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Amnistiées, les Pussy Riot se retrouvent en Sibérie 

Amnistiées, les Pussy Riot se retrouvent en Sibérie
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Les deux membres du groupe punk russe Pussy Riot amnistiées lundi se sont retrouvées à Krasnoïarsk, en Sibérie orientale, où elles ont affirmé à nouveau leur détermination à se battre contre le régime du président Vladimir Poutine.

Détenue dans un camp de Nijni-Novgorod, Maria Alekhina a sauté dans un train en direction de Moscou peu de temps après sa libération. Elle a ensuite pris l'avion pour Krasnoïarsk, où sa camarade Nadejda Tolokonnikova purgeait une peine similaire dans un hôpital pénitentiaire.

Les retrouvailles ont eu lieu mardi à l'aéroport, où les deux femmes se sont prises dans leurs bras et échangé des regards complices. Elles passeront deux jours à Krasnoïarsk avant de rentrer à Moscou, où une conférence de presse est prévue vendredi, selon Piotr Verzilov, le mari de Nadejda Tolokonnikova.

Condamnées en août 2012 pour avoir chanté une « prière anti-Poutine » dans une cathédrale de Moscou, les deux femmes, âgées de 24 et 25 ans, ont été libérées lundi après avoir bénéficié d'une loi d'amnistie approuvée par la Douma, le Parlement russe. Leur détention ne devait prendre fin qu'en mars prochain.

Dès leur sortie, Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina ont eu des mots très durs contre le pouvoir russe et annoncé leur intention d'oeuvrer pour la défense des droits de l'homme et de l'amélioration du système pénitentiaire russe.

Elles croient que leur libération est attribuable, du moins en partie, à une opération de relations publiques à l'approche des Jeux olympiques de Sotchi.

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