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Le cas d'un Canadien souligne le problème de la provenance des organes en Chine

Le cas d'un Canadien souligne le problème de la provenance des organes en Chine
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Peter Dazeley via Getty Images
Surgeon with human organ for transplant

Un patient canadien ayant subi une greffe de rein après avoir attendu seulement trois jours durant une récente visite en Chine a immédiatement sonné l'alarme du côté des chirurgiens de la Transplantation Society, un organisme non gouvernemental établi à Montréal.

La rapidité du processus semble en effet indiquer que l'organe provenait du corps d'un prisonnier exécuté par les autorités chinoises et ce cas a ravivé les doutes de plusieurs médecins concernant la promesse de Pékin de mettre un frein à cette pratique controversée.

Le recours à des organes de détenus exécutés est condamné par l'Organisation mondiale de la santé et d'autres organisations qui s'inquiètent des abus qu'il pourrait engendrer et craignent qu'il n'encourage les exécutions.

Pékin a officiellement renoncé à cette pratique en janvier 2015. Certains médecins étrangers ayant séjourné en Chine soutiennent que les autorités chinoises se comportent de manière plus responsable dans ce dossier alors que d'autres observateurs leur reprochent de ne pas avoir fait assez pour prouver qu'elles respectaient leur engagement.

Le gouvernement chinois a essayé de présenter la décision de la Transplantation Society de tenir son assemblée annuelle à Hong Kong plus tôt en août comme la preuve que l'organisme approuve son programme de transplantation.

Le président de la Transplantation Society, le Dr Philip O'Connell, a toutefois rejeté cette idée, même s'il concède que certaines réformes semblent avoir été effectuées avec succès.

"Nous sommes conscients que cela ne changera pas en un jour, a déclaré le Dr O'Connell. Ils ne vont pas passer d'un système corrompu qui utilisait les organes de prisonniers exécutés et exigeait de l'argent pour ces organes à un système complètement ouvert, transparent et éthique."

En entrevue avec l'Associated Press, le Dr Huang Jiefu, qui dirige le programme supervisant les transplantations dans les hôpitaux chinois, s'est dit convaincu que les établissements sous sa supervision se tournaient de plus en plus vers le don d'organe, tout en reconnaissant qu'il restait encore beaucoup de travail à faire.

Selon le Dr Huang, les autorités chinoises doivent notamment lutter contre le trafic d'organes, réglementer davantage la manière dont les hôpitaux se procurent les organes et former plus de médecins pouvant effectuer ce type de chirurgie.

Pour ce qui est du patient canadien, la Transplantation Society a été mise au courant peu de temps après son retour au pays puisque le greffé a informé ses médecins qu'il avait payé pour un organe et leur a demandé de faire le suivi de l'opération.

L'organisme a envoyé une lettre au Dr Huang Jiefu afin de réclamer une enquête sur cette affaire. Les autorités chinoises ont par la suite révoqué les permis du chirurgien et de l'hôpital concernés, en plus d'ouvrir une enquête criminelle.

"Les seules personnes qui peuvent changer la situation en Chine, ce sont les Chinois eux-mêmes, a indiqué le Dr Philip O'Connell. Ce que nous essayons de faire, c'est de repérer les partisans d'une réforme et de les encourager à aller de l'avant."

VOIR AUSSI:

Ces aliments qui ressemblent à nos organes (et qui sont bons pour eux)
Les noix et le cerveau(01 of12)
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C’est assez rigolo à constater: les plis et les rides de la noix rappellent étrangement notre cervelle et ses hémisphères gauche et droit – pas étonnant donc qu’elles soient surnommées "la nourriture du cerveau", compte tenu de leur teneur super élevée en Oméga 3. Mangez-donc des noix et vous lutterez contre l’effet "cerveaulent" – sachez que les mignonnes détruisent les plaques protéiniques associées à la maladie d’Alzeimer, également.
L'avocat et l'utérus(02 of12)
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Et en plus, j’adore ça. Non mais franchement, à un utérus l’avocat ne ressemble-t-il pas? Il se trouve justement que ce fruit est idéal pour la santé reproductive, compte tenu de l’acide folique qu’il contient ma foi. Soyez prévenus: une nana qui becte un avocado une fois par semaine au moins équilibre non seulement ses hormones, mais prévient également le cancer de l’ovaire et du col de l’utérus.
La tomate et le coeur(03 of12)
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Lorsque l’on coupe une tomate bien rouge en deux, on peut remarquer qu’elle ressemble à la structure d’un cœur bienheureux: or, la lycopène qu’elle contient réduit le risque de maladies cardiaques – associée avec un peu de BON gras (de l’huile d’olive, des amandes, du saumon ou de l’avocat,) elle stimule l’absorption de la fameuse lycopène de presque 10 fois.
Le céleri et les os(04 of12)
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Ses longues tigasses ressemblent bel et bien à nos os. Source de silicium (ce composant qui fait partie de la structure moléculaire donnant aux os une force incroyable) le céleri contient également du sodium, comme 23% des os. Une carence en sodium par l’alimentation conduit le corps à tirer le dit sodium directement de nos os – ce qui les affaiblit et les rend plus ramollos.
Les carottes et l'oeil(05 of12)
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Lorsque l’on tranche une carotte en rondelles, on découvre sa ressemblance avec nos yeux. Comme tous les autres aliments riches en bêta-carotène, le légume de Bugs Bunny est bourré de vitamines et d’anti-oxydants. Or, la bêta-carotène contribue à lutter contre la dégénérescence maculaire, principale cause de baisse de la vision chez nos amis les grand-parents. Elles aident également à réduire les cataractes et leur développement.
La patate douce et le pancréas(06 of12)
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Ma foi, la patate-douce ressemble étrangement au pancréas. En assurant son bon fonctionnement, sa bêta-carotène (oui, comme dans la carotte et tous les autres aliments rouges/orangé génialissimes pour s’assurer une santé d’enfant) protège le pancréas via ses antioxydants. Elle contribue aussi a rééquilibrer l’indice glycémique des diabétiques, tout en luttant contre les risques de cancer et de vieillissement.
Les agrumes et les seins(07 of12)
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L’orange fait penser aux jolies glandes mammaires de la féminité, elle est effectivement bénéfique pour le mouvement de la lymphe, de nos loches et de leur santé. Quant au pamplemousse, ses limonoïdes inhibent ce qui peut affecter les cellules mammaires humaines, comme le développement du cancer du sein.
Le raisin et les poumons(08 of12)
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C’est bien aux alvéoles des poumons que la grappe de raisin fait penser – ces structures situées aux extrémités des bronchioles et qui des poumons jusqu’au sang permettent à l’oxygène de circuler.
Les amandes et les yeux(09 of12)
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Comme la carotte tranchée, c’est aux contours de l’œil humain que sa forme allongée ressemble bel et bien – pas étonnant du coup que l’on parle d’yeux "en amandes". Riche en sélénium (cet antioxydant qui réduit le taux de cholestérol dans le sang,) l’amande est une excellente source d’acides gras mono-insaturés, également: idéaux pour la santé des cheveux et de la peau, ils réduisent aussi les cernes et le processus de vieillissement.
Le gingembre et l'estomac(10 of12)
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C’est à l’estomac que la racine de gingembre fait penser et faciliter la digestion est l’un de ses plus grands bienfaits. Pendant plus de 2000 ans, les Chinois l’utilisaient pour calmer l’estomac et guérir les nausées.
Les haricots secs et les reins(11 of12)
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Connus pour maintenir les fonctions rénales, ne trouvez-vous donc pas qu’ils y ressemblent justement pas mal?
La banane et le sourire(12 of12)
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Ok, le sourire lui-même n’est pas un organe – mais ce fruit contient une protéine appelée tryptophane. Une fois digérée, le dit tryptophane se transforme en sérotonine, ce fameux neurotransmetteur dont le taux élevé est synonyme de bonne humeur.La banane ne ressemble pas non plus à un sexe masculin pour rien: la force musculaire et la production d’hormones sexuelles sont en partie dus au potassium qu’elle contient.

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