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Auschwitz: des douches installées pour rafraîchir les visiteurs font polémique

Auschwitz: des douches rafraîchissantes font polémique
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Une maladresse qui passe mal. L'ancien camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz (Pologne), visité chaque année par plus d'un million de personnes, se retrouve au cœur d'une polémique, rapporte le site Mashable ce lundi 31 août. En cause, des douches qui rappellent inévitablement les chambres à gaz, et qui ont suscité de nombreuses critiques.

Installées afin de permettre à ceux qui le souhaitent de se rafraîchir, en cette période de fortes chaleurs, ces douches installées à l'entrée d'un camp où ont péri plus d'un million de personnes ont de façon compréhensible choqué ou du moins étonné certains visiteurs.

C'est le cas de cet Israélien interrogé par le Jerusalem Post. "En tant que Juif qui a perdu tant de proches durant l'Holocauste, elles [ces douches, ndlr] ressemblaient aux douches que les Juifs étaient forcés de prendre avant d'entrer dans les chambres à gaz", a-t-il dit.

"Les groupes de jeunes qui étaient là n’ont pas vraiment remarqué qu’il y avait un problème et semblaient s’amuser, mais pour moi cela avait une impression de déjà-vu", a aussi témoigné un autre homme interrogé par la chaîne Channel 2, comme le rapporte Slate. D'autres visiteurs israéliens se seraient plaints auprès des autorités, mais celles-ci n'auraient pas réagi, explique encore le site.

Sur les réseaux sociaux, des internautes ont aussi fait part de leur indignation et de leur malaise, comme cette jeune Polonaise qui écrit que "même si ces douches étaient salutaires par cette chaleur, ça a quand même l'air un peu effrayant":

Interrogé par Mashable, un porte-parole du mémorial d'Auschwitz a expliqué dans un communiqué qu'il fallait "tout faire pour minimiser les risques liés à la chaleur et aux fortes températures, ainsi que prendre soin de la santé de nos visiteurs". "Ces arroseurs ont été installés les jours où il faisait le plus chaud et seront enlevés quand les températures baisseront", a-t-il précisé.

Il est "vraiment difficile pour nous de commenter" les "références historiques suggérées", a ajouté ce porte-parole, soulignant que les "fausses douches qui ont été installées dans les chambres à gaz d'Auschwitz n'étaient pas utilisées pour diffuser le gaz. Le Zyklon B était diffusé dans les chambres à gaz d'une façon complètement différente", a-t-il expliqué.

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Survivants du camp d'Auschwitz
Jadwiga Bogucka, 89 ans(01 of32)
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Matricule 86356. Arrivée au camp le 12 août 1944 à 19 ans. (credit:Reuters)
Jadwiga Bogucka, 89 ans(02 of32)
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Une photo d'elle datant de 1944. (credit:Reuters)
Elzbieta Sobczynska, 80 ans(03 of32)
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Matricule 85536. Arrivée au camp à 10 ans. (credit:Reuters)
Elzbieta Sobczynska, 80 ans(04 of32)
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La montre de son père, gardée par son frère quand ils sont arrivés au camp. (credit:Reuters)
Stefan Sot, 83 ans(05 of32)
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Matricule 192705. Arrivé au camp en août 1944 à 13 ans. (credit:Reuters)
Stefan Sot, 83 ans(06 of32)
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Une photo de lui durant la guerre. (credit:Reuters)
Halina Brzozowska, 82 ans(07 of32)
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Matricule 86356. Arrivée au camp à 12 ans. (credit:Reuters)
Halina Brzozowska, 82 ans(08 of32)
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Une photo d'elle durant la guerre. (credit:Reuters)
Bogdan Bartnikowski, 82 ans(09 of32)
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Matricule 192731. Arrivé au camp à 12 ans. (credit:Reuters)
Bogdan Bartnikowski, 82 ans(10 of32)
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Une photo de sa famille. (credit:Reuters)
Laszlo Bernath, 87 ans(11 of32)
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Arrivé au camp à 15 ans. (credit:Reuters)
Laszlo Bernath, 87 ans(12 of32)
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Une photo de sa famille tuée dans le camp. (credit:Reuters)
Jacek Nadolny, 77 ans(13 of32)
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Matricule 192685. Arrivé au camp à 7 ans. (credit:Reuters)
Jacek Nadolny, 77 ans(14 of32)
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Une photo de sa famille durant la guerre. (credit:Reuters)
Erzsebet Brodt, 89 ans(15 of32)
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Arrivée au camp à 17 ans. (credit:Reuters)
Erzsebet Brodt, 89 ans(16 of32)
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Une photo de sa famille tuée dans le camp. (credit:Reuters)
Maria Stroinska, 82 ans(17 of32)
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Arrivée au camp à 12 ans. (credit:Reuters)
Barbara Doniecka, 80 ans(18 of32)
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Une photo d'elle durant la guerre. (credit:Reuters)
Barbara Doniecka, 80 ans(19 of32)
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Matricule 86341. Arrivée au camp à 12 ans. (credit:Reuters)
Maria Stroinska, 82 ans(20 of32)
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Une photo de sa famille prise avant la guerre. (credit:Reuters)
Imre Varsanyi, 86 ans(21 of32)
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Arrivé au camp à 14 ans. Il tient une photo de ses compagnons qui ont survécu au camp. (credit:Reuters)
Janina Reklajtis, 80 ans(22 of32)
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Matricule 83043. Arrivée au camp en janvier 1945 à 12 ans. Elle tient une photo d'elle durant la guerre. (credit:Reuters)
Eva Fahidi, 90 ans(23 of32)
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Arrivée au camp en 1944 à 18 ans. Elle tient une photo de sa famille tuée au camp. (credit:Reuters)
Lajos Erdelyi, 87 ans(24 of32)
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Arrivé au camp en mai 1944. Il pesait moins de 30 kg à sa sortie. Il tient un dessin réalisé par un camarade de camp. (credit:Reuters)
Janos Forgacs, 87 ans(25 of32)
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Il tient un document d'identité. (credit:Reuters)
Henryk Duszyk, 80 ans(26 of32)
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Matricule 192692. Arrivé au camp en août 1944 à 10 ans. (credit:Reuters)
Marian Majerowicz, 88 ans(27 of32)
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Matricule 157715. Arrivé au camp à 17 ans. (credit:Reuters)
Danuta Bogdaniuk-Bogucka, 80 ans(28 of32)
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Arrivée au camp à 10 ans. Elle participa aux expérimentations du médecin nazi Josef Mengele. (credit:Reuters)
Jerzy Ulatowski, 83 ans(29 of32)
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Matricule 192823. Arrivé au camp à 13 ans. (credit:Reuters)
Zofia Wareluk, 70 ans(30 of32)
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Née au camp deux semaines avant la libération. (credit:Reuters)
Kazimierz Albin, 92 ans(31 of32)
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Matricule 118. Il raconte son évasion du camp le 27 février 1942: "C'était une nuit étoilée. Il faisait environ -8° ou -10°C. Nous nous sommes déshabillés et nous traversions la Sola quand au milieu de la rivière j'ai entendu la sirène. (...) Des plaques de glace flottaient autour de nous." (credit:AFP)
Jozef Paczynski, 95 ans(32 of32)
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Matricule 121. Il témoigne: "Il y avait huit ou dix coiffeurs pros de Varsovie et Hoess a ordonné qu'un apprenti comme moi vienne lui couper les cheveux.""Mes mains tremblaient. Mais un ordre est un ordre. J'ai dû faire mon travail. La coupe était toute simple, à l'allemande: il fallait raser la nuque avec un rasoir et puis passer sur les côtés avec une tondeuse. J'avais de bons outils, mes collègues avaient bien aiguisé mon rasoir."N'a-t-il pas eu l'idée de tuer Hoess avec ce rasoir ? "On me pose souvent cette question: j'étais conscient des conséquences, je n'étais pas fou, si je lui tranchais la gorge, la moitié des prisonniers du camp seraient aussitôt exécutés.""Peut-on oublier tous ces meurtres, peut-on le pardonner? Je ne pourrais jamais oublier toutes ces femmes, ces enfants, menés droit aux chambres à gaz.""Allons-nous mener la guerre sans fin? Les morts ne vont pas ressusciter!" Aujourd'hui "je suis content qu'il y ait la réconciliation, qu'il y a la paix, que les frontières sont tombées, je suis heureux et je le dis ouvertement aux Allemands." (credit:AFP)

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