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La dépendance au porno n'existerait pas selon une étude

La dépendance au porno n'existerait pas
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PeskyMonkey via Getty Images

Accro au porno. Alors que 30% des données transférées sur Internet seraient du contenu pornographique, la notion de dépendance au porno en ligne est de plus en plus répandue. Sorti récemment, le film Don Jon avec Scarlett Johansson, raconte d'ailleurs l'histoire d'un jeune homme qui se dit dépendant à la pornographie.

Pourtant, cette addiction serait un mythe. C'est du moins ce qu'estime David Ley, psychologue à Albuquerque (Nouveau-Mexique). En examinant de près les nombreuses études publiées sur le sujet, il s'est rendu compte que si 37% des études scientifiques expliquent que le fait de regarder de la pornographie à haute fréquence est une dépendance, seuls 27% des articles sur ce sujet s'appuient sur des données réelles.

Pour David Ley, les recherches déjà abouties manquent donc cruellement de preuves, de données statistiques et de rigueur scientifique, ce qui au final met en avant les effets négatifs de la pornographie. Leur erreur? Elles prennent trop souvent des cas isolés pour en faire une généralité. Un véritable camouflet pour les thérapeutes américains qui feraient selon lui leur beurre sur cette nouvelle addiction.

Le porno, vraiment sans danger?

Selon lui, le porno ne provoque pas de troubles majeurs de l'érection ni de modifications dans le cerveau des utilisateurs, comme certaines études peuvent y faire allusion. Et en ce qui concerne la pornographie et les adolescents, pour ce médecin un jeune n'a pas besoin de visionner de la pornographie pour connaître certaines pratiques sexuelles.

Il estime même que la pornographie a ses bons côtés en ce qu'elle offre un "lieu" pour s'exprimer aux personnes souffrant de déviances sexuelles, raison pour laquelle il associe l'essor de la pornographie à la diminution des crimes sexuels. En clair, il est préférable que les malades sexuels assouvissent leurs fantasmes dans un monde virtuel que dans notre société.

D'après les recherches de David Ley et son équipe, les personnes qui se disent "accros au porno" ont souvent un profil relativement similaire. Il s'agirait d'un homme, non-hétérosexuel, a la libido importante, qui recherche de nouvelles sensations et dont les valeurs religieuses vont contre ses désirs. En clair, ce serait un homosexuel issu d'un milieu très conservateur qui ne parviendrait pas à exprimer sa sexualité. Pour lui, la pornographie permettrait alors de compenser l'état émotionnel délétère produit par cette contradiction.

Les psychologues américains vont donc devoir redoubler d'attention, d'autant plus qu'une autre étude publiée récemment, montrait justement que les croyants auraient plus peur que les autres de devenir accro à la pornographie en ligne. Pas de quoi simplifier les diagnostics des psys.

Les bénéfices du sexe sur la santé
Les bénéfices du sexe sur la santé(01 of06)
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Hormis le fait d'être le fun et d'apporter du plaisir, le sexe offre aussi de nombreux bénéfices sur la santé. Découvrez les avantages d'avoir des rapports sexuels de façon régulière... (credit:Alamy)
Le sexe... éloigne la maladie(02 of06)
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Selon l'université de Wilkes, faire l'amour deux fois par semaine libère un anticorps appelé immunoglobuline A or IgA, qui aide à protéger contre le corps contre les infections et les maladies. D'autres recherches suggèrent également que de fréquentes éjaculations (au moins cinq fois par semaine) chez l'homme réduisent le risque de développer, plus tard, un cancer de la prostate. Lisez le British Journal of Urology International à ce sujet (en anglais). (credit:Alamy)
Le sexe... fait brûler des calories(03 of06)
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Cela ne prend pas un expert pour deviner que de faire l'amour de façon énergique revient à faire de l'exercice. Ainsi, une session de trente minutes d'actions sous (ou sur) les draps brûle environ 85 calories.Si vous faites le calcul, après des sessions comptabilisant un total de 42 heures, vous pourriez brûler 3,570 calories, ce qui équivaut à une livre. En ayant un rapport sexuel trois fois par semaine pendant un an, vous pourriez brûler l'equivalent de cinq livres par année. Oubliée, la diète! (credit:Alamy)
Le sexe... soulage la douleur(04 of06)
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Pendant le rapport sexuel, une hormone appelée oxytocine est libérée lors de l'orgasme; elle accroît le niveau d'endorphines qui agissent comme un antidouleur naturel. Et le corps peut se relâcher. De nombreuses personnes constatent ainsi que leurs maux et douleurs (maux de tête, crampes, etc.) disparaissent ou s'améliorent après un rapport sexuel. (credit:Alamy)
Le sexe... aide à combattre la dépression(05 of06)
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Les femmes qui ont des orgasmes régulièrement sont généralement plus relaxes, moins déprimées, et physiquement et émotionnellement plus satisfaites. Le sexe aide aussi à mieux s'endormir et relâche la tension nerveuse en produisant, dans le cerveau, de la sérotonine - qui contrôle l'humeur et que l'on trouve également dans les antidépresseurs. (credit:Alamy)
Le sexe... vous garde jeune(06 of06)
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Faire l'amour régulièrement libère donc une pléthore d'hormones dans le corps, appelées «Les hormones du bonheur». Et elles contiennent de la testostérone. Avec l'âge, le niveau de testostérone diminue. Ainsi, de nombreux rapports sexuels assurent un bon niveau de testostérone dans le corps. Cette hormone joue un rôle important: elle garde les os et les muscles en santé, sans oublier l'aspect jeune de la peau. Chez les femmes, les rapports sexuels réguliers favorisent la bonne santé du plancher pelvien et réduit ainsi les risques d'incontinence lié à l'âge. (credit:Alamy)
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