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La LNH contrainte de fournir ses données sur les commotions

La LNH devra fournir ses données sur les commotions
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Aksonov via Getty Images
View of professional ice hockey goalie during game in indoor arena full of spectator

La juge Susan Nelson de la Cour fédérale américaine somme la Ligue nationale de hockey de rendre disponibles pour les avocats de l'Association des joueurs l'ensemble des données concernant les blessures et les commotions cérébrales.

Environ 80 anciens joueurs, dont Bernie Nicholls, Gary Leeman et Butch Goring, ont entamé une poursuite légale contre la LNH afin d'être compensés pour les traumatismes et les problèmes cognitifs permanents liés à ces blessures.

Ils blâment la ligue d'avoir manqué à son devoir de protéger les joueurs tout en profitant financièrement de la violence présente au hockey.

De son côté, la LNH prétendait que les joueurs auraient pu lire des résultats de recherche et des articles de journaux afin de tirer leurs conclusions.

Au final, la juge a partiellement tranché en faveur de l'Association des joueurs.

Tout en exigeant que la ligue et ses équipes fournissent leurs informations (rapports internes, études, analyses et banques de données), les noms des joueurs visés en seront rayés et il sera interdit aux avocats de la poursuite de tenter de les révéler de quelque façon que ce soit.

Depuis 2006, la LNH a compilé des séquences vidéo illustrant les cas de joueurs ayant encaissé des coups à la tête. Copies de ces documents devront aussi être fournies.

Rappelons que cette poursuite de la part des anciens joueurs de la LNH a été intentée en novembre 2013 après qu'un jugement ait permis de verser plus de 700 millions de dollars US à 4500 anciens joueurs de la Ligue nationale de football (NFL) à la suite d'une plainte similaire.

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Commotion cérébrale: les étapes du retour
Cesser la compétition et prendre du repos(01 of06)
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C'est la première étape pour récupérer d'une commotion cérébrale, selon le Dr Greg Wells, qui travaille auprès des athlètes d'élite. Et il faut parfois beaucoup de persuasion pour forcer les athlètes à cesser leurs activités. (credit:Shutterstock)
Reposer le corps et la tête(02 of06)
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Être au repos ne veut pas dire rester devant la télévision toute la journée. «C'est aussi un repos mental, explique le Dr Wells. Il faut éviter les écrans, que ce soit ceux des télévisions, des téléphones -- même lire peut-être difficile. Les écrans vont vous éblouir 30 fois par seconde, ce qui est loin d'être un repos pour le cerveau.»
L'exercice léger(03 of06)
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Lorsque les symptômes se sont dissipés depuis au moins 10 jours, il est temps de recommencer les exercices légers, par exemple la marche. (credit:Shutterstock)
Exercice intense(04 of06)
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Lorsque les exercices légers ne se sont pas traduits par une recrudescence des symptômes - nausées, maux de tête, étourdissements -- une activité physique plus intense peut commencer. (credit:Shutterstock)
Simulation de compétition(05 of06)
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Pour toute personne qui se remet d'une commotion cérébrale, retoruner immédiatement à la compétition serait trop rapide. Selon le Dr Wells, il faut simuler les conditions d'une compétition, avec tout ce qu'elle implique d'adrénaline et de capacités physiques. (credit:Shutterstock)
Le retour à la compétition(06 of06)
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Une fois toutes les étapes complétées, et que les symptômes ne sont pas revenus, c'est l'heure du retour. Et le fait de ne pas avoir brûlé d'étapes, comme dans le cas d'Alexandre Despatie, est un meilleur gage du sérieux de l'athlète à bien performer. (credit:Shutterstock)

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