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Changements climatiques: Ban Ki-moon critique le bilan du Canada

Ban Ki-moon critique le Canada sur les changements climatiques
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Getty
BERLIN - MARCH 23: Exhaust plumes from the main chimneys of the black coal-fired power plant Heizkraftwerk Reuter West March 23, 2007 in Berlin, Germany. Germany is still heavily dependant on coal for much of its electric power production, though the country is pushing an aggressive policy of CO2 emissions reductions. (Photo by Sean Gallup/Getty Images)

TORONTO - Le secrétaire général des Nations unies appelle le Canada à devenir plus «ambitieux et visionnaire» sur la question des changements climatiques.

Dans une entrevue avec CBC News, Ban Ki-moon affirme jeudi que le Canada doit en faire plus pour affronter l'un des problèmes les plus criants dans le monde.

Il soutient au réseau anglais de Radio-Canada que le gouvernement fédéral doit regarder au-delà de la politique intérieure dans sa gestion d'enjeux climatiques qui touchent l'avenir de la planète entière.

Ban Ki-moon fait valoir que le réchauffement climatique est une situation qui transcende les frontières nationales.

Le Canada est en voie d'échouer à respecter ses propres cibles de réduction des émissions de GES de 17 pour cent par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2020.

Le secrétaire général des Nations unies affirme que des pays producteurs de pétrole tels que l'Arabie saoudite s'éloignent de l'usage des combustibles fossiles, et appelle le Canada à faire de même.

Le Canada est un pays avancé, qui est en mesure de changer ses façons de faire, argue Ban Ki-Moon.

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La planète se réchauffe? Voici ce qui nous attend
Le réchauffement climatique, c'est maintenant(01 of07)
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La responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique est plus certaine que jamais et la température moyenne de la Terre devrait encore grimper de 0,3 à 4,8°C d'ici à 2100, estiment le dernier rapport du Giec.Alarmiste? Regardez ce qui nous attend. (credit:WikiMedia:)
Jusqu'à 4°C en plus au thermomètre(02 of07)
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La trajectoire actuelle prévoit entre +3°C à +5°C, selon un récent rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement, alors que la communauté internationale a officiellement retenu l'objectif de +2°C maximum.Dans son nouveau rapport, le Giec confirme avec 95% de certitude le rôle majeur des activités humaines dans ce réchauffement. (credit:AFP)
La mer va s'élever jusqu'à 82 cm d'ici à 2100(03 of07)
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Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a revu à la hausse l'augmentation du niveau de la mer, qui devrait être de 26 à 82 cm d'ici 2100, selon le nouvel état des lieux scientifique sur le changement climatique. (credit:AFP)
La bombe à retardement de la fonte des glaciers(04 of07)
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La fonte des glaciers d'altitude, notamment ceux de l'Himalaya, menace l'approvisionnement en eau de nombreuses régions (Inde du nord, Chine). Les glaciers dans les Andes tropicales ont perdu entre 30% et 100% de leur surface en 30 ans. Ceux des Pyrénées pourraient avoir disparu en 2050. (credit:Flickr:mckaysavage)
20 à 30% des espèces menacées(05 of07)
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LA biodiversité devrait souffrir du réchauffement, avec 20 à 30% des espèces animales et végétales menacées d'extinction en cas de hausse des températures de 1,5 à 2,4°C par rapport aux 20 dernières années du XXe siècle. (credit:WikiMedia:)
Explosion des phénomènes météo extrêmes(06 of07)
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Les événements météorologiques extrêmes (inondations, tornades, canicule)devraient être de plus en plus fréquents avec le réchauffement. Selon un rapport de 18 équipes scientifiques publié début septembre dans le Bulletin of the American Meteorological Society, le réchauffement a contribué à la moitié des phénomènes météorologiques extrêmes sur la planète en 2012. (credit:Flickr:Luxt Design)
La fin de la banquise arctique d'ici 2050(07 of07)
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La fonte de la banquise arctique, qui couvre 15 millions de km2, a atteint un record durant l'été 2012, se réduisant encore par rapport au précédent record de 2007. Il est de plus en plus probable, estiment les climatologues, de voir l'océan Arctique libre de glace d'ici 2050. Une opportunité économique pour le transport maritime qui voit de nouvelles voies navigables s'ouvrir, ainsi que pour les prospecteurs pétroliers et de minerais, mais une menace de pollution pour ce milieu jusqu'ici relativement épargné. (credit:WikiMedia:)

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