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Dernier blitz électoral à Québec à moins de 24 h du jour du scrutin

Dernier blitz électoral à Québec
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À moins de 24 h du jour du scrutin, le maire sortant Régis Labeaume et le chef de Démocratie Québec, David Lemelin, y vont d'un dernier blitz électoral samedi à Québec.

Le chef d'Équipe Labeaume a participé à un brunch organisé pour les bénévoles dans Saint-Sacrement. Comme il l'a fait pendant toute la campagne électorale, Régis Labeaume a martelé son message au sujet du déficit des régimes de retraite des employés municipaux.

Il dit être en mesure de régler ce dossier à Québec, s'il est élu, et fait valoir que les autres villes emboîteront le pas à celle de Québec. « Il faut cesser de penser que ce n'est pas possible. On est capable de changer les choses et pas seulement à Québec, mais ailleurs », a-t-il plaidé.

« On est capable de prendre le leadership, on est capable de donner un signal que les choses peuvent changer à partir d'ici », a ajouté Régis Labeaume.

Ce dernier estime qu'une révolution s'apprête à déferler sur le Québec en matière de relations de travail. Régis Labeaume s'est par ailleurs félicité du fait que le thème du déficit des régimes de retraite des employés municipaux ait été abordé en fin de campagne à Montréal.

« Toutes les questions qu'on a posées au début de la campagne, sur les déficits des fonds de retraite [...], ben à Montréal, depuis une semaine, ça s'est imposé dans la campagne là-bas. Toute la presse de Montréal est descendue nous voir. Il y a un parti politique à l'Assemblée nationale qui a déposé un projet de loi pour dire : "Ils ont raison" », a dit le maire sortant, faisant référence à un projet de loi déposé par la Coalition avenir Québec.

David Lemelin, un « gars d'équipe »

De son côté, le chef de Démocratie Québec ainsi que des membres de son équipe ont rencontré les représentants de la presse en matinée au Centre Durocher.

Le chef de Démocratie Québec s'est présenté entouré de tous ses candidats. David Lemelin s'est défini comme un « gars d'équipe » et a fait savoir qu'il serait à l'écoute des citoyens, s'il est élu.

« Les électeurs le 3 novembre ont le choix entre un homme seul et une équipe. Démocratie Québec, c'est une équipe, c'est une équipe extraordinaire [...] On est connecté sur les citoyens et on veut travailler pour les citoyens », a dit David Lemelin.

« On lance l'invitation à la population d'appuyer, de donner un mandat fort à Démocratie Québec pour envoyer une équipe à l'Hôtel de Ville », a ajouté le chef de Démocratie Québec.

Ce dernier a également ajouté que les révélations faites sur son passé cette semaine par Le Journal de Québec ne semblent pas avoir dérangé les citoyens qu'il a rencontrés depuis que l'histoire est sortie dans les médias.

David Lemelin s'est par ailleurs dit prêt pour la journée de dimanche. Il garde bon espoir de faire élire des candidats.

Bilan de campagne

Régis Labeaume et David Lemelin ont dressé leur bilan de campagne vendredi. Le maire sortant a martelé que son dossier prioritaire, s'il est élu, sera de régler le déficit des régimes de retraite des employés municipaux.

Régis Labeaume fait d'ailleurs de l'élection de dimanche un référendum sur ce dossier.

David Lemelin a quant à lui affirmé que son parti représente « une solution de rechange hautement crédible » à Équipe Labeaume.

Le chef de Démocratie Québec a répété que s'il est élu, l'harmonie et le respect mutuel reviendront à l'Hôtel de Ville de Québec et dans les relations de travail, envoyant ainsi une critique à peine voilée au maire sortant Régis Labeaume.

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Régis Labeaume en 10 faits saillants
Le 400e (01 of10)
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L’organisation du 400e anniversaire de Québec s’est faite avant l’arrivée de Régis Labeaume, mais le maire a remis le projet sur les rails, en plus de faire faire mousser sa ville comme pas un en 2008. Qui plus est, il a réussi l’après 400e en conservant l’engouement pour la Vieille-Capitale l’année suivante avec, entre autres, l’arrivée du spectacle de Robert Lepage, Le moulin à images, et un spectacle inédit du Cirque du Soleil présenté sous les bretelles de l’autoroute Dufferin.
Le nouvel amphithéâtre(02 of10)
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Selon les propres mots de Régis Labeaume, la construction d’un nouvel amphithéâtre à Québec est l’une de ses plus importantes victoires à la mairie de Québec. Après de moult appels aux gouvernements provincial et fédéral, de nombreux débats sur la loi 204 – incluant une implosion au PQ –, l’arrivée du partenaire Quebecor et le retard dans le chantier causé par la loi 1, qui force l’Autorité des marchés financiers à approuver tous les contrats de plus de 40 M$, l’amphithéâtre est maintenant en construction. Échéancier : 2015. Objectif : ramener une franchise de la LHN à Québec.
Les spectacles d’envergure(03 of10)
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Régis Labeaume a présidé le Festival d’été de Québec en 2003 et 2004. C’est sans doute pour cette raison qu’il accorde autant d’importance aux spectacles de grande envergure qui sont présentés sur les Plaines d’Abraham. En 2008, Céline Dion et Paul McCartney étaient passés par Québec. Ils seront tous les deux de retour cet été. Elton John et Madonna se sont aussi produits sur les Plaines par le passé et une rumeur y amenant les vieux Rolling Stones court toujours.
L’affaire Clotaire Rapaille(04 of10)
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Régis Labeaume ne s’en est pas caché : l’embauche du consultant en marketing Clotaire Rapaille afin de cerner l’image de marque de Québec a été une bourde monumentale. Le contrat de 300 000 $ qui liait la ville à M. Rapaille a été résilié après le constat de faussetés dans le curriculum vitae du faiseur d’image. «C\'est devenu visiblement plus gros que je le pensais. C\'est raté, on est désolé. Voilà», avait indiqué le maire Labeaume en conférence de presse. (credit:PC)
Les fonctionnaires(05 of10)
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Régis Labeaume ne s’est pas fait d’amis chez les fonctionnaires quand il a parlé, en 2010, de l’incompétence de certains employés de la Ville. Depuis, le maire de Québec a fait de la réduction de la fonction publique une priorité. Coupures de postes, réorganisation du travail et même privatisation de certains services font maintenant partie de son vocabulaire.
Les Jeux olympiques(06 of10)
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Régis Labeaume s’était rendu avec le premier ministre Jean Charest à Vancouver, lors des Jeux d’hiver de 2010, pour signaler l’intention de Québec de déposer sa candidature pour les Olympiques de 2022. Mais une évaluation de la Fédération internationale de ski confirme qu’aucune montagne ne possède le dénivelé nécessaire pour accueillir les épreuves de ski alpin. En 2011, Labeaume annonce que Québec ne sera pas candidate aux Jeux de 2022. L’administration se concentre plutôt sur le retour du hockey professionnel… en ne fermant pas la porte à une candidature olympique pour 2026.
Le quatrième maire au monde(07 of10)
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On le sait, Régis Labeaume fait l’envie de bien des villes. À la suite d’un concours international organisé sur l’Internet par la fondation City Mayors, le premier citoyen de Québec est élu quatrième meilleur maire de la planète, derrière les leaders de Bilbao, en Espagne, de Perth, en Australie, et de Jakarta, en Indonésie. (credit:Agence QMI)
Les régimes de retraite(08 of10)
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Comme bien des maires, Régis Labeaume a fait des régimes de retraite son cheval de bataille. «Les politiciens ont étiré l\'élastique trop longtemps et cet élastique pète au visage des contribuables», a résumé le maire Labeaume, qui souhaite que les employés de la Ville paient une partie du déficit. En guerre contre les syndicats, il aimerait bien leur forcer la main, mais le gouvernement péquiste privilégie la voie des négociations. (credit:PC)
Épargné par la CEIC(09 of10)
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Régis Labeaume peut se réjouir : aucune accusation grave de fraude ou de corruption ne pèse sur sa ville. À la Commission Charbonneau, Montréal est mise à mal, mais, pour le moment, la Ville de Québec n’a pas été pointée du doigt. «C\'est sûr qu\'il y a de la collusion quelque part, ça ne se peut pas qu\'il n\'y en ait pas du tout à Québec. Mais ce n\'est pas si évident que ça», a indiqué le maire à Radio-Canada à la fin de 2012. On attend aussi de voir le travail de la procureure de l’UPAC, Cathy Fortin, qui a commencé à étudier le cas de la Vieille-Capitale. (credit:PC)
Domination aux élections(10 of10)
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Le 1er novembre 2009, Régis Labeaume est réélu à la tête de Québec avec une majorité écrasante de 79,7 %. Son équipe remporte 25 des 27 sièges du conseil. En 2007, lors de la partielle pour remplacer la mairesse décédée Andrée Boucher, il avait obtenu 59 % des suffrages. Reste à voir ce qu’il pourra faire en novembre 2013. On sait d’ores et déjà qu’il aura moins de conseillers avec lui, puisqu’il a lui-même fait passer de 27 à 21 le nombre de sièges à l’hôtel de ville. Et on sait aussi que 10 de ses conseillers ne se représenteront pas avec lui.\n (credit:Agence QMI)

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