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Chefferie du Bloc québécois: Mario Beaulieu prétend avoir fait le plein d'appuis

Chefferie du Bloc: Mario Beaulieu prétend avoir fait le plein d'appuis
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MONTRÉAL - Mario Beaulieu a affirmé jouir du soutien de nombreuses personnalités publiques dans le cadre de la course à la direction du Bloc québécois l'opposant au député de Richmond-Arthabaska, André Bellavance.

En entrevue à La Presse Canadienne, lundi, M. Beaulieu s'est lancé, d'entrée de jeu, dans l'énumération d'une longue liste de ses partisans, citant entre autres l'ancien premier ministre provincial Bernard Landry, l'ex-président du Mouvement Desjardins Claude Béland, les comédiens Lucie Laurier et Denis Trudel ainsi que l'auteur Yves Beauchemin.

Il a, par contre, admis que la chasse aux appuis avait été nettement moins fructueuse dans les rangs du Bloc, reconnaissant que les rares représentants de cette formation politique aux Communes ne s'étaient pas rangés derrière lui.

Il a précisé qu'il n'a pas réellement eu la chance de les courtiserpuisqu'il est «arrivé assez tardivement dans la course» et que ces élus «s'étaient alors déjà commis auprès de M. Bellavance».

Mario Beaulieu est persuadé que s'il devient chef sous peu, ses nouveaux collègues ne se feront pas tirer l'oreille pour se rangerderrière lui. Il a soutenu que «ces députés ont tous dit qu'ils vont se rallier et faire équipe» dans une pareille éventualité.

Par ailleurs, aucun élu péquiste n'a ouvertement donné sa bénédiction à Mario Beaulieu, une situation de laquelle le principal intéressé ne se formalise guère puisque, selon lui, les politiciens du Parti québécois tiennent présentement leur langue car «ils ne veulent surtout pas s'ingérer dans la campagne bloquiste».

La course connaîtra son dénouement samedi prochain, moment où le nom du nouveau chef sera dévoilé. D'ici là, les quelque 19 000 membres en règle du Bloc pourront participer à un scrutin téléphonique tenu entre mercredi matin et vendredi soir.

L'ancien président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a indiqué qu'il est convaincu d'avoir «d'excellentes chances» de devenir le prochain numéro un de cette formation au terme de ce vote parce que la base souverainiste s'est montrée sensible à ce qui constitue son leitmotiv depuis le début de sa campagne.

«On a beaucoup d'appuis de gens qui veulent voir l'indépendance revenir à l'avant-plan, qui considèrent qu'on est allé au bout de ce qu'on pouvait obtenir avec l'approche attentiste et qui croient qu'il faut maintenant passer davantage à l'offensive», a-t-il expliqué.

L'aspirant chef a ajouté que si jamais il devait encaisser un revers aux mains d'André Bellavance, il ne tournerait pas le dos pour autant à la scène publique.

Il a spécifié qu'en cas de défaite, il serait «très ouvert à l'idée d'être candidat» pour le Bloc québécois à l'occasion du prochain scrutin général.

Il a conclu en disant qu'aux prochaines élections, il entretenait l'espoir que le Bloc «puisse faire élire 30, 40 ou même 50 députés à Ottawa» en misant sur une division du vote fédéraliste.

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