QUÉBEC - Gilles Duceppe a minimisé mardi le refus de la FTQ d'appuyer le Bloc québécois en vue des prochaines élections fédérales.
«C'est une position que l'on connaissait depuis un an déjà», a affirmé Gilles Duceppe aux côtés de son candidat de Québec, Charles Mordret, choisi par l'exécutif local du parti aux dépens de l'éditeur Michel Brûlé.
Gilles Duceppe a rappelé que le Bloc a raflé la majorité des sièges québécois au scrutin de 2004, année où la FTQ lui avait une première fois refusé son appui.
Du reste, seuls «deux syndicats sur les 37 de la FTQ» ont pris position en faveur du NPD, a fait remarquer Gilles Duceppe.
Le chef du Bloc québécois réagissait à un article du quotidien La Presse paru mardi matin qui affirme que la «plupart» des syndicats affiliés à la FTQ appuiera le NPD au prochain scrutin. La fédération syndicale a appuyé le Bloc québécois à chaque élection depuis 1993, sauf en 2004, année où elle ne s'est pas positionnée.
En fin de journée, la FTQ a publié un communiqué de presse pour préciser les propos de son secrétaire général, Serge Cadieux. «La FTQ se positionne contre les Conservateurs, mais n'appuiera ni le NPD ni aucun autre parti», affirme Serge Cadieux dans le communiqué.
Par ailleurs, Gilles Duceppe a profité de son passage dans la Vieille-Capitale pour présenter dix candidats qui représenteront le Bloc québécois aux élections du 19 octobre. La formation mise fortement sur l'entrepreneur Charles Mordret dans la circonscription de Québec.
Une investiture doit encore avoir lieu dans la circonscription de Louis-Saint-Laurent pour déterminer qui de Ronald Sirard ou Jean Cloutier représentera la formation politique.
Au moment de présenter ses candidats, le chef du Bloc québécois s'est dit très encouragé par la réponse des électeurs sur le terrain depuis qu'il a commencé à faire campagne au mois de juillet. «Beaucoup de gens reviennent au Bloc québécois», a-t-il lancé. De plus, l'arrivée de Pierre Karl Péladeau à la tête du PQ a remis la souveraineté à l'avant-plan, estime-t-il.
Élections fédérales 2015: candidats vedettes au Québec
Éric Girard (Lac-Saint-Louis, PCC)(01 of15)
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Le candidat possède une solide expérience en finances, étant trésorier de la Banque nationale. L'ancien premier ministre du Canada Brian Mulroney a assisté à son investiture. (credit:Facebook)
L'ancienne candidate à la mairie de Montréal sera celle du Parti libéral du Canada dans la circonscription d'Ahuntsic-Cartierville. Les militants libéraux l'ont désignée au troisième tour de scrutin pour affronter la député sortante, Maria Mourani, qui porte désormais les couleurs du NPD. (credit:Daphnée Hacker-B.)
André Bélisle (Bellechasse-Les Etchemins-Lévis, PVC)(03 of15)
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Le président de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique a choisi de se lancer en politique pour dénoncer le bilan conservateur en matière de protection de l'environnement. Il affrontera le conservateur Steven Blaney, qui est député de la circonscription. (credit:Cégep de Trois-Rivières)
Martin Leclerc (Montcalm, NPD)(04 of15)
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Ancien chroniqueur sportif à Radio-Canada, il a aussi été dans le milieu syndicat au Journal de Montréal et correspondant parlementaire à Ottawa. (credit:Facebook)
Réjean Léveillé (Saint-Hyacinthe-Bagot)(05 of15)
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Après Pascale Déry, voilà qu'un autre journaliste de TVA tente sa chance chez les conservateurs. (credit:Facebook)
Pascale Déry (Drummond, PCC)(06 of15)
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L'ex-journaliste de TVA a tenté sa chance dans Mont-Royal, mais a été défaite par Robert Libman. Elle représentera le Parti conservateur dans la circonscription de Drummond, une circonscription «prenable». (credit:Facebook)
Anthony Housefather (Mont-Royal, PLC)(07 of15)
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Anthony Housefather est l'actuel maire de Côte-Saint-Luc. Il tentera de poursuivre dans la lignée du député sortant, Irwin Cotler, élu sans interruption depuis 1999. (credit:Facebook)
Michel Surprenant (Terrebonne-Blainville, PCC)(08 of15)
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Michel Surprenant a fondé l'Association des familles de personnes assassinées ou disparues avec son ami, le sénateur conservateur Pierre-Hugues Boisvenu. (credit:PC)
Le comédien et militant a été élu par acclamation, pour le Parti vert du Canada. Souverainiste convaincu, il croit que le combat environnemental est plus important que la cause de l'indépendance du Québec. (credit:Facebook)
Alain Rayes (Richmond-Arthabaska, PCC)(11 of15)
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Le populaire maire de Victoriaville se présente pour les conservateurs. Il a affirmé vouloir siéger à la table des décisions et ne plus simplement jouer dans les estrades. (credit:Facebook)
Ardent défenseur de la langue française, le comédien Denis Trudel est le porte-parole du mouvement Montréal-Français depuis plusieurs années. Il a été choisi candidat du Bloc québécois en février en vue des élections fédérales. (credit:Capture d'écran)
Maria Mourani (Ahuntsic, NPD)(13 of15)
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Maria Mourani représente le comté montréalais d'Ahuntsic depuis 2006, alors qu'elle avait été élue sous la bannière du Bloc québécois. Elle a été réélue en 2008 et 2011, avant d'être expulsée de la formation souverainiste en septembre 2013 en raison de son opposition à la Charte des valeurs québécoises. Elle se présente sous la bannière du NPD en 2015. (credit:PC)
DÉFAITE - Sue Montgomery (Notre-Dame-de-Grace Westmount, NPD)(14 of15)
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L'ex-journaliste de la Gazette a perdu son investiture dans la circonscription montréalaise, mais n'exclut pas de se représenter en politique. Elle est à l'origine du mot-clic devenu viral en 2014 #BeenRapedNeverReported. (credit:Twitter)
L'ancienne présidente de Femmes autochtones du Canada a décidé de se lancer en politique à la suite du refus du gouvernement Harper de tenir une commission d'enquête sur les femmes autochtones disparues. Elle a brigué l'investiture libérale dans Manicouagan-Côte-Nord, où siège le Métis néodémocrate Jonathan Genest-Jourdain. Elle se joindra à l'École nationale d'administration publique pour la mise en place d'un tout nouveau programme d'études sur l'administration autochtone. (credit:Facebook)
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