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Le PQ ne présentera pas de candidat contre Philippe Couillard dans Outremont

Le PQ ne présentera pas de candidat contre Philippe Couillard dans Outremont
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CP

MONTRÉAL - Philippe Couillard n'aura finalement pas d'adversaire péquiste s'il se présente à l'élection complémentaire qui devrait avoir lieu le 9 décembre dans la circonscription d'Outremont.

L'attachée de presse de la première ministre Pauline Marois, Marie Barrette, a confirmé lundi soir que le Parti québécois ne présentera de candidat dans Outremont.

Plus tôt dans la journée, la première ministre avait indiqué que le PQ pourrait se lancer dans la course puisque l'exécutif local avait amorcé les démarches visant à trouver un candidat. Or, à la suite de conversations entre les instances, l'exécutif local a accepté de ne pas présenter de candidat si le chef libéral choisissait de tenter sa chance dans ce comté montréalais, a affirmé Mme Barrette.

Le chef du Parti libéral du Québec (PLQ) n'a toutefois pas encore officiellement confirmé sa candidature, bien que plusieurs informations circulent à cet effet.

Dans l'entourage de M. Couillard, on se borne à dire que celui-ci confirmera ses intentions lorsque des élections complémentaires seront décrétées. Mme Marois a récemment indiqué qu'elle attendait la fin des campagnes électorales municipales avant de déclencher des élections complémentaires dans Outremont et Viau.

Tant la première ministre Pauline Marois que le chef caquiste François Legault avaient promis de laisser le champ libre à M. Couillard si celui se présentait dans Viau.

La circonscription d'Outremont a été laissée vacante à la suite de la démission de Raymond Bachand, qui a quitté la vie politique après sa défaite lors de la course à la direction du PLQ.

Dans Viau, le siège a été libéré par le député Emmanuel Dubourg qui a décidé de tenter sa chance au niveau fédéral sous la bannière libérale dans la circonscription de Bourassa, laissée libre par le départ de Denis Coderre, élu maire de Montréal dimanche.

6 faits sur Philippe Couillard
1973 - Docteur Doogie?(01 of06)
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Philippe Couillard est entré à la Faculté de médecine de l\'Université de Montréal à l\'âge de 16 ans. À 22 ans, il était déjà médecin.
1992 - Cheik Couillard(02 of06)
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En 1992, Philippe Couillard s\'envole pour l\'Arabie saoudite. Il sera le cofondateur du Service de neurochirurgie de Dharam en Arabie saoudite. Après son retrait de la vie politique en 2008, il sera également conseiller du prince Abdullah bin Abdulaziz Al-Rabeeah, ministre de la Santé du Royaume d\'Arabie saoudite.\n\n
2008 - Un passage au privé controversé(03 of06)
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Son départ de la vie politique en 2008 a soulevé plusieurs questions. Quelques jours avant son départ, Philippe Couillard a signé deux décrets en liens avec l\'exploitation des cliniques privées. L\'ex-ministre de la Santé a ensuite été rapidement embauché par Persistance Capital Partners (PCP), notamment actionnaire de cliniques privées.
2008 - Victime d'intolérance religieuse(04 of06)
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Durant son séjour en Arabie saoudite après son retrait de la vie politique en 2008, Philippe Couillard affirme avoir été victime d\'intolérance religieuse. Ses lumières de Noël devant sa maison ont été arrachées, dit-il, parce que cette démonstration chrétienne déplaisait aux musulmans.
2010 - Surveiller les espions(05 of06)
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En 2010, Philippe Couillard est nommé au Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS), l\'organisme chargé de surveiller les activités du Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS). Son travail de conseiller auprès du prince saoudien Abdullah bin Abdulaziz Al-Rabeeah a soulevé des questions quant à son indépendance face à une nation étrangère.
2013 - Des liens embarrassants(06 of06)
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Au mois de mai 2013, Arthur Porter, un ancien associé et proche de Philippe Couillard, est arrêté au Panama. Il est accusé d\'avoir accepté des millions en pots-de-vin afin de favoriser la firme SNC-Lavalin dans l\'octroi du contrat pour la construction du Centre universitaire de santé McGill. \n\nEn 2010, Philippe Couillard et Arthur Porter ont créé une entreprise de consultants. Celle-ci est toutefois demeurée une coquille vide et n\'a jamais eu de clients. \n\nLors de la course au leadership du PLQ, son opposant Raymond Bachand lui a lancé: «Vous étiez proche de M. Porter alors que le gouvernement Charest luttait contre la corruption».
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