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Box-office nord-américain: «Non-Stop», avec Liam Neeson, déloge «The Lego Movie»

Box-office nord-américain: «Non-Stop», avec Liam Neeson, déloge «The Lego Movie»
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Courtoisie

LOS ANGELES, États-Unis - Liam Neeson a réussi à mettre un terme au règne de «The Lego Movie» («Le film Lego»).

Le thriller le mettant en vedette, «Non-Stop» («Sans arrêt»), a pris le premier rang du box-office du week-end, sonnant la fin de la domination des Legos, au sommet depuis trois semaines. Le film des studios Universal met en vedette Neeson dans la peau d'un agent de la police de l'air qui doit traiter avec un mystérieux meurtrier à bord d'un avion. «Non-Stop» a récolté des recettes de 30 millions $ US à sa sortie, selon les estimations des studios.

Au deuxième rang, on retrouve «Son of God» («Le fils de Dieu»), qui arrive tout juste derrière «Non-Stop» grâce à des recettes de 26,5 millions $ US. Le film raconte la vie de Jésus à l'aide d'images tirées de la production de la minisérie «The Bible», diffusée au History Channel. L'analyste principal de la firme Rentrak, Paul Dergarabedian, a indiqué qu'il s'agissait d'un départ très fort pour la production, puisque les prédictions pour «Son of God» étaient très variées.

Selon lui, il est difficile de prédire le succès des films à caractère religieux. Il affirme également que si le public souhaite que Hollywood produisent plus de films comme celui-ci, il doit voter avec son portefeuille pour montrer aux studios que le genre peu être lucratif.

«Son of God», qui met en vedette l'acteur portugais Diogo Morgado dans la peau de Jésus, est le premier de plusieurs films à caractère religieux prévus pour cette année. «Noah», avec Russell Crowe, et «Exodus», avec Christian Bale, entre autres, sont prévus pour décembre.

«The Lego Movie», avec les voix de Chris Pratt et Elizabeth Banks dans la version originale anglaise, a pris le troisième rang du box-office avec des recettes de 21 millions $ US à son troisième week-end en salle, pour un total de 209,3 millions $ US de recettes en Amérique du Nord depuis sa sortie.

Voici l'estimation des recettes du week-end dans les salles nord-américaines, sur la base des chiffres communiqués par Rentrak:

1. «Non-Stop» («Sans arrêt»), 30 millions $ US

2. «Son of God» («Le fils de Dieu»), 26,5 millions $ US

3. «The Lego Movie» («Le film Lego»), 21 millions $ US

4. «The Monuments Men», 5 millions $ US

5. «3 Days to Kill», 4,9 millions $ US

6. «RoboCop», 4,5 millions $ US

7. «Pompeii» («Pompéi»), 4,3 millions $ US

8. «Frozen» («La reine des neiges»), 3,6 millions $ US

9. «About Last Night», 3,4 millions $ US

10. «Ride Along», 3 millions $ US

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Les films à l'affiche, semaine du 28 février 2014
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LE FILS DE DIEU (6) \nÉtats-Unis. 2014. 138 min.\n\nDrame biblique de Christopher Spencer avec Diogo Morgado, Darwin Shaw, Sebastian Knapp, Adrian Schiller, Greg Hicks, Roma Downey, Amber Rose Revah, Joe Wredden, Stewart Scudamore, Fraser Ayres.\n\nD\'origine modeste, Jésus de Nazareth parcourt la Galilée afin de partager la parole de Dieu. En compagnie du pêcheur Pierre, son premier disciple, le jeune homme poursuit son ministère en recrutant de nouveaux apôtres, dont Matthieu, un collecteur d\'impôts. Témoins des miracles que Jésus accomplit, ses disciples croient bientôt qu\'il est le messie annoncé dans les Saintes Écritures. Proclamé fils de Dieu par le peuple juif, le prophète est accueilli triomphalement par la foule à son arrivée à Jérusalem. Voyant là une menace à leur hégémonie, les autorités religieuses de la cité accusent Jésus de blasphème et, avec la complicité de Judas, un des disciples, le font arrêter pendant la Pâque juive. Désireux de ramener l\'ordre public, et ayant reçu l\'autorisation de Jules César de gracier un prisonnier, le préfet Ponce Pilate demande au peuple de choisir entre Jésus et Barabbas, condamné pour sédition contre l\'occupant romain. \n\nRésumé sommaire et mélodramatique de la vie du Christ, cette production grandiloquente a été conçue à partir d\'épisodes de la série télévisée \"The Bible\". La musique pompière, les effets spéciaux risibles (servant à illustrer les miracles), ainsi que l\'interprétation faiblarde, ajoutent au long calvaire du spectateur.\n
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L\'HYPNOTISEUR (5) \nSuède. 2012. 122 min.\n\nThriller de Lasse Hallstrom avec Tobias Zilliacus, Mikael Persbrandt, Lena Olin, Helena af Sandeberg, Jonathan Bokman, Oscar Pettersson, Anna Azcarate.\n\nL\'inspecteur Joona Linna, de la brigade criminelle spéciale de Stockholm, enquête sur le meurtre d\'un professeur d\'éducation physique, tué sur son lieu de travail, ainsi que sur ceux de l\'épouse et de la fille de ce dernier, retrouvées mortes au domicile familial. Unique survivant de l\'assaut à l\'arme blanche, Josef, le fils cadet, est maintenu dans le coma à l\'hôpital. Apprenant qu\'il serait possible de l\'interroger sous hypnose, Linna fait appel à Erik Maria Bark, un thérapeute réputé, interdit de pratique depuis un récent scandale. De mauvaise grâce, l\'hypnologue s\'exécute et obtient du garçon une information utile. Par contre, l\'intervention déclenche une série d\'incidents qui empoisonnent la relation de Loona avec son épouse artiste-peintre. Lorsque leur fils est kidnappé en pleine nuit, une nouvelle enquête est ouverte. L\'inspecteur ne tarde toutefois pas à comprendre que les deux dossiers sont intimement liés.\n\nL\'Hypnotiseur est au carrefour de deux déceptions: celle d\'une part de voir un grand polar réduit à une anecdote confuse par un scénario bancal et chargé; celle d\'autre part de voir un cinéaste autrefois inspiré (Ma vie de chien, Cider House Rules), rentrer dans son pays sans y retrouver l\'élan créatif qu\'il a perdu depuis longtemps (cf. Dear John, Safe Heaven).\n
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MIRACULUM (4) \nCanada. 2013. 110 min.\n\nDrame de Podz avec Marilyn Castonguay, Gabriel Sabourin, Julien Poulin, Xavier Dolan, Louise Turcot, Anne Dorval, Robin Aubert, Jean-Nicolas Verreault, Gilbert Sicotte.\n\nUn avion s\'est écrasé au moment du décollage. L\'unique survivant repose entre la vie et la mort aux urgences. Il s\'agit de Simon, arrivé le matin même du Venezuela avec dans ses intestins une soixantaine de pochettes d\'héroïne destinées à des trafiquants. Julie, une des infirmières qui veille sur lui aux soins intensifs, traverse pour sa part une grave crise de conscience. La jeune femme, membre des Témoins de Jéhovah, doit-elle ou non trahir le secret de son fiancé Étienne, atteint d\'une leucémie qui pourrait être vaincue au moyen d\'une transfusion sanguine interdite par leur religion? Cette même journée, Raymond, barman au Casino, propose à sa maîtresse Louise, malheureuse en ménage, de partir en vacances dans le Sud, destination où doivent aussi se rendre Évelyne, épouse alcoolique de Martin, un joueur compulsif qui, prétextant des rendez-vous professionnels, joue sa chemise au black jack. \n\nLes croyances, les hasards, les paris, constituent les bougies d\'allumage de ce film choral ambitieux, mais très démonstratif, faussement profond et noyé dans la musique. Heureusement, Podz (10 1/2, L\'Affaire Dumont) compense ces faiblesses par une habile direction d\'acteurs et un indéniable savoir-faire technique, qui lui permet de forger un climat prenant.\n
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OGGY ET LES CAFARDS\nFrance. 2013. 80 min.\n\nFilm d\'animation de Olivier Jean-Marie.\n\nDepuis la nuit des temps, deux forces s\'affrontent. Un combat dont nous ne soupçonnons pas l\'existence malgré sa férocité. Ce choc des titans, cette bataille qui perdure à travers les âges, ce n\'est pas celle du Bien contre le Mal... C\'est celle d\'Oggy contre les cafards! \n
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RIMES POUR REVENANTS (5)\nCanada. 2013. 85 min.\n\nDrame de Jeff Barnaby avec Kawennahere Devery Jacobs, Glen Gould, Mark Antony Krupa, Brandon Oakes, Roseanne Supernault, Kent McQuaid.\n\nÀ la fin des années 1960, dans une réserve Mi\'gMaq du Québec, la petite Aila est témoin de la mort accidentelle de son frère cadet, causée par leurs parents en état d\'ivresse. Résultat: sa mère se suicide et son père prend le chemin de la prison. Élevée par son oncle, qui l\'initie au trafic de drogue, Aila devient à quinze ans la princesse de la marijuana sur la réserve. Grâce à ses revenus, elle soudoie l\'agent Popper, le fonctionnaire en charge du pensionnat local où, selon la loi, tout autochtone de moins de seize ans doit être envoyé. Le mode de vie de l\'adolescente, fait d\'insouciance et de liberté mal canalisée, déplaît à son père, revenu de prison sobre et plus que jamais soucieux de ses racines. La situation se corse pour Aila le jour où Popper, prétendant que son argent a disparu, lui refuse son passe-droit et l\'envoie au sinistre pensionnat. Sans se démonter, la jeune fille planifie sa vengeance contre l\'agent corrompu et sadique. \n\nJeff Barnaby démontre un talent certain pour la composition d\'images dans ce premier long métrage réalisé avec un budget restreint. Mais son scénario s\'éparpille, entre dénonciation superficielle des abus des Blancs envers les autochtones, récit de vengeance plutôt primaire et éléments surnaturels peu convaincants. L\'interprétation est par ailleurs très inégale.
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SANS ARRÊT (5) \nÉtats-Unis. 2014. 107 min.\n\nThriller de Jaume Collet-Serra avec Liam Neeson, Julianne Moore, Michelle Dockery, Anson Mount, Scoot McNairy, Linus Roache.\n\nTout juste après le décollage de l\'avion en direction de Londres dans lequel il a pris place, le marshal aérien Bill Marks reçoit sur son téléphone cellulaire un message-texte provenant d\'un passager. Celui-ci réclame que la compagnie aérienne verse dans un compte off-shore la somme de cent cinquante millions de dollars, à défaut de quoi un passager mourra toutes les vingt minutes. Marks, quinquagénaire alcoolique au passé trouble, avise les autorités et prend les grands moyens pour repérer le terroriste. En vain. La menace est exécutée, d\'une façon qui l\'incrimine, lui. Tandis que les passagers s\'inquiètent du comportement de cet homme censé les protéger, Jen, sa sympathique voisine de fauteuil, garde la tête froide, tout comme Nancy, agente de bord. Mais leur allégeance est mise à rude épreuve lorsque le pilote de l\'avion, ayant appris que le compte en banque du terroriste est au nom de Marks, démet ce dernier de ses fonctions et confisque son arme. \n\nLe dénouement ridicule vient gâcher ce qui jusque là tenait du divertissement musclé, lubrifié par un spécialiste du cinéma de genre, Jaume Collet-Serra, qui avait réalisé UNKNOWN avec le même Liam Neeson. Ce dernier creuse ici le même sillon, soit celui du héros d\'action vieillissant, placide et torturé. En revanche, Julianne Moore est en deçà de ses capacités.\n
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STALINGRAD (5) \nRussie. 2013. 131 min.\n\nDrame de guerre de Fedor Bondarchuk avec Pyotr Fyodorov, Thomas Kretschmann, Sergey Bondarchuk, Mariya Smolnikova, Yanina Studilina, Dmitriy Lysenkov, Andrey Smolyakov, Alexey Barabash, Khayner Lauterbakh.\n\nEn novembre 1942, dans Stalingrad pilonnée et incendiée par l\'armée allemande, des soldats soviétiques se replient dans un immeuble d\'une grande importance stratégique, où ils se font les protecteurs de la seule occupante, une jeune femme de dix-neuf ans ayant perdu toute sa famille. En face, au quartier général allemand, un capitaine tombe follement amoureux d\'une jeune Russe à la réputation douteuse, qui ressemble à s\'y méprendre à son épouse décédée. Mis au courant de cette liaison interdite, son colonel accepte de ne pas le dénoncer s\'il mène à bien l\'attaque finale contre l\'immeuble. \n\nCe premier film russe à avoir été tourné en IMAX 3D relate un épisode fictif de la célèbre bataille. S\'il comporte quelques scènes de combats spectaculaires et puissantes, celles-ci sont entrecoupées de séquences intimistes d\'une lourde sentimentalité et regorgeant de clichés de tout acabit. L\'interprétation est correcte mais peu mémorable.\n
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TIM\'S VERMEER (4) \nÉtats-Unis. 2013. 80 min.\n\nDocumentaire de Teller.\n\nIntrigué par un ouvrage scientifique soutenant que Johannes Vermeer aurait utilisé au XVIIe siècle la technique de la chambre noire pour peindre ses tableaux, l\'inventeur autodidacte Tim Jenison tente de pousser plus loin cette thèse. Il met alors au point un procédé optique pouvant expliquer comment le maître hollandais s\'y est pris pour rendre les tons et les couleurs avec une telle justesse. Et puisqu\'il dispose de beaucoup de temps et d\'argent, Tim, qui n\'a jamais peint de sa vie, entreprend de reproduire à l\'aide de son procédé une oeuvre fameuse de Vermeer, \"La Leçon de musique\". Avant de filmer l\'exécution du tableau, le réalisateur Teller accompagne l\'inventeur dans les différentes tâches qu\'il doit effectuer afin de recréer, dans son entrepôt texan, les conditions matérielles exactes dans lesquelles Vermeer a peint son chef-d\'oeuvre. \n\nTout en suscitant l\'émerveillement face à l\'ingéniosité de son ami Jenison, le magicien Teller illustre avec succès les distinctions entre art et technologie. Si la thèse défendue est un peu datée, la mise en scène, très sobre, réussit à créer un climat d\'enquête divertissant. La trame sonore est élégante, mais les témoignages d\'experts manquent de relief.\n
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THE WIND RISES (3) \nJapon. 2013. 126 min.\n\nFilm d\'animation de Hayao Miyazaki.\n\nChaque nuit, Jiro rêve à son idole, le célèbre concepteur d\'avions Giovanni Caproni. Résigné à ne jamais devenir lui-même pilote en raison de sa vue déficiente, le garçon entreprend des études en génie aéronautique au cours desquelles il s\'illustre avec succès. En 1927, il est engagé dans une prestigieuse entreprise d\'ingénierie où ses idées révolutionnaires attirent l\'attention de ses supérieurs. En compagnie de son collègue et ami Honjo, il effectue un stage de perfectionnement auprès des Allemands, chefs de file dans le domaine. À son retour au pays, il retrouve la jeune Nahoko, à qui il avait sauvé la vie lors du tremblement de terre de 1923. Mais celle-ci, dont il est tombé amoureux, est victime de l\'épidémie de tuberculose. Assis à son chevet, alors que le Japon se prépare à entrer en guerre, Jiro conçoit ses projets les plus brillants. \n\nCette oeuvre ultime du grand Hayao Myazaki (Princess Mononoke, Spirited Away) propose une vision romancée fort attachante de la vie de l\'ingénieur Jiro Horikoshi. Ponctué de passages lyriques et de tableaux spectaculaires, ce film d\'animation gracieux et raffiné illustre l\'univers du dessin industriel avec un remarquable souci de réalisme.\n
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