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Jean-François Baril fait le point après avoir contracté la COVID-19 pendant les Fêtes

«Au début, la frustration. Pourquoi nous? On a respecté le plus possible, où est-ce qu’elle a pu pogner ça?»
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Facebook/Jean-François Baril

Jean-François Baril a pris la parole par l’entremise de sa page Facebook, ce samedi 2 janvier, pour faire part de son expérience avec la COVID-19, et inciter les gens à demeurer prudents, plus que jamais.

L’animateur a révélé que lui, sa conjointe et leurs enfants âgés de 15 et 17 ans avaient tour à tour contracté le virus durant la période des Fêtes, et ce, même si ces derniers ont limité leurs déplacements et respecté les mesures sanitaires autant que possible dans les semaines précédentes.

Comme ce fut le cas pour plusieurs, Jean-François Baril a expliqué que «l’envie de tricher» avait été forte à la fin de l’année pour festoyer en compagnie de ses proches. Une envie à laquelle sa famille avait finalement été en mesure de résister.

C’est sa conjointe qui a ressenti les premiers symptômes, le soir du 23 décembre, alors qu’ils devaient célébrer son 45e anniversaire.

«Elle sort de sa chambre-bureau avec un affreux mal de tête. Bon, ça doit être le stress qui lâche. Vous savez ce que c’est lorsque les vacances arrivent! Puis, le 24 décembre, congestion et fatigue. Ça ne peut pas être la COVID, on est presque isolés depuis le 17 décembre, particulièrement elle. On n’a pas été en contact avec quelqu’un qui est malade», a-t-il expliqué.

Les choses se sont compliquées le jour de Noël, lorsque les autres membres de la famille ont commencé à ressentir des symptômes similaires.

«Le 25, ça part! Frissons, fatigue, suivi après de la perte du goût et de l’odorat. Par le temps qu’elle prenne rendez-vous pour un test COVID, mon fils débutait ses symptômes. Avant même d’avoir les résultats, c’était mon tour, suivi de ma fille quelques heures plus tard. Au début, la frustration: pourquoi nous? On a respecté le plus possible? Où est-ce qu’elle a pu pogner ça?» s’est-il questionné.

«Puis, après avoir parlé avec la Santé publique, j’ai compris. Il est impossible d’être certain à 100% de ne pas l’attraper, elle est partout. Par contre, les règles sont en place pour ne pas la propager. L’important c’est que je ne l’aie pas transmis à 4 ou 5 personnes, qui eux l’auraient donné à d’autres et dans le temps de le dire on aurait atteint 50 cas à cause de moi.»

Jean-François Baril a conclu en saluant le personnel de la santé publique pour son bon travail, tout en invitant la population à respecter les consignes, et à rester «plates» pour encore quelques mois, n’imaginant pas ce qui aurait pu en être s’ils avaient cédé à la tentation de visiter ses proches pour les fêtes de fin d’année.

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