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Déversement d'eaux usées à Montréal: Le ministre Barrette continuera de boire l'eau du robinet (VIDÉO)

Le ministre Barrette continuera de boire l'eau du robinet (VIDÉO)

QUÉBEC – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ne craint pas l’impact du déversement des eaux usées de Montréal dans le fleuve Saint-Laurent.

«Je vais continuer à boire de l’eau qui vient du robinet sur l’île de Montréal avec le plus grand des plaisirs, ce que je fais déjà abondamment», a promis jeudi le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

«Vous savez, c’est un déversement quasiment homéopathique, a illustré le ministre Barrette. Quand vous regardez la quantité d’eau usée qui est déversée, ça se déverse à un rythme de 12 000 litres à la seconde, et le débit du fleuve c’est 13 millions de litres à la seconde.»

Gaétan Barrette précise toutefois qu'une telle situation n’est pas souhaitable. «Mais la réalité est que ce déversement-là, qui est malheureusement une nécessité, il faut le relativiser, ne serait-ce que par la dilution de la chose.»

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Ce que les maires ont laissé à Montréal
1.Aldis Bernard et les grands parcs(01 of09)
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Maire entre 1873 et 1875, on lui doit le parc La Fontaine, le parc du Mont-Royal, le parc de l’île Sainte-Hélène et le carré Dominion. Outre avoir donné aux Montréalais plusieurs grands parcs, il leur interdit de garder des cochons dans les limites de la municipalité. (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
2.William Workman et l’hôtel de ville(02 of09)
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La construction du magnifique bâtiment du Vieux-Montréal a débuté en 1872 sous la mairie de William Workman. Si certains de ses contemporains le prenaient pour un fou, tant il rêve d’un édifice grandiose, nos contemporains y lisent une certaine mégalomanie. Malheureusement pour lui, c’est son successeur qui, à la fin des travaux en 1878, sera le premier à y exercer ses fonctions officielles. Du bâtiment original, seules les façades extérieures ont survécu après le terrible incendie de 1922. (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
3.Sévère Rivard et l’éclairage urbain(03 of09)
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Maire de 1879 à 1881, mais auparavant président du comité de l’éclairage de la ville de Montréal, c’est sous son leadership que Montréal devient la première ville au Canada à utiliser l’éclairage urbain électrique, en 1878. (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
4.Camilien Houde et les vespasiennes(04 of09)
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Les vespasiennes, ces toilettes publiques pour hommes construites à partir de 1834 en France, font leur apparition à Montréal au début des années 1930. Camilien Houde, qui portait le surnom de « Monsieur Montréal », laissera aussi son nom à ces drôles d’urinoirs : les « camiliennes ». On en retrouve encore quelques-unes aujourd’hui, dont celles du carré Saint-Louis, reconverties en crèmerie.Un extrait de film datant de 1932 sur les camiliennes Excellentes photos des vespasiennes de Montréal (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
5.Sarto Fournier et l’autoroute métropolitaine(05 of09)
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On croit souvent que Jean Drapeau est derrière l’aménagement de cette partie de l’autoroute 40. C’est que Sarto Fournier (1957-1960) a ravi le temps d’un mandat le pouvoir de Drapeau. C’est pourquoi on l’inaugure sous sa mairie. La plus grande réalisation de Fournier? Avoir déposé la candidature de Montréal pour Expo 1967. Pour la petite histoire, Moscou avait d’abord été choisie. Mais comme la ville russe s’est désistée, ce n’est qu’en 1962, alors que Drapeau a récupéré son siège, que Montréal est officiellement sélectionnée! (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
6.Jean Drapeau et le métro(06 of09)
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À Montréal, il fut l’homme de la situation pendant plus de 30 ans. On lui doit le métro, l’aménagement de l’île Sainte-Hélène pour Expo 67, la Place des arts, les jeux olympiques de 1976. On n’a pas aimé son coût, mais que seraient les cartes postales de Montréal sans le stade olympique? (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
7.Jean Doré et le Biodôme(07 of09)
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Aménagé dans l’ancien vélodrome du stade olympique, le Biodôme ouvre ses portes en 1992 dans le cadre du 350e anniversaire de la ville. Le maire Jean Doré (1986-1994) est derrière l’organisation des festivités qui verront aussi l’ouverture du musée Pointe-à-Callière, dans le Vieux-Montréal, et l’aménagement du jardin chinois du Jardin botanique. (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
8.Pierre Bourque et le canal de Lachine(08 of09)
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En 1997, Pierre Bourque (1994-2001) reçoit l’autorisation du gouvernement fédéral de revaloriser le canal de Lachine et y permettre la navigation de plaisance. Le but? Mettre en valeur le passé industriel de la ville. Si la fameuse piste cyclable est déjà ouverte en 1997, le projet de Bourque vient compléter les efforts de Parcs Canada. On attribue souvent à Pierre Bourque l’ouverture du Biodôme. C’est bel et bien le cas, mais «Géranium 1er» était directeur du Jardin botanique lors son ouverture, et non maire de Montréal. (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
9.Gérald Tremblay et le Bixi(09 of09)
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Il est parti en disgrâce et on risque de se souvenir de lui beaucoup plus pour la commission Charbonneau que pour l’implantation des vélos libre-service Bixi. Il faut tout de même le reconnaître, Montréal a de la gueule, pendant l’été, quand le Bixi reprend du service. (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)

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