Kofi Sonokpon est candidat indépendant à la mairie de Montréal. Expert en aéronautique (il détient un MBA en aviation internationale de l'Université Concordia), il est également reconnu pour ses conférences sur le décrochage scolaire. Pour le connaître davantage, je lui ai proposé de répondre à cette version adaptée du questionnaire de Proust.
Quelle est votre vertu préférée? Avoir le courage de me dire la vérité en toute chose. C'est ainsi que je peux dire la vérité aux autres en toute chose.
Quelle est votre qualité préférée chez un homme? Plus d'une. Savoir tenir parole, reconnaître ses torts et respecter les autres, même ceux qui ne le méritent pas.
Quelle est votre qualité préférée chez une femme? Plus d'une encore. Respect de soi, franchise et loyauté.
Qu'est-ce que vous appréciez le plus chez vos amis? Fiabilité, loyauté et surtout le courage de me dire la vérité, si je suis dans l'erreur.
Quelles sont vos priorités pour Montréal?Priorité 1: Rétablir la confiance et la fierté des Montréalais envers leur ville et lutter contre la corruption. Priorité 2: Enrichir Montréal de sa jeunesse, de ses immigrants et renforcer son leadership en aéronautique et en technologie. Priorité 3: Lutter contre la pauvreté et l'endettement des ménages. Priorité 4: Améliorer la qualité et l'accessibilité du transport à Montréal.
Quel est votre rêve pour Montréal ? Ma vision: Faire de Montréal la Perle des Amériques. Aller du 30e au 5e rang mondial d'ici son 400e anniversaire en 2042.
Quelle est votre opinion sur la Charte des valeurs québécoises? Je suis pour la laïcité de l'État, mais contre toute manoeuvre politicienne qui divise au lieu de rassembler la population.
Quelle ville trouvez-vous inspirante pour Montréal? Hambourg, en Allemagne. Comme Montréal, c'est une ville aéronautique, portuaire et cosmopolite, mais avec des infrastructures de bien meilleure qualité.
Quel serait un grand malheur pour Montréal? Avoir à sa tête un dirigeant sans vision audacieuse, ni désir ardent de servir et défendre les intérêts des Montréalais dans leur ensemble.
Quelle réforme admirez-vous? Admirer une réforme, c'est un peu fort. Donc, je dirai aucune. Par contre, je salue l'initiative qui a abouti à l'adoption de la Charte montréalaise des droits et responsabilités.
Quels sont vos héros dans la vie? Joseph et David dans la Bible, puis Abraham Lincoln, les frères Wright et Nelson Mandela.
Quel est votre mot préféré? Persévérance, car c'est la clé de la réussite en toute chose.
Quel mot détestez-vous ? Je dirai plutôt que j'ai banni le mot "impossible" de mon vocabulaire. C'est pour cela que j'ai intitulé mon premier livre "LE VOL imPOSSIBLE" avec une croix sur le préfixe "im".
Qui choisiriez-vous pour illustrer un nouveau billet de banque? Ma mère. Je lui dois en grande partie ma réussite pour m'avoir vendu sa vision du possible, son goût du travail inlassable et son désir de se rendre utile aux autres.
Quel don de la nature aimeriez-vous avoir? Je suis ravi de dire que je possède plusieurs talents, alors je ne convoite aucun don en particulier.
Quelle est votre devise? J'ai plutôt une formule pour la réussite qui s'énonce comme suit: Vision + Détermination + Adversité + Persévérance = Réussite
Quel est votre auteur préféré? L'auteur de l'Épître aux Hébreux que je crois être l'apôtre Paul. Je suis très fasciné par la démonstration logique contenue dans ce livre.
Quel est votre compositeur chouchou ? Jean-Jacques Goldman, c'est tout simplement un compositeur génial.
Quel est votre peintre favori? Marc Bélanger, un peintre montréalais que j'ai rencontré récemment.
Pour en apprendre un peu plus sur ce candidat à la mairie de Montréal et sur ses idées, je vous invite à consulter son site web kofisonokpon.com
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Ce que les maires ont laissé à Montréal
1.Aldis Bernard et les grands parcs(01 of09)
Open Image ModalMaire entre 1873 et 1875, on lui doit le parc La Fontaine, le parc du Mont-Royal, le parc de l’île Sainte-Hélène et le carré Dominion. Outre avoir donné aux Montréalais plusieurs grands parcs, il leur interdit de garder des cochons dans les limites de la municipalité. (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
2.William Workman et l’hôtel de ville (02 of09)
Open Image ModalLa construction du magnifique bâtiment du Vieux-Montréal a débuté en 1872 sous la mairie de William Workman. Si certains de ses contemporains le prenaient pour un fou, tant il rêve d’un édifice grandiose, nos contemporains y lisent une certaine mégalomanie. Malheureusement pour lui, c’est son successeur qui, à la fin des travaux en 1878, sera le premier à y exercer ses fonctions officielles. Du bâtiment original, seules les façades extérieures ont survécu après le terrible incendie de 1922. (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
3.Sévère Rivard et l’éclairage urbain(03 of09)
Open Image ModalMaire de 1879 à 1881, mais auparavant président du comité de l’éclairage de la ville de Montréal, c’est sous son leadership que Montréal devient la première ville au Canada à utiliser l’éclairage urbain électrique, en 1878. (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
4.Camilien Houde et les vespasiennes(04 of09)
Open Image ModalLes vespasiennes, ces toilettes publiques pour hommes construites à partir de 1834 en France, font leur apparition à Montréal au début des années 1930. Camilien Houde, qui portait le surnom de « Monsieur Montréal », laissera aussi son nom à ces drôles d’urinoirs : les « camiliennes ». On en retrouve encore quelques-unes aujourd’hui, dont celles du carré Saint-Louis, reconverties en crèmerie.\n\nUn extrait de film datant de 1932 sur les camiliennes \n\nExcellentes photos des vespasiennes de Montréal (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
5.Sarto Fournier et l’autoroute métropolitaine(05 of09)
Open Image ModalOn croit souvent que Jean Drapeau est derrière l’aménagement de cette partie de l’autoroute 40. C’est que Sarto Fournier (1957-1960) a ravi le temps d’un mandat le pouvoir de Drapeau. C’est pourquoi on l’inaugure sous sa mairie. La plus grande réalisation de Fournier? Avoir déposé la candidature de Montréal pour Expo 1967. Pour la petite histoire, Moscou avait d’abord été choisie. Mais comme la ville russe s’est désistée, ce n’est qu’en 1962, alors que Drapeau a récupéré son siège, que Montréal est officiellement sélectionnée! (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
6.Jean Drapeau et le métro(06 of09)
Open Image ModalÀ Montréal, il fut l’homme de la situation pendant plus de 30 ans. On lui doit le métro, l’aménagement de l’île Sainte-Hélène pour Expo 67, la Place des arts, les jeux olympiques de 1976. On n’a pas aimé son coût, mais que seraient les cartes postales de Montréal sans le stade olympique? (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
7.Jean Doré et le Biodôme (07 of09)
Open Image ModalAménagé dans l’ancien vélodrome du stade olympique, le Biodôme ouvre ses portes en 1992 dans le cadre du 350e anniversaire de la ville. Le maire Jean Doré (1986-1994) est derrière l’organisation des festivités qui verront aussi l’ouverture du musée Pointe-à-Callière, dans le Vieux-Montréal, et l’aménagement du jardin chinois du Jardin botanique. (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
8.Pierre Bourque et le canal de Lachine (08 of09)
Open Image ModalEn 1997, Pierre Bourque (1994-2001) reçoit l’autorisation du gouvernement fédéral de revaloriser le canal de Lachine et y permettre la navigation de plaisance. Le but? Mettre en valeur le passé industriel de la ville. Si la fameuse piste cyclable est déjà ouverte en 1997, le projet de Bourque vient compléter les efforts de Parcs Canada. On attribue souvent à Pierre Bourque l’ouverture du Biodôme. C’est bel et bien le cas, mais «Géranium 1er» était directeur du Jardin botanique lors son ouverture, et non maire de Montréal. (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
9.Gérald Tremblay et le Bixi(09 of09)
Open Image ModalIl est parti en disgrâce et on risque de se souvenir de lui beaucoup plus pour la commission Charbonneau que pour l’implantation des vélos libre-service Bixi. Il faut tout de même le reconnaître, Montréal a de la gueule, pendant l’été, quand le Bixi reprend du service.\n\n (credit:Ville de Montréal et 37e AVENUE)
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