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Bill Morneau n'a pas l'intention de modifier la formule de péréquation

Bill Morneau n'a pas l'intention de modifier la péréquation
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Le ministre fédéral des Finances Bill Morneau a laissé entendre vendredi à Calgary qu'il n'avait pas l'intention de modifier le fonctionnement du système de péréquation canadien, même si cela permettait de donner un coup de pouce à l'économie albertaine qui bat de l'aile en raison de la chute des prix du pétrole.

Au cours d'une rencontre avec des étudiants de l'Université de Calgary, M. Morneau a toutefois fait valoir que les investissements dans les infrastructures pouvaient contribuer à apaiser certaines difficultés liées à la dépréciation de l'or noir.

Le ministre libéral a souligné qu'avec le taux de chômage qui croît en Alberta, beaucoup de travailleurs seront disponibles pour travailler sur des projets d'infrastructures.

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M. Morneau a ajouté qu'il avait discuté de certaines idées de projets avec le maire de Calgary Naheed Nenshi, vendredi. Il a également rendu visite à des membres de la Chambre de commerce de Calgary et des représentants des secteurs environnemental et énergétique.

Au cours de la rencontre à l'université, une étudiante de science politique a demandé au ministre pourquoi le gouvernement était réfractaire à l'idée d'utiliser le système de péréquation - qui permet de transférer les fonds des provinces les plus riches aux plus pauvres - pour aider l'Alberta pendant cette période trouble.

M. Morneau a répondu qu'une modification au programme de péréquation représenterait un défi considérable, qu'il fallait à aborder avec beaucoup de prudence _ une réponse que Caitlyn Madlener a jugé insatisfaisante et insultante.

Les libéraux de Justin Trudeau ont promis des investissements additionnels de 5 milliards $ pour chacune des deux premières années de leur mandat.

La Presse Canadienne a appris plus tôt cette semaine que le gouvernement songeait à hausser cette injection d'argent dans l'économie canadienne en réaction à la détérioration de la situation économique, mais M. Morneau n'a pas voulu élaborer sur la question lors de sa visite à Calgary.

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Élections fédérales : 10 recrues à surveiller
Mélanie Joly (Ahuntsic-Cartierville, PLC)(01 of10)
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L’avocate et spécialiste en relations publiques s’était déjà fait un nom en terminant deuxième à l’élection à la mairie de Montréal en 2013. Après une course à l’investiture libérale serrée, elle est arrivée à ravir la circonscription d’Ahuntsic-Cartierville à l’ex-bloquiste Maria Mourani qui tentait sa chance pour le NPD. Mélanie Joly est maintenant ministre du Patrimoine canadien. (credit:PC)
François-Philippe Champagne (Saint-Maurice-Champlain, PLC)(02 of10)
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Cet avocat et hommes d’affaires a cumulé de l’expérience en commerce international avant de se lancer en politique. Depuis 2006, il est vice-président de Bionest Technologies, une entreprise qui se spécialise dans les énergies vertes. On a vu voir l’ancien premier ministre Jean Chrétien à ses côtés pendant la campagne électorale. Il est maintenant secrétaire parlementaire aux Finances. (credit:Facebook)
Mario Beaulieu (Pointe-de-l’Île, BQ)(03 of10)
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Élu chef du Bloc québécois en juin 2014, il a demandé à son prédécesseur Gilles Duceppe de reprendre la direction du parti à temps pour l’élection fédérale de 2015. Beaulieu était resté président du Bloc québécois. Maintenant qu’il est élu, il aura la chance de faire sa marque au Parlement en tant que critique aux Langues officielles et à la francophonie. (credit:FOTOimage)
Gérard Deltell (Louis-Saint-Laurent, PCC)(04 of10)
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L’ancien député caquiste était considéré comme un candidat vedette pour les conservateurs. Il a été élu sans grande difficulté dans la région de Québec, qui a viré au bleu le 19 octobre, avec près de 20 000 voix d’avance sur son rival libéral. Il est maintenant critique de l’emploi, de la main-d’œuvre et du travail. (credit:PC)
Jean-Yves Duclos (Québec, PLC)(05 of10)
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L’économiste de renom a défait la candidate néodémocrate par plus de 1000 voix, contre toute attente. Professeur à l’Université Laval depuis 22 ans et directeur d’une chaire sur les enjeux économiques des changements démographiques, il est maintenant ministre de la Famille au sein du gouvernement Trudeau. (credit:Facebook)
Karine Trudel (Jonquière, NPD)(06 of10)
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L'ex-présidente du Syndicat des travailleurs des postes au Saguenay-Lac-Saint-Jean est l’une des deux recrues du NPD au Québec. Factrice depuis 1999, elle deviendra sans doute une voix forte du deuxième parti d’opposition à Ottawa dans le dossier de la livraison du courrier à domicile. (credit:Facebook)
Marilène Gill (Manicouagan, BQ)(07 of10)
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L’ancienne coordonnatrice du Regroupement des femmes de la Côte-Nord a obtenu l’appui des chefs syndicaux de la région pendant la campagne électorale. Elle a enseigné la littérature au cégep de Baie-Comeau et poursuit des études doctorales en lettres. L’ancien chef bloquiste Gilles Duceppe était venu trois fois dans sa circonscription pour appuyer sa candidate. (credit:Facebook)
Alain Rayes (Richmond-Arthabaska, PCC)(08 of10)
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Le populaire maire de Victoriaville depuis 2009 a décidé de faire le saut en politique fédérale après avoir été approché par les conservateurs. Rayes a battu son plus proche rival – un libéral – par plus de 4000 votes. Il a remis sa démission à titre de maire deux jours après son élection.
David Lametti (LaSalle-Émard-Verdun, PLC)(09 of10)
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Ce professeur dans la Faculté de droit de l’Université McGill se spécialise en droit des biens et de la propriété intellectuelle. Entre sa maîtrise de l’Université Yale et son doctorat de l’Université Oxford, il a été auxiliaire juridique à la Cour suprême du Canada. Il est maintenant secrétaire parlementaire de la ministre du Commerce international, Chrystia Freeland. (credit:Facebook)
Joël Lightbound (Louis-Hébert, PLC)(10 of10)
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À 27 ans, il est la plus jeune recrue des libéraux au Québec. Cet avocat, qui a gradué de l’Université McGill, s’intéresse aux aspects légaux entourant la protection de la vie privée sur Internet. Il est membre du Barreau du Québec et devrait être admis au Barreau de New York sous peu. Son collègue Jean-Yves Duclos et lui disent être prêts à être les porte-parole de la région de Québec auprès du gouvernement de Justin Trudeau. (credit:Facebook)

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