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«Blue Moon»: une première série originale ambitieuse pour Club illico

«Blue Moon»: une première série originale ambitieuse pour Club illico
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Courtoisie Club illico

Club illico revendique fièrement son titre de Netflix québécois. Lancé au début 2013, le service de vidéo sur demande compte 180 000 abonnés et a généré environ 50 millions de commandes depuis deux ans.

Dans son catalogue de contenus québécois, canadiens et étrangers, les primeurs «made in Québec», comme Les beaux malaises ou Lance et compte, ont toujours la cote. Et c’est sans compter que Mensonges, suspense destiné à addikTV, mais présenté en première fenêtre sur Club illico l’an dernier, a non seulement obtenu un beau succès de téléchargement, mais a aussi raflé des trophées importants au dernier Gala des Prix Gémeaux.

Ce n’était que question de temps avant qu’on n’annonce l’ajout d’une série originale québécoise exclusive à Club illico, dont seuls ses clients pourront profiter. Un blockbuster, une intrigue costaude pleine d’action et de rebondissements, qui réjouira les télévores les plus exigeants, habitués aux trépidants House of Cards et autres Game of Thrones de ce monde.

La petite bombe attendue a donc été larguée en point de presse, dans les bureaux de Québecor, lundi matin : la première fiction taillée exclusivement pour Club illico s’intitulera Blue Moon, sera produite par Fabienne Larouche, écrite par Luc Dionne, réalisée par Yves-Christian Fournier et interprétée, au premier plan, par Karine Vanasse. Rien de moins. Pourquoi Blue Moon? On l’apprendra en cours de saison, a promis Luc Dionne.

Le tournage de Blue Moon aura lieu l’été prochain, au Québec, et on pourra savourer intégralement le produit au début 2016. Conscient que le public dévorera sa nouvelle offrande d’un trait, en s’enfilant les 10 épisodes – dont la durée variera de 43 à 55 minutes chacun -, les uns à la suite des autres, le «père» d’Omertà, du Dernier chapitre et de Bunker, le cirque a admis qu’il abordait cette fois l’écriture de sa saga différemment. L’homme a évoqué l’exemple de la trilogie du Parrain, que tout bon admirateur de Francis Ford Coppola, Marlon Brando et Al Pacino a déjà regardé en entier dans une soirée. Mais Dionne ne jure pas qu’il y aura nécessairement des punchs, des chocs, des retournements spectaculaires au terme de chaque heure.

«Un coup de poing à la fin, c’est intéressant, mais 90 claques dans l’heure, ça frappe aussi…», a laissé planer l’auteur, taquin.

Après l’attentat de Boston

Il n’y a pas que l’équipe derrière Blue Moon qui est chevronnée et ambitieuse; l’histoire l’est aussi. Elle suivra Justine Laurier (Vanasse), une démineuse en mission avec l’armée canadienne en Afrique, qui apprend le décès accidentel de son père. Justine héritera alors de Blue Moon, entreprise de sécurité fondée par son paternel, qui réalise des mandats pour les agences gouvernementales. Les affaires roulent bien, l’argent (liquide) coule à flots… et Justine se retrouvera vite embourbée dans une spirale dangereuse.

Blue Moon est une «série d’atmosphère», à «l’écriture serrée», a plusieurs fois répété Fabienne Larouche, en table ronde avec les journalistes. Il y a déjà trois ans que sa boîte, Aetios, discute avec Luc Dionne de la trame de Blue Moon. Le créateur avait une idée bien précise en tête lorsqu’il a rédigé les premières lignes de son scénario.

«Quand il y a eu l’attentat au marathon de Boston, en 2013, quelques secondes après, on a vu des agents intervenir, a raconté Luc Dionne. Des photographes de partout ont pris des photos. Environ 10 000 photos ont été prises sur la scène du crime, et on voit clairement sur celles-ci les agents privés du groupe The Craft. Ils sont tous habillés pareils, ils ont des compteurs geyser dans les mains, parce qu’ils avaient été engagés, ce matin-là, pour un exercice anti-bombe. Mais c’était plus qu’un exercice, et ils sont intervenus. Moi, ça m’a dérangé. Je ne comprends pas pourquoi on fait appel à des compagnies privées pour faire le travail que les corps policiers pourraient faire. En fait, je le comprends ; c’est un détournement de fonds publics pour favoriser l’industrie privée au lieu de continuer à supporter les forces de l’ordre qui sont là. À l’époque, ça m’a interpellé.»

Entraînement spécial

Afin de bien rendre son rôle de jeune militaire frondeuse, Karine Vanasse devra s’entraîner physiquement et apprendre à manier les armes de façon réaliste.

«On a beaucoup entendu parler de la réalité des filles dans l’armée récemment, a illustré la comédienne. Ce n’est pas toujours rose. On imagine facilement que ces filles doivent se tenir debout, faire face au danger avec une assurance qui ne doit pas faire défaut. Justine est aussi marquée par la relation complexe qu’elle entretenait avec son père, avant qu’il ne décède.»

«Dans l’écriture de Luc, il y a quelque chose de très cru, a continué Karine. On n’est pas dans la dentelle. Justine a un côté cynique, sarcastique, ironique. Elle est comme un savon, on peut essayer de l’attraper d’un côté ou de l’autre, mais elle va toujours nous glisser des mains. Souvent, on ne comprend pas ses réactions. Elle n’est pas tellement accessible et est toujours en contrôle de ses émotions.»

«Karine a la drive qu’il faut pour jouer ce personnage, une drive féminine dans un monde macho et masculin, a souligné Luc Dionne. Elle a une force de caractère qui fait qu’en partant, on y croit. Quand je pense à Justine, je ne vois pas Karine Vanasse, je vois Justine.»

Karine Vanasse terminera d’enregistrer la quatrième saison de Revenge, à Los Angeles, au début avril. Celle qui avait fait un voyage-éclair de 24 heures à Montréal pour pouvoir participer à la conférence de presse de Blue Moon ignore toujours si Revenge sera renouvelée sur ABC l’an prochain et si elle se glissera à nouveau dans les robes de Margaux LeMarchal, dans son cas, pour une troisième année.

Liée à Disney, producteur de Revenge, par un minutieux contrat, la jeune femme a dû négocier ardemment pour avoir l’autorisation de s’impliquer dans une autre série à grand déploiement. Elle a finalement eu le feu vert pour se lancer dans l’aventure Blue Moon puisque ce dernier projet est en français, que son horaire de tournage n’empiète pas sur celui de Revenge, et qu’il ne risque pas de porter ombrage à Revenge d’aucune manière.

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Vous n’avez pas vu la pièce musicale Les belles-Sœurs, d’après l’œuvre de Michel Tremblay, repensée par René-Richard Cyr et Daniel Bélanger? Voilà votre chance. Marie-Thérèse Fortin, Guylaine Tremblay et Maude Guérin sont sublimes dans cette relecture d’un de nos plus grands classiques littéraires et théâtraux. Un immense plaisir à se faire, pour rire et s’émouvoir. Plus tôt, dans la journée, le documentaire Les belles-sœurs, toujours aussi vraies tentera d’expliquer pourquoi et comment le texte de Michel Tremblay est toujours aussi actuel, plus de 40 ans après sa création, à travers des analyses de Marie-France Bazzo, l’historien Daniel Turcotte, Fred Pellerin, René-Richard Cyr, Anne Dorval, Sophie Cadieux, François Avard et quelques autres.\n\nDimanche, 4 janvier, à 20h, à Radio-Canada. Les belles-sœurs, toujours aussi vraies, dimanche, 4 janvier, à 14h.
Maigrir pour gagner(04 of12)
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Voilà un nouveau rendez-vous qui tombe à point pour nous aider à éliminer les traces des excès de table du temps des Fêtes. Sous l’œil bienveillant de l’animatrice Chantal Lacroix, 15 participants s’engagent dans un processus de perte de poids, étalé sur un an. Ils sont épaulés par l’entraîneur Jimmy Sévigny et la nutritionniste Julie DesGroseilliers dans leur démarche vers un mode de vie plus sain et actif. Ils se rencontrent une fois par mois, au cours de week-ends qui se tiennent dans différentes régions de la province, pour relever des défis de toutes sortes. Au terme de chaque fin de semaine, des joueurs sont éliminés. Le gagnant (ou la gagnante), qui aura perdu le plus grand pourcentage de poids, remportera un prix d’une valeur de 25 000$. Au tout début de l’aventure, 6000 personnes s’étaient inscrites pour être du lot de candidats de Maigrir pour gagner.\n\nLundi, dès le 5 janvier, à 19h, à Canal Vie. (credit:Canal Vie)
Télé en série(05 of12)
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C’est bien connu, les Québécois se reconnaissent beaucoup dans leur petit écran. En est-il de même partout dans le monde? L’animateur Sébastien Diaz s’est envolé en Turquie et à Miami, entre autres, pour observer les rapports de différentes populations avec leur télévision. Et il s’est bien sûr penché avec minutie sur le cas de la Belle Province, en interrogeant des auteurs et des comédiens d’ici qui maîtrisent à fond le sujet, comme Réal Bossé, Réjean Tremblay, Guy Nadon, François Avard, Éric Tessier et Jacques Davidts.\n\nLundi, 5 janvier, à 20h, à Télé-Québec. En rediffusion mercredi, 7 janvier, à 13h30, vendredi, 9 janvier, à 0h30, et dimanche, 11 janvier, à 23h.
Partir autrement en famille(06 of12)
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De nouveaux artistes se prêtent au jeu du périple en famille et mettent le cap sur des destinations internationales comme le Nicaragua, l’Islande, la Corse et la Turquie. Isabel Richer, Luc Picard, Pascale Montpetit, Josée Deschênes, Maude Guérin, Anaïs Favron, Gildor Roy et Luc Guérin, accompagnés de leur progéniture, entreront en contact avec des peuples aux réalités bien différentes des nôtres et tenteront l’expérience du tourisme durable.\n\nMardi, dès le 6 janvier, à 19h, à TV5. (credit:TV5)
Québec Western(07 of12)
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Mélissa Maya Falkenberg et Marie-Hélène Taschereau, auteures du livre Québec Western – ville après ville, partent sur les routes du Québec pour démystifier la culture western et country dans cette série documentaire de 12 épisodes de 30 minutes chacun. Festival Western de Saint-Tite, l’usine de bottes de cowboy Boulet, le rassemblement de motocyclistes Rodéo Mécanic, mariage western, jeu grandeur nature sous le thème du Far West, et entrevues avec Paul Daraîche, les Mountain Daisies, Gildor Roy, Maxime Landry et plusieurs autres, on étudiera tout ce qui fait vibrer les cowboys et les cowgirls du Québec!\n\nMardi, dès le 6 janvier, à 19h30, à Télé-Québec. (credit:Télé-Québec)
Indemnes? (08 of12)
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Jean-Luc Mongrain fait son entrée par la grande porte sur la chaîne Investigation, avec ce magazine judiciaire qui s’intéresse aux gens qui ont subi un préjudice physique, psychique, économique ou moral et qui sont, par le fait même, devenus des victimes. Chaque épisode montre un tête-à-tête entre Jean-Luc Mongrain et un invité touché, qui relate sa propre histoire, et survole des cas similaires qui ont imprégné les annales de la justice québécoise.\n\nJeudi, dès le 8 janvier, à 20h, à Investigation. (credit:Investigation)
En direct du monde(09 of12)
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Les correspondants à l’étranger de Radio-Canada partagent les aléas de leur profession souvent risquée et pleine de soubresauts, dans une table ronde de 90 minutes devant public, agrémentée d’un clavardage en direct sur le web, menée par France Beaudoin et Patrice Roy. Marie-Ève Bédard (Beyrouth), Jean-François Bélanger (Paris), Yvan Côté (Pékin), Sylvain Desjardins (Paris), Yanik Dumont Baron (Washington) et Christian Latreille (Washington), ainsi que Céline Galipeau, qui s’exprimera en direct de Port-au-Prince, à l’occasion du 5e anniversaire du tremblement de terre qui a durement secoué Haïti, en 2010, dévoileront tous des pans de leur expérience, secondés par leurs collègues d’hier et aujourd’hui, Jean-Michel Leprince, Sophie Langlois, Anyck Béraud, Raymond St-Pierre, Alexandra Szacka et Ginette Lamarche. Une tribune de choix pour comprendre un métier méconnu et souvent malmené par les compressions économiques.\n\nJeudi, 8 janvier, à 21h, simultanément à Radio-Canada, RDI, et au Ici.Radio-Canada.ca. (credit:Radio-Canada)
Deschampsons(10 of12)
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Il s’est éloigné des projecteurs, mais son héritage culturel bouillonne toujours autant. Yvon Deschamps est au cœur d’une grande émission de variétés intitulée Deschampsons, animée par Geneviève Borne, et bâtie autour de l’univers musical du «père» des humoristes québécois, sorti exceptionnellement de sa retraite le temps de l’enregistrement. Judi Richards, conjointe de Deschamps, et leurs filles Karine et Sarah entonneront Oublions, Diane Dufresne interprétera Aimons-nous, Michel Rivard se commettra sur J’sais pas comment, j’sais pas pourquoi, Damien Robitaille offrira La vie est belle, Catherine Major chantera Seul et Vincent Vallières revisitera Papa. Marie-Nicole Lemieux, François Pérusse, André Sauvé, Pierre Verville, Isabelle Boulay, Gilles Vigneault et Louise Forestier ajouteront également leur grain de sel à l’hommage.\n\nLa plage-horaire dédiée à Yvon Deschamps se conclura avec Deschampsons qu’ossa donne?, un entretien de Monique Giroux avec le légendaire homme. Vendredi, 9 janvier, à 19h, à Radio-Canada. Deschampsons qu’ossa donne?, vendredi, 9 janvier, à 20h30.
À la di Stasio(11 of12)
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Même si on aura bien mangé et bien bu pendant les Fêtes, il y aura encore des repas à préparer pour la maisonnée, et l’amie des cuistots Josée di Stasio nous offre ses suggestions de plats de poulet et de poisson, à apprêter rapidement, facilement et avec goût. Pour des assiettes réconfortantes à souhait, parfaites pour affronter le froid de janvier.\n\nVendredi, 9 et 16 janvier, à 20h, à Télé-Québec. (credit:Télé-Québec)
Le Carol, bar de danseuses(12 of12)
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Le Cabaret Carol est un bar de danseuses nues qui a pignon sur rue à Québec depuis 40 ans. Jean-François Mercier, animateur de cette série de 13 épisodes de 30 minutes, se métamorphose en «guide touristique» et nous entraîne visiter l’arrière-scène de cette institution. On y rencontrera la propriétaire, Madame Céline Gagnon, ses employé(e)s et ses clients, qui nous parleront de l’établissement pour nous faire voir au-delà des apparences.\n\nVendredi, dès le 9 janvier, à 22h, à Z. (credit:Z)

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