Le député de Lac-Saint-Jean, considéré par plusieurs analystes comme une « révélation » dans cette course, s’est mérité 29% des votes des membres. Martine Ouellet a quant à elle réussi à rallier 13% des voix, trop peu pour forcer la tenue d’un deuxième tour.
« Vous aurez compris que j’aurais souhaité un autre résultat, mais je me présente quand même devant vous la tête haute », a lancé Cloutier en point de presse.
« Quand on s’investit comme on fait, jour et nuit, sept jours sur sept, à faire des milliers de kilomètres, mais aussi à bâtir un mouvement, évidemment que j’étais rempli d’espoir. »
L’air ébranlé, il dit respecter le choix des militants et assure son entière collaboration au nouveau chef. Il espère aussi que les jeunes qui se sont ralliés à lui trouveront leur place au sein du Parti québécois.
« Vous avez tous une place fondamentale à jouer pour la suite des choses », a ajouté le plus jeune candidat de la course.
Cloutier a présenté 84 engagements dans les derniers mois et a réussi à rallier ses collègues Véronique Hivon et François Gendron. Le président des jeunes péquistes Léo Bureau-Blouin a lui aussi rejoint le plus jeune candidat de la course.
Ouellet en mode rassemblement
Martine Ouellet se félicite de la solide campagne d’idées qu’elle a mené. Elle pense que ses propositions trouveront leur place au sein du parti qui a « toujours été de centre-gauche ».
« Je ne me suis pas mis d’attentes, a-t-elle déclaré. Ce qui compte, c’est la campagne d’idées qu’on a mis en place et je pense que ces idées-là vont continuer à vivre. »
Ouellet a rappelé qu’elle était une militante péquiste de longue date et que le parti pourrait toujours compter sur elle. Sur scène, elle avait également salué Pierre Karl Péladeau, qui a eu le courage de faire le saut en politique selon elle.
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