nationale du Québec? Est-ce qu'il va avoir le minimum de décence de se lever et de dire à voix haute qu'il n'est pas d'accord avec ceux qui cherchent à diviser les Québécois entre les bons, les mauvais, à mesurer le degré d'ethnicité de la population du Québec? Est-ce qu'il aura le courage de le dire ou est-ce qu'il va essayer de jouer sur tous les tableaux puis continuer à se cacher? Est-ce qu'il va continuer à couillonner les citoyens du Québec?
Cimenteur(08 of19)
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Vous avez raison, le vrai terme est «cimentier». Mais l'astuce consistait à traiter son opposant de «si menteur». Ouf...Évidemment, «menteur» est déjà à l'index.
Cacher, cachette, cachotteries(09 of19)
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Il est interdit de dire qu'un ministre se cache, cache un déficit, fait des cachettes ou des cachotteries. (Vraiment, vaut mieux éviter toute la famille du mot.)
Contribuer à la caisse électorale(10 of19)
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L'expression semble anodine, même factuelle, mais elle n'en est pas moins interdite.
Tapis de porte(11 of19)
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C'est vrai que ce n'est pas fin...«Se comporter comme une carpette» est également interdit.
Collusion(12 of19)
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«Collusion», de même que «système mis en place pour enrichir ses amis» et «système qui récompense les amis du régime» n'ont pas droit de cité dans l'enceinte du Salon bleu.
Jouer au bonhomme sept heures(13 of19)
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Franchement! L'Assemblée nationale n'est pas un lieu pour jouer.
Boucher de Charlesbourg(14 of19)
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C'est vrai que ce surnom semble plutôt s'appliquer à un tueur en série qu'à un député...
Mousquetaire de Joliette(15 of19)
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Tous pour un... Le terme fait référence à l'ex-député péquiste de Joliette Jonathan Valois, un des «trois mousquetaires» du PQ.
Jaune(16 of19)
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Le mot «jaune» est à l'index depuis 1987. On imagine que le député faisait référence à l'album de Jean-Pierre Ferland.
Mario-nette (Marionnette)(17 of19)
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Banni en 2007, ce jeu de mots douteux semble faire référence à l'ex-chef de l'ADQ Mario Dumont. On remercie le président de l'Assemblée nationale de nous éviter à l'avenir ce calembour de bas étage.
Parc des petits amis(18 of19)
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Pourquoi? Vous allez interdire les journées ensoleillées, aussi?
On ne ment pas au parlement(19 of19)
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En terminant, sachez que personne ne ment au Salon bleu. «Mensonge», «mensonger» et «menterie» sont donc interdits au registre des parlementaires. Pour contourner le problème, certains élus ont fait preuve de créativité au fil des ans. Ainsi, on retrouve: «se soumettre à un détecteur de mensonge», «demi-vérité», «duperie», «déformer la vérité», «déguiser la réalité», «fourberie», «absence totale de franchise», «omettre sciemment de dire la vérité», «supercherie», «tartufferie», «sciemment induire en erreur», «travestir les faits», «tromper cette chambre» et «tronquer la vérité».

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