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Le député Éric Caire veut savoir où Boisclair s'approvisionnait en cocaïne

Éric Caire veut savoir où Boisclair s'approvisionnait en cocaïne
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QUÉBEC - Le député de la Coalition avenir Québec (CAQ) Jacques Duchesneau a refusé de se rétracter, jeudi, à la suite d'allégations sur la consommation de cocaïne de l'ex-chef Parti québécois André Boisclair.

M. Duchesneau a répété que M. Boisclair, maintenant délégué général du Québec à New York, doit faire la lumière sur une promesse de subvention de 2,6 millions $, faite quatre jours avant les élections d'avril 2003, pour un projet de rénovation d'une église à Montréal.

«Je ne me rétracte pas, je garde mon droit de poser des questions, et on veut obtenir des réponses», a-t-il dit.

M. Duchesneau en a rajouté, jeudi, en demandant cette fois à quelle source s'approvisionnait M. Boisclair lorsqu'il consommait de la cocaïne.

«Mais où achetait-il sa drogue en 2003, lorsqu’il était ministre? Où? Société des alcools du Québec?», a-t-il demandé, moqueur.

M. Duchesneau a rappelé que l'entreprise de construction LM Sauvé, promoteur du projet de rénovation, appartenait à un ami de M. Boisclair, Paul Sauvé, qui a ensuite affirmé qu'elle avait été infiltrée par les Hells Angels, en 2006.

«Mais est-ce que c'est seulement M. Sauvé qui lui a fait le contact avec les Hells? Je ne le sais pas. On va poser des questions», a-t-il dit.

Le député caquiste a soulevé la colère de l'ex-chef péquiste, mercredi, en établissant un lien entre sa consommation de cocaïne passée et sa décision de soutenir financièrement la rénovation de l'église St. James.

Malgré une demande auprès de son avocat, il n'a pas été possible de savoir, jeudi, si M. Boisclair déposera une poursuite après le refus de M. Duchesneau de se rétracter.

Lors d'un point de presse en compagnie de son chef, François Legault, M. Duchesneau a insisté sur l'importance que M. Boisclair soit entendu publiquement afin de dissiper l'hypothèse qu'il aurait pu être forcé d'accorder une subvention à une entreprise infiltrée par le crime organisé.

«Est-ce que M. Boisclair a eu des pressions indues pour donner, a-t-il laissé tomber. Parce que c'est inhabituel. Demandez à d’anciens ministres ou des gens qui ont plus d’expérience que moi, ça ne se fait pas, à quatre jours d’une élection, d’émettre une subvention comme celle-là. Donc, c'est une question légitime.»

Lors de la course à la direction du PQ, en 2005, M. Boisclair a admis avoir consommé de la cocaïne, un sujet qui avait plombé sa campagne sans toutefois l'empêcher d'être élu chef.

M. Legault a exprimé jeudi sa confiance envers le jugement de M. Duchesneau et il a dénoncé le geste de M. Boisclair, pour qui il a fait campagne lors de l'élection de 2007, alors qu'il était député du PQ.

«Jacques Duchesneau a posé des questions, a-t-il dit. La vérité finit toujours par se savoir, mais ce sont des questions pertinentes.»

M. Legault a refusé toutes les questions concernant la campagne électorale qu'il a faite aux côtés de M. Boisclair, deux ans après qu'il eut avoué sa consommation de drogue.

Le chef caquiste a répété qu'avoir su que M. Boisclair avait promis une subvention à un ami aussi près d'une échéance électorale, la situation aurait été différente.

«Je l’aurais dénoncée, je ne l’aurais pas acceptée, a-t-il dit. (...) Je ne savais pas qu’André Boisclair avait donné une subvention de 2,6 millions $ à un ami personnel.»

Le PQ s'est empressé de faire circuler une lettre signée par M. Legault à l'époque où il était ministre de la Santé, dans laquelle, deux semaines avant le scrutin de 2003, il autorisait la confection de plans et devis d'un projet de 14 millions $.

Le chef caquiste a rejeté les questions sur ce sujet aussi, en faisant valoir que le projet ne bénéficiait pas à un proche, comme dans le cas de M. Boisclair qui aurait indirectement favorisé l'entreprise de son ami Paul Sauvé.

«Je n’ai jamais donné d’argent du gouvernement à un ami», a-t-il dit.

En Chambre, M. Legault a réclamé en vain que Mme Marois condamne la décision de M. Boisclair. Pour mettre en perspective les attaques de M. Duchesneau, M. Legault a rappelé que Mme Marois avait elle-même déjà évoqué les frasques de M. Boisclair, durant la course à la direction de 2005 où elle l'affrontait.

«On se souvient tous que la première ministre, durant la course au leadership, a tenu à peu près les mêmes propos que le député de Saint-Jérôme, a-t-il dit. On se souvient tous de sa phrase assassine: 'Il faut être inattaquable'».

Alors que le chef caquiste réclamait, tout comme M. Duchesneau la veille, la suspension temporaire de M. Boisclair pour faire la lumière sur la promesse de subvention, le ministre des Relations internationales, Jean-François Lisée, a minimisé la valeur de l'engagement.

«Nous pourrions présenter ici des lettres de plusieurs ministres, de l’ancien premier ministre Jean Charest, dans les jours qui précèdent le déclenchement d’une élection, où ils indiquent qu’un certain nombre de dossiers qui étaient pendants sont admissibles», a-t-il dit.

Plus tôt, le député libéral Robert Poëti a déclaré qu'une commission parlementaire pourrait entendre M. Boisclair concernant la subvention.

«Qu'il vienne s'expliquer à l'Assemblée nationale. Il nous représente à New York, qu'il vienne en commission parlementaire, qu'il vienne nous expliquer ça ou minimalement qu'il vous l'explique aux médias», a-t-il dit.

Sans préciser le forum, M. Duchesneau a lui aussi pressé M. Boisclair de répondre publiquement aux questions.

«Je pense que c'est notre droit le plus légitime, quand on est un parlementaire, de poser des questions, a-t-il dit. Que M. Boisclair vienne répondre!»

À New York, jeudi, un porte-parole de M. Boisclair a indiqué qu'il n'accordait aucune entrevue.

INOLTRE SU HUFFPOST

La commission Charbonneau en bref
Tony Accurso(01 of75)
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Premier témoin de l\'automne 2014, Tony Accurso se défend d\'avoir eu des liens avec le crime organisé, mais affirme avoir remis 250 000$ à Jacques Duchesneau. Une photo le montrant avec Jean Charest fait aussi réagir.. (credit:CEIC)
Violette Trépanier(02 of75)
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L\'ex-responsable du financement du PLQ de 2001 à 2013, Violette Trépanier, se défend et assure avoir été flouée. Elle affirme que les firmes de génie qui ont eu recours à des prête-noms ou à de la fausse facturation pour financer leurs dons au PLQ l\'ont fait à son insu. (credit:CEIC)
Nathalie Normandeau(03 of75)
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«Il n\'y a jamais eu de contrats en échange de financement politique», affirme l\'ex-ministre libérale Nathalie Normandeau. À la suite de sa comparution, elle présentera par ailleurs quatre recommandations à la commission Charbonneau. (credit:CEIC)
Marc-Yvan Côté(04 of75)
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Marc-Yvan Côté a reconnu l\'existence du financement sectoriel au Parti libéral du Québec, de même que le fait que des employés avaient pu être remboursés par leur entreprise pour des dons au PLQ. Selon l\'ancien ministre libéral, interdire le financement d\'entreprise a été une erreur. (credit:CEIC)
François Beaudry(05 of75)
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Le ministère des Transports du Québec avait été mis au parfum dès 2002-2003 par une taupe de l\'existence d\'un vaste stratagème de collusion impliquant des entrepreneurs de la grande région de Montréal, a rappelé François Beaudry, un ancien du MTQ qui s\'était déjà longuement confié à l\'émission Enquête.
Florent Gagné(06 of75)
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L\'ancien sous-ministre estime que les critiques adressées au MTQ quant à son manque de vigueur dans la lutte à la collusion au fil des ans sont injustes. (credit:CEIC)
Paul-André Fournier(07 of75)
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L\'ex-directeur des travaux pour le MTQ à Montréal admet, à la suite de son subordonné Claude Paquet, avoir négocié avec les plus bas soumissionnaires pour deux contrats accordés dans le dossier de la réfection du rond-point l\'Acadie afin d\'obtenir des réductions de prix, à la demande du sous-ministre adjoint Liguori Hinse, voire du sous-ministre. (credit:CEIC)
Robert Marcil(08 of75)
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L\'ex-employé de la Ville de Montréal Robert Marcil a plaidé coupable d\'infractions déontologiques devant le comité de discipline de l\'Ordre des ingénieurs. Il avait témoigné devant la CEIC en février et avait reconnu son «manque de jugement». (credit:CEIC)
Claude Paquet(09 of75)
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L\'ancien chef de service des projets à la direction territoriale de Montréal du ministère des Transports du Québec a contrevenu aux règles du MTQ dans le dossier de la réfection du rond-point L\'Acadie, évoqué par Lino Zambito devant la commission Charbonneau. (credit:CEIC)
Jocelyn Dupuis(10 of75)
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L\'ex-secrétaire du conseil exécutif de la FTQ-Construction, Alain Pigeon, soutient que la haute direction était bien au fait des dépenses extravagantes de son ex-directeur général, Jocelyn Dupuis, et fermait les yeux car les sommes réclamées en trop «allaient au bien-être des travailleurs» de la centrale. (credit:CEIC)
Guy Desrosiers(11 of75)
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La perte d\'expertise au ministère des Transports du Québec et son recours massif aux firmes de génie dans les années 2000 ont eu pour conséquence que le MTQ n\'arrivait plus à assurer un véritable suivi de ses travaux, et donc à contrôler leurs coûts, a fait ressortir l\'\'enquêteur de la commission Guy Desrosiers.
Serge Daunais(12 of75)
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Le directeur général de Pavages Maska admet qu\'il y a eu de la collusion dans le pavage par le passé et que des entreprises s\'entendent encore pour ne pas empiéter sur leurs territoires respectifs.
Nicolas Hains(13 of75)
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L\'ingénieur Nicolas Hains a dressé un portrait critique de son passage comme estimateur au bureau de Montréal de Construction DJL devant la commission Charbonneau. (credit:CEIC)
Marcel Roireau(14 of75)
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Le président de l\'entreprise DJL nie avec véhémence avoir fait de la collusion avec Sintra pour se partager le marché du pavage au Québec et soutient que si DJL est plus présente dans certaines régions, et moins ailleurs, c\'est uniquement en fonction d\'occasions d\'affaires. (credit:CEIC)
Normand Bédard(15 of75)
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L\'ex-président de Sintra reconnaît avoir fait de la collusion pour se partager des contrats de pavage, notamment ceux attribués par le ministère des Transports du Québec dès les années 1980. (credit:CEIC)
Joe Borsellino(16 of75)
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L\'ex-dirigeant de Garnier, Joe Borsellino, avait des relations personnelles et professionnelles avec le clan Rizzuto, ont révélé des écoutes électroniques.
Martin Cloutier(17 of75)
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Le chef de service à l\'Agence du revenu du Québec estime que la fausse facturation des entreprises et les travailleurs au noir entraînent des pertes fiscales de 3,5 milliards de dollars par année pour Québec.
Bernard « Rambo » Gauthier (18 of75)
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Le représentant du local 791 des opérateurs de machinerie lourde pour la Côte-Nord a dû admettre qu\'il a avait fait appel à l\'intimidation pour arriver à ses fins dans le cadre des travaux pour la centrale hydroélectrique La Romaine.\n\nSon supérieur immédiat, le directeur général du local 791, Bernard Girard, l\'avait rencontré dans ses premières années pour discuter de son « agressivité ».
Marcel Pouliot(19 of75)
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L\'entrepreneur de l\'Estrie a raconté à la commission ses déboires récents sur le chantier de La Romaine, un cocktail fait de mauvaises surprises, de tensions avec Bernard Gauthier et de bris mystérieux d\'équipements coûteux. (credit:Agence QMI)
Pierre Laprise(20 of75)
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Le chantier de La Romaine sur la Côte-Nord s\'est révélé un véritable calvaire pour l\'entreprise FGL du Saguenay. Bris d\'équipements à répétition, embauche à la merci de Bernard « Rambo » Gauthier, travailleurs intoxiqués... du jamais vu en 25 ans selon Pierre Laprise.
Jean-François Sabourin(21 of75)
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L\'enquêteur Sabourin, qui a rencontré près d\'une centaine de témoins dans la région entre 2009 et 2011, a expliqué que Bernard « Rambo » Gauthier avait la volonté de contrôler l\'embauche pour le chantier de La Romaine.
Normand Pedneault(22 of75)
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L\'entrepreneur du Saguenay a raconté comment ses frères ont été molestés, après qu\'il ait refusé de plier devant les exigences du représentant du local AMI Michel Bézeau et de Bernard « Rambo » Gauthier, représentant du 791. Ils demandaient le renvoi de ses travailleurs du Saguenay en échange de ses hommes. M. Pedneault a éclaté en larmes en racontant cet épisode.
Daniel Gagné(23 of75)
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Daniel Gagné a révélé avoir appris en mars 2010 que la FIPOE (syndicat des électriciens, FTQ-Construction) aurait conclu des ententes secrètes avec deux poids lourds de l\'International, soit Gérard Cyr, le puissant gérant d\'affaires du local 144 (tuyauteurs), et Donald Fortin, directeur général de la centrale syndicale.
Rock Savard(24 of75)
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L\'entrepreneur du Saguenay Rock Savard a raconté à la CEIC comment il a été contraint d\'acheter la paix sur un chantier de la Côte-Nord en concluant une entente avec les représentants locaux de la FTQ-Construction, Bernard « Rambo » Gauthier et Michel Bézeau.
Serge Larouche(25 of75)
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L\'entreprise Ganotec a versé environ 1,2 million de dollars entre 2000 et 2006 à Gérard Cyr, alors président du CPQMC-International et patron du local 144, selon le témoignage de son PDG Serge Larouche.
Paul Faulkner(26 of75)
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La commission Charbonneau a fait le point sur le fonctionnement de l\'International avec le directeur général du Conseil provincial du Qc des métiers de la construction.
Michel Comeau(27 of75)
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L\'enquêteur Michel Comeau a rapporté que plusieurs grutiers québécois ont été payés à ne rien faire sur le chantier de la centrale de Péribonka. \n\nIl a rencontré quelque 70 personnes en un an afin de prendre la mesure de la discrimination sur les chantiers et de la violence qui y règne.
Jacques Sainte-Marie(28 of75)
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Le chantier d\'Hydro-Québec à Péribonka aurait été un véritable calvaire pour l\'entreprise allemande Bauer, ce qui aurait entraîné des coûts supplémentaires de plus de 4 M$ indemnisés par la société d\'État.\n\nSelon Jacques Sainte-Marie, ex-directeur de projet pour Bauer, les doléances des délégués syndicaux étaient constantes, surtout sur le partage des tâches, avec, en arrière-plan, la volonté de « faire sortir les étrangers du chantier ».
Eugène Arsenault(29 of75)
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Eugène Arsenault, dont le nom est ressorti en marge des allégations portées par Serge Larouche contre le syndicaliste Gérard Cyr, a confirmé que le PDG de Ganotec lui avait confié en 2005 que Léopold Gagnon, alors patron de l\'entreprise, versait de l\'argent comptant au président de l\'International.
Michel Arsenault(30 of75)
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L\'ex-président de la FTQ a défendu son intégrité, assurant que les choix qui avaient été faits étaient les bons pour l\'économie québécoise. Il a nié les allégations de Ken Pereira, notamment celle voulant qu\'un Italien lui ait proposé 300 000$ pour le dossier Carboneutre. Il a aussi nié avoir donné un traitement particulier aux dossiers de Jocelyn Dupuis. Il a cependant été questionné longuement sur son amitié avec Tony Accurso, entre autres sur un cadeau luxueux que ce dernier a remis à sa femme. (credit:CEIC)
Jean Lavallée(31 of75)
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L\'ex-président de la FTQ-Construction Jean Lavallée nie avoir fait des démarches auprès du PQ, au printemps 2009, afin de le convaincre de ne pas appuyer la tenue d\'une commission d\'enquête sur l\'industrie de la construction. L\'écoute électronique d\'une conversation entre lui et l\'ex-président de la FTQ Michel Arsenault laisse toutefois croire à l\'existence d\'un «deal» entre la FTQ et Claude Blanchet, ex-PDG du Fonds et époux de Pauline Marois. \n\nMl Lavallée admet que Tony Accurso l\'a invité en vacances à ses frais à plusieurs reprises. Il nie par ailleurs que son ami Denis Vincent soit lié aux Hells Angels.\n\nSource: Radio-Canada (credit:CEIC)
Guy Gionet(32 of75)
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L\'ex-PDG de la SOLIM Guy Gionet soutient s\'être inquiété du risque que posait à la réputation du Fonds la présence de certaines personnes dans des dossiers de la SOLIM. Mais Jean Lavallée lui a bien fait comprendre que son rôle de PDG se limitait à obtenir du rendement. Lavallée était en quelque sorte un «dieu» à la FTQ et au Fonds, dira Gionet.\n\nIl indique aussi que personne à la SOLIM n\'a jamais eu de malaise à faire affaire avec Ronnie Beaulieu, un homme dont le passé criminel était pourtant bien connu. \n\nSource: Radio-Canada (credit:CEIC)
Jocelyn Dupuis(33 of75)
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Jocelyn Dupuis est l\'ancien directeur général du syndicat de la la FTQ-Construction. Il est en attente d\'un procès pour avoir réclamé des remboursements sur la base de fausses factures et de factures gonflées.\n\nSource: Radio-Canada.ca (credit:Agence QMI)
Nicodemo Milano(34 of75)
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L\'enquêteur Nicodemo Milano analyse l\'écoute électronique effectuée par la SQ dans le cadre de l\'opération Diligence. Les policiers ont enregistré différents acteurs impliqués dans Carboneutre, une entreprise infiltrée par la mafia qui a tenté, en vain, d\'obtenir du financement du Fonds de solidarité FTQ. (credit:CEIC)
Paul Sauvé(35 of75)
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Paul Sauvé, le patron de LM Sauvé a indiqué dans son témoignage que la maçonnerie n\'a été épargnée ni par la collusion ni par l\'intimidation, comme les autres domaines de la construction ciblés par la commission.
Benoît Ringuette(36 of75)
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Il est le co-fondateur de Carboneutre et a finalement perdu le contrôle de sa compagnie sans pour autant réussir à la vendre, se retrouvant ainsi entouré de collaborateurs dont il ignorait l\'essentiel des agissements, dont notamment la présence dans l\'entreprise du mafieux Raynald Desjardins, ou encore de celle de son ami Jocelyn Dupuis.\n\n(Source: Radio-Canada.ca) (credit:Radio-Canada)
Gaétan Morin(37 of75)
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Gaétan Morin, le premier vice-président au développement corporatif et investissement du Fonds, a expliqué à la commission les étapes que doit maintenant traverser le dossier d\'une entreprise qui souhaite obtenir du financement du Fonds de solidarité FTQ. (credit:PC)
Ken Pereira(38 of75)
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L\'ex-syndicaliste Ken Pereira a affirmé que l\'ex-directeur général de la FTQ-Construction Jocelyn Dupuis entretenait des liens avec les Hells Angels et la mafia.\n\nIl a dû interrompre son témoignage à la suite d\'une chute accidentelle au début du mois d\'octobre. (credit:CEIC)
Jocelyn Anctil(39 of75)
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Jocelyn Anctil, un homme d\'affaire prospère et ambitieux de l\'Estrie, a raconté à la commission Charbonneau comment ses entreprises ont été victimes d\'une série d\'incendies criminels entre 2009 et la fin 2010.\n\nSource: Radio-Canada.ca (credit:CEIC)
Claude Asselin(40 of75)
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Claude Asselin admet que l\'ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt lui a demandé à de multiples reprises de s\'arranger pour que des contrats lancés en appels d\'offres aboutissent entre les mains des entrepreneurs qu\'il avait choisis. Il soutient n\'avoir sinon jamais été témoin de cas de collusion entre firmes de génie et se défend d\'avoir fait de l\'aveuglement volontaire.
Jean Gauthier (41 of75)
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Le notaire à la retraite Jean Gauthier admet, après s\'être défilé malhabilement, que l\'argent qu\'il récoltait auprès des firmes de génie pour le PRO des Lavallois était lié à des contrats obtenus par elles à la Ville de Laval. « C\'est ça, c\'est pour des contrats qu\'ils ont reçus », a-t-il laissé tomber, coincé sous le feu croisé du procureur Denis Gallant et de la commissaire France Charbonneau
Bahjat Ashkar(42 of75)
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L\'ingénieur Bahjat Ashkar a expliqué à la commission comment il a pu prendre pied dans le marché de Laval au tournant des années 2000 en finançant le PRO des Lavallois, par l\'intermédiaire du notaire Jean Gauthier, puis a expliqué son implication dans le système de collusion dans le génie mis en place en 2002.
Vincent Auclair(43 of75)
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L\'ex-député libéral Vincent Auclair admet avoir reçu des mains de l\'ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt une enveloppe d\'argent lors d\'une rencontre en tête à tête à l\'hôtel de ville de Laval arrangée par son équipe de campagne. L\'argent lui a été remis en marge de la partielle dans la circonscription de Vimont en 2002, lors de la troisième semaine de campagne.
Mike Mergl(44 of75)
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Mike Mergl reconnaît avoir fait de la collusion à Laval dès le début des années 2000 avec son entreprise Mergad. Il ne peut cependant dire pourquoi tel ou tel contrat lui était attribué par le système, mais estime que le gestionnaire de la collusion, le directeur de l\'ingénierie Claude Deguise, lui donnait « les projets que personne ne voulait ».
Basile Angelopoulos(45 of75)
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Le vice-président du comité exécutif de la Ville de Laval, Basile Angelopoulos, admet avoir servi de prête-nom pour des contributions politiques faites au parti du maire Gilles Vaillancourt, à la demande de Me Jean Bertrand.
Jean Bertrand(46 of75)
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Presque tous les conseillers municipaux élus sous la bannière du PRO des Lavallois depuis 1997, dont l\'actuel maire Alexandre Duplessis et l\'ensemble du comité exécutif, se sont fait rembourser des centaines de milliers de dollars en contributions politiques grâce à de l\'argent comptant fourni par des firmes d\'ingénieurs au notaire Jean Gauthier, affirme Me Jean Bertrand.\n\n(Source: Radio-Canada)
Ronnie Mergl(47 of75)
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Ronnie Mergl, vice-président de Nepcon, a révélé jeudi que l\'entreprise a elle aussi versé une rémunération à Bernard Trépanier, l\'ancien responsable du financement d\'Union Montréal.\n\nDevant la Commission Charbonneau, M. Mergl a confirmé que Nepcon a versé quelque 90 000 $ en honoraires à la compagnie de M. Trépanier en 2010 et 2011. Le rôle de M. Trépanier consistait à identifier des projets qui pourraient intéresser Nepcon, comme des abribus.\n\n(Source: Radio-Canada)
Gilles Théberge(48 of75)
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Gilles Théberge a expliqué à la commission Charbonneau que Sintra, entreprise pour laquelle il travaillait de 1996 à 2000, a fait de la collusion dans l\'asphalte sur des contrats du ministère des Transports du Québec (MTQ). La collusion se faisait entre producteurs d\'asphalte tant sur la Rive-Sud que sur la Rive-Nord de Montréal.\n\n(Source: Radio-Canada)
Pierre Allard(49 of75)
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Un entrepreneur de Mascouche, Pierre Allard, a raconté à la commission avoir tenu tête au système de collusion à Laval entre entrepreneurs. Le propriétaire d\'Excavations S. Allard a affirmé avoir refusé, en 2006, de se tasser sur un contrat public de raccordement des égouts et aqueducs de 42 triplex aux services municipaux sur un chantier où il avait fait l\'excavation.\n\n(Source: Radio-Canada)
Roger Desbois (50 of75)
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Roger Desbois confirme que la collusion a régné dans les appels d\'offres à Laval entre firmes de génie-conseil, au vu et au su du maire Vaillancourt. Le système, implanté début 2000 dans la foulée de la loi 106, était géré par le directeur de l\'ingénierie de la Ville de Laval, Claude Deguise. Les firmes devaient verser en échange une cote de 2 % au parti de Gilles Vaillancourt.\n\n(Source: Radio-Canada)
Jean Roberge(51 of75)
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Le directeur général adjoint de la Ville de Laval, Jean Roberge, a confirmé avoir pris part au système de collusion à la Ville de Laval. « J\'y ai moi-même participé », a-t-il confié à la commission Charbonneau. \n\nJean Roberge a pris part à ce système alors qu\'il était à la tête de la firme d\'ingénieurs Équation Groupe Conseil, de 2002 à 2007.\n\n(Source: Radio-Canada)\n (credit:Agence QMI)
Gaétan Turbide(52 of75)
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Le directeur général de la Ville de Laval, Gaétan Turbide, devait ouvrir le chapitre sur la ville de Laval, mais la commission Charbonneau a mis de côté son témoignage à la dernière minute. \n\nVers 10:30 le matin même où devait débuter son témoignage, la procureure en chef Sonia Lebel a expliqué que la commission avait obtenu de nouvelles informations à son sujet. « À 9 h 15 ce matin, les procureurs de la commission ont appris des informations qui leur font sérieusement mettre en doute la crédibilité du prochain témoin, Gaétan Turbide ».\n\nC\'est donc l\'adjoint de Gaétan Turbide, Jean Roberge, qui est venu témoigner sur les malversations alléguées à la Ville de Laval. \n\n(Source: Radio-Canada)\n (credit:PC)
Gérald Tremblay(53 of75)
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L\'ex-maire de Montréal, Gérald Tremblay, a affirmé avoir congédié le collecteur de fonds Bernard Trépanier après avoir appris qu\'il aurait exigé un pot-de-vin de 1 million$ à un promoteur. Le collecteur de fonds aurait demandé cette somme au promoteur SmartCentres pour un projet immobilier dans l\'arrondissement Villeray-St-Michel-Parc-Extension.\n\nPar ailleurs, Gérald Tremblay a soutenu que son parti, Union Montréal, n\'a jamais bénéficié de la fameuse cote de 3% que Bernard Trépanier aurait récolté auprès des firmes de génie collusionnaires. \n\n(Source: Radio-Canada)\n (credit:PC)
Frank Zampino(54 of75)
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La commission a prouvé que Frank Zampino et Tony Accurso ont fait un voyage ensemble à Las Vegas en septembre 2006, en dévoilant quelques photos faites lors de ce voyage. \n\nLa commission a du même coup dévoilé quelques photos d\'un autre voyage que M. Zampino a effectué avec M. Accurso à Las Vegas, en février, cette fois en compagnie de l\'ex-directeur général de la Ville, Robert Abdallah.\n\nL\'ancien bras droit du maire Gérald Tremblay a admis qu\'il a séjourné sur le bateau de l\'entrepreneur en construction Tony Accurso avec sa famille dès 2005, sans payer quoi que ce soit. Ce voyage n\'avait jamais été révélé, contrairement à ceux qu\'il a effectués en février 2007 et 2008, soit avant et après le lancement de l\'appel d\'offres dans le dossier des contrats d\'eau.\n\nLe Huffington Post Québec avec Radio-Canada
Bernard Trépanier(55 of75)
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Bernard Trépanier a reçu des honoraires de 900 000 $ de Dessau entre 2002 et 2010, dont quelque 150 000 $ alors qu\'il occupait le poste de directeur du financement d\'Union Montréal.\n\n(Source: Radio-Canada.ca)
Rosaire Sauriol(56 of75)
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Moins d\'une semaine après son témoignage à la commission Charbonneau, le vice-président de la firme Dessau, Rosaire Sauriol, a annoncé qu\'il démissionnait du poste qu\'il occupait au sein de l\'entreprise depuis 1986.\n\n(Source: Radio-Canada)
Pierre Lavallée(57 of75)
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L\'ancien président de BPR Inc., Pierre Lavallée, a confirmé qu\'il a accepté de payer la ristourne de 3 % demandée par le directeur du financement d\'Union Montréal Bernard Trépanier pour avoir accès aux contrats de la Ville de Montréal.\n\n« C\'est stupide, on n\'aurait jamais dû faire ça, mais on l\'a fait ». \n\nPierre Lavallée a démissionné de son poste de président de la firme BPR, qu\'il occupait depuis 2008, le 26 mars 2013.
Yves Cadotte(58 of75)
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Le Parti libéral du Québec et le Parti québécois sollicitaient directement SNC-Lavalin pour obtenir des contributions politiques, a affirmé le vice-président principal de la firme de génie-conseil, Yves Cadotte. La firme récoltait ensuite les chèques des cadres supérieurs qui voulaient contribuer et les remboursait par des bonis versés spécifiquement à cette fin.\n\n(Source: Radio-Canada)
Claude Meunier(59 of75)
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Un autre ingénieur, Charles Meunier, qui travaillait cette fois pour la firme BPR, a confirmé qu\'il a servi d\'intermédiaire pour remettre des milliers de dollars comptant à Bernard Trépanier, l\'ancien responsable du financement d\'Union Montréal.
François Perreault(60 of75)
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Genivar a eu recours à de la fausse facturation pour pouvoir faire du financement politique municipal, a admis un ex-vice-président.\n\nFrançois Perreault, qui a été vice-président de Genivar, a assuré que si la firme donnait aux partis politiques, c\'est parce qu\'elle était sollicitée pour le faire.\"Si on n\'avait pas joué le jeu, je ne crois pas qu\'on aurait survécu dans ce monde-là. C\'est presque une obligation\" au municipal, a-t-il lancé.\n\n(Source: Radio-Canada.ca)
Christian Ouellet(61 of75)
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Le mode de financement du parti Union Montréal, de 2004 à 2008, venait en partie de celui du Parti libéral du Québec, a expliqué à la Commission Charbonneau Christian Ouellet, ancien directeur général du parti Union Montréal, qui a aussi travaillé au PLQ.\n\nPar ailleurs, M. Ouellet, a reçu quelque 60 000 $ par année de la firme de génie-conseil Roche. Il disait n\'y voir aucun conflit d\'intérêts, n\'a jamais avisé de cela le comité exécutif de la Ville ou le maire et a maintenu qu\'il ne faisait que cumuler deux mandats à titre de consultant.\n\n(Source: Radio-Canada.ca)
Claude Léger(62 of75)
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L\'ex-directeur général de la Ville de Montréal a admis à la commission Charbonneau que Frank Zampino lui a fait des demandes inappropriées, mais qu\'il n\'en a jamais parlé à Gérald Tremblay, par crainte...\n\n« Est-ce que vous vous seriez qualifié de naïf, que c\'est peut-être l\'image que vous projetiez? » lui a alors demandé la commissaire France Charbonneau. « Je pense que oui », a répondu Claude Léger.\n\n(Source: Radio-Canada)
Robert Marcil(63 of75)
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Lors de son témoignage, l\'ex-directeur de la réalisation des travaux publics à la Ville de Montréal, Robert Marcil, a assuré qu\'il n\'était pas au courant que des entrepreneurs en construction faisaient de la collusion pour se répartir des contrats publics. (credit:CEIC)
Joseph Farinacci(64 of75)
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L\'ex-directeur de la Direction des stratégies et transactions immobilières de la Ville de Montréal, Joseph Farinacci, a affirmé que la vente du site Marc-Aurèle Fortin au promoteur immobilier Petra-St-Luc s\'est produite de façon « irrégulière », après que l\'ex-président du comité exécutif Frank Zampino, eut intervenu dans ce dossier. (credit:CEIC)
Nicolo Milioto(65 of75)
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« C\'est quoi la mafia M. Milioto? », lui a demandé la procureure en chef Sonia Lebel.« Je ne sais pas », a répondu l\'homme qui fréquentait pourtant Nicolo Rizzuto père au café Consenza.\n\nNicolo Milioto dit ne rien savoir des activités criminelles alléguées de Rizzuto. Il dit avoir croisé certains lieutenants du clan Rizzuto au café Consenza, sans savoir ce qu\'ils faisaient dans la vie.\n\n(Source: Radio-Canada) (credit:CEIC)
Giuseppe Borsellino(66 of75)
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Giuseppe Borsellino a fait des aveux sur son financement d\'Union Montréal.\n\nLe témoin a entre autres admis qu\'il avait fait un voyage de pêche à Plattsburgh le 5 juin 2008 avec Yves Lortie de Genivar et Robert Marcil, à l\'époque grand patron des travaux publics à la Ville de Montréal. (credit:CEIC)
Michel Lalonde(67 of75)
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Le président de la firme Génius Conseil, Michel Lalonde, affirme que sa firme ainsi que plusieurs autres remettaient des montants en argent à des partis municipaux ou provinciaux pour obtenir des contrats. Union Montréal, Vision Montréal, différentes élus de la rive nord de même que le PLQ, le PQ et l\'ADQ auraient notamment bénéficié de ces montants. (credit:CEIC)
Le maire de Laval Gilles Vaillancourt démissionne(68 of75)
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Dans la foulée, après avoir été visé par des allégations devant la Commission Charbonneau et ciblé par l\'Unité permanente anticorruption (UPAC), Gilles Vaillancourt a démissionné.\n\nPar ailleurs, le maire de Mascouche, Richard Marcotte, a aussi quitté ses fonctions.\n\n(Crédit photo: PC)
Le maire de Montréal Gérald Tremblay démissionne(69 of75)
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« On a trahi ma confiance, j\'en assume l\'entière responsabilité. » — Gérald Tremblay.\n\n(Crédit photo: PC)
Martin Dumont(70 of75)
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Le témoignage de Martin Dumont, ancien organisateur du parti de Gérald Tremblay, est un coup dur pour le maire de Montréal. Il affirme que ce dernier connaissait l\'existence d\'une double comptabilité dans son parti.\n\n(Crédit photo: PC)
Luc Leclerc(71 of75)
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Luc Leclerc, ancien surveillant de chantier à la Ville de Montréal, a reconnu avoir reçu au moins 500 000 $ en pots-de-vin de la part d\'entrepreneurs en construction.\n\n(Crédit photo: PC)
Gilles Surprenant(72 of75)
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Gilles Surprenant a corroboré le témoignage de monsieur Zambito. Il a entre autres affirmé avoir reçu quelque 700 000 $ en pots-de-vin de la part des dix entrepreneurs membres du cartel des égouts actif à Montréal entre 2000 et 2008.
Lino Zambito(73 of75)
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Lino Zambito a mis à nu le stratagème de corruption et de collusion. Pendant sept jours, il explique que la mafia recevait 2,5 % des contrats, le parti du maire Tremblay, 3 %. Il implique notamment le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, et des organisateurs libéraux comme Pierre Bibeau.\n\n(Crédit photo: PC)\n\n
Joe Pistone(74 of75)
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La commission d\'enquête sur l\'industrie de la construction a entendu l\'ex-agent vedette du FBI Joseph Pistone. L\'homme de 73 ans a témoigné derrière un paravent, au sujet des des liens que les clans mafieux montréalais ont entretenus avec la famille Bonanno de New York.\n\n(Crédit photo: PC)
Jacques Duchesneau(75 of75)
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La commission a entrepris ses audiences avec un témoin incontournable pour mettre la table, Jacques Duchesneau. \n\n(Crédit photo: PC)

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