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La NFL va consacrer 100 M $ de plus à lutter contre les blessures à la tête

La NFL va consacrer 100 M $ de plus à lutter contre les blessures à la tête

NEW YORK — La NFL prévoit consacrer 100 M $ de plus à developper de nouvelles technologies et à soutenir davantage la recherche médicale liée au fléau des blessures à la tête.

Le commissaire Roger Goodell a annoncé l'initiative 'Play Smart. Play Safe.' dans une lettre ouverte, mercredi.

«En ce qui concerne les blessures à la tête, je ne suis pas satisfait, et les propriétaires des 32 équipes ne le sont pas non plus, écrit-il. Nous pouvons et nous allons faire mieux.»

Dans le cadre de cette initiative, 60 M $ iront au développement de technologies, comme de meilleurs casques, et 40 M $ iront à la recherche médicale.

Quatre aspects seront mis de l'avant: la protection des joueurs, la technologie avancée, la recherche médicale et le partage des progrès avec le public.

La NFL et ses partenaires consacraient déjà 100 M $ à la recherche et au développement technologique.

Malgré cela, la ligue a été sévèrement critiquée pour sa gestion des blessures à la tête. Une entente a été conclue pour que le circuit paye environ un milliard $ à plus de 20 000 joueurs à la retraite, au fil de 65 ans.

Goodell écrit que la NFL «a fait de grands progrès au niveau de la santé et de la sécurité. Nous avons modifié des règlements, encouragé des percées dans l'équipement, amélioré les protocoles et les soins et changé la façon dont nous enseignons le football.»

«À juste titre, les commotions cérébrales prennent beaucoup de place dans l'espace public - comment elles surviennent, comment peut-on les prévenir et que savons-nous sur leur impact à long terme.»

Dans le cadre de 'Play Smart. Play Safe.', la NFL va établir un comité consultatif scientifique et indépendant, qui inclura des médecins, des scientifiques et des cliniciens, pour «soutenir les meilleures propositions pour de la recherche scientifique sur les commotions, les blessures à la tête et leurs effets à long terme», écrit Goodell.

Le commissaire a aussi mis l'emphase sur le besoin d'être transparent.

«Nous savons que certains sont méfiants vis-à-vis notre travail dans ce domaine. C'est pourquoi le processus et le résultats de nos travaux seront partagés avec la communauté médicale et le grand public», écrit Goodell.

Notant la hausse dans les cas rapportés de commotion en 2015 - liée en partie à de nouveaux règlements, des protocoles élargis et de nouvelles technologies, Goodell estime que «davantage de tests, d'autodéclarations et de données amèneront des mesures préventives de plus en plus fiables. C'est un changement de culture important pour nous tous.»

VOIR AUSSI:

Commotion cérébrale: les étapes du retour
Cesser la compétition et prendre du repos(01 of06)
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C'est la première étape pour récupérer d'une commotion cérébrale, selon le Dr Greg Wells, qui travaille auprès des athlètes d'élite. Et il faut parfois beaucoup de persuasion pour forcer les athlètes à cesser leurs activités. (credit:Shutterstock)
Reposer le corps et la tête(02 of06)
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Être au repos ne veut pas dire rester devant la télévision toute la journée. «C'est aussi un repos mental, explique le Dr Wells. Il faut éviter les écrans, que ce soit ceux des télévisions, des téléphones -- même lire peut-être difficile. Les écrans vont vous éblouir 30 fois par seconde, ce qui est loin d'être un repos pour le cerveau.»
L'exercice léger(03 of06)
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Lorsque les symptômes se sont dissipés depuis au moins 10 jours, il est temps de recommencer les exercices légers, par exemple la marche. (credit:Shutterstock)
Exercice intense(04 of06)
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Lorsque les exercices légers ne se sont pas traduits par une recrudescence des symptômes - nausées, maux de tête, étourdissements -- une activité physique plus intense peut commencer. (credit:Shutterstock)
Simulation de compétition(05 of06)
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Pour toute personne qui se remet d'une commotion cérébrale, retoruner immédiatement à la compétition serait trop rapide. Selon le Dr Wells, il faut simuler les conditions d'une compétition, avec tout ce qu'elle implique d'adrénaline et de capacités physiques. (credit:Shutterstock)
Le retour à la compétition(06 of06)
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Une fois toutes les étapes complétées, et que les symptômes ne sont pas revenus, c'est l'heure du retour. Et le fait de ne pas avoir brûlé d'étapes, comme dans le cas d'Alexandre Despatie, est un meilleur gage du sérieux de l'athlète à bien performer. (credit:Shutterstock)

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