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Élections partielles: libéraux et conservateurs protègent leurs bastions (VIDÉO)

Élections partielles: libéraux et conservateurs protègent leurs bastions (VIDÉO)
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Le portrait de la Chambre des communes sera en tous points identiques, mardi matin, à ce qu'il était avant les quatre élections complémentaires tenues lundi dans trois provinces canadiennes, mais ce n'est pas par manque d'efforts de la part du Parti libéral du Canada pour changer la donne.

Plusieurs minutes après qu'eurent sonné les 12 coups de minuit, la formation de Justin Trudeau continuait de brouiller les cartes dans la circonscription manitobaine de Brandon—Souris, un bastion du Parti conservateur, après avoir protégé ses acquis dans Bourassa, au Québec, et dans Toronto Centre.

En déficit pendant une bonne partie de la soirée, le candidat conservateur Larry Maguire l'a finalement emporté devant le coriace libéral Rolf Dinsdale par une majorité de 391 votes, après le dépouillement des 210 bureaux de scrutin.

La soirée a par ailleurs été beaucoup moins éprouvante pour le Parti conservateur dans Provencher, une autre circonscription manitobaine qu'il tentait de défendre. Dans l'ancien fief de l'ex-ministre Vic Toews, Ted Falk a vaincu son rival libéral Terry Hayward par plus de 6300 votes.

À Toronto Centre, que représentait Bob Rae depuis 2008, la libérale Chrystia Freeland est parvenue à maintenir la mainmise du PLC sur cette circonscription, mais la bataille a été, par moment, coriace. Mais après le dépouillement de 210 des 268 bureaux de scrutin, Mme Freeland détenait une avance de plus de 3000 voix sur la candidate néo-démocrate Linda McQuaig.

Sans surprise, par ailleurs, le Parti libéral du Canada a facilement conservé la circonscription de Bourassa, dans la région de Montréal.

Ces élections ont eu lieu au moment où Stephen Harper fait face à la plus importante tempête depuis son arrivée au pouvoir, concernant un camouflage allégué d'un stratagème pour rembourser des dépenses contestées du sénateur Mike Duffy.

Ces quatre scrutins complémentaires ont suscité une implication sans précédent des trois chefs des principaux partis, et devaient fournir des premiers indices de l'impact du scandale du Sénat, de la profondeur de la popularité du chef libéral Justin Trudeau et de la durabilité de la percée électorale en 2011 du Nouveau Parti démocratique (NPD).

Avant les élections de lundi, le Parti conservateur détenait 160 sièges à la Chambre des communes, comparativement à 100 pour le Nouveau Parti démocratique. Le Parti libéral du Canada suivait avec 34 députés, et le Bloc québécois, avec quatre. La Chambre des communes compte aussi une députée du Parti vert — Elizabeth May —, quatre députés indépendants et un autre siège vacant, en Alberta.

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