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Les candidats à la direction du PQ croisent le fer à Saguenay

Les candidats du PQ se sont affrontés à Saguenay
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Canadian Press

Les cinq candidats dans la course à la direction du Parti québécois (PQ) ont participé à un débat non officiel dimanche après-midi au Cégep de Jonquière à Saguenay.

Pierre Céré, Alexandre Cloutier, Bernard Drainville, Martine Ouellet et Pierre Karl Péladeau ont pris place sur la scène de la salle François-Brassard peu avant 14 heures.

D'entrée de jeu, les candidats ont fait connaître leurs priorités lors d'un discours de huit minutes.

Pierre Céré a parlé d'indépendance. « Pourquoi l'indépendance? Parce qu'on veut être maître chez nous! », a-t-il affirmé. La salle l'a applaudi chaleureusement.

Le député de Lac-Saint-Jean a lui aussi parlé d'indépendance en soutenant que s'il ne s'agissait que du Saguenay-Lac-Saint-Jean, le Québec serait indépendant depuis 1980. Alexandre Cloutier, qui était en terrain conquis, a tenu un discours très régionaliste.

Martine Ouellet a abordé le thème de la forêt, un sujet qui est important dans la région. Elle croit qu'un Québec indépendant pourrait prendre ses propres décisions environnementales.

De son côté, Bernard Drainville a proposé l'idée de créer une table de concertation régionale qui serait financée par un fonds de développement économique tiré des ressources naturelles.

Finalement, le favori dans cette course, Pierre Karl Péladeau, a soutenu que les régions devraient avoir des pouvoirs inscrits dans la constitution d'un Québec souverain.

Les responsables du PQ au Saguenay-Lac-Saint-Jean ont vendu tous les billets disponibles pour assister à ce débat, soit environ 900. La salle était donc pleine à craquer.

Conflit de travail

Le dossier du lock-out, qui sévit depuis plus de deux ans chez plusieurs concessionnaires automobiles de la région, a été abordé plusieurs fois par les candidats.

Alexandre Cloutier a interpelé Pierre Karl Péladeau sur le conflit, lui rappelant qu'il avait déjà proposé de fiscaliser les primes des employés en lock-out et lui demandant s'il avait changé d'idée.

Pierre Karl Péladeau a répondu ne pas avoir toute l'information sur ce conflit. Il a toutefois averti Alexandre Cloutier qu'il serait confronté aux demandes des patrons et des travailleurs s'il voulait ouvrir le code du travail.

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Chefferie du PQ: leurs positions sur la charte et la souveraineté
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Pierre Karl Péladeau souhaite que la charte s'applique aux personnes en position d'autorité - tel que les policiers, les juges et les procureurs et les gardiens de prison - ainsi qu'aux enseignants.
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Alexandre Cloutier propose d'interdire les signes religieux uniquement aux employés de l'État qui sont en situation d'autorité (policier, juges, gardiens de prison), ainsi qu'aux enseignants. Il rejette l'idée d'une clause grand-père, qui permettrait aux employés déjà en poste de continuer à porter un signe religieux. (credit:PC)
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Martine Ouellet déposera éventuellement sa proposition pour encadrer la laïcité de l'État. Mais la députée de Vachon a déjà annoncé qu'elle entendait se concentrer sur les éléments qui ont fait consensus lors du débat de l'an dernier, dont l'égalité homme femme. Par ailleurs, la députée péquiste a affirmé qu'un Québec souverain serait plus à même de promouvoir l'égalité des sexes et la neutralité de l'État puisqu'il ne serait plus soumis au multiculturalisme canadien.
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Pierre Céré estime qu'un gouvernement péquiste devrait appliquer les recommandations du rapport Bouchard-Taylor, qui limitait l'interdiction de signes religieux aux personnes en position d'autorité, soit les policiers, juges et gardiens de prison.
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Un gouvernement Cloutier préparerait dès sa première année un vaste document pour répondre aux questions des citoyens sur la souveraineté. Ensuite, un million de Québécois devront signer un registre afin d'enclencher le processus menant au référendum. Si le PQ dirigé par Alexandre Cloutier est porté au pouvoir en 2018, le prochain référendum sur la souveraineté aura donc lieu en 2021 et le Québec déclarerait son indépendance l'année suivante. (credit:PC)
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Martine Ouellet se place elle-même dans le camp des «pressés» au sujet de la souveraineté. Si elle devient première ministre, elle tiendra un référendum sur la souveraineté du Québec dans un premier mandat.
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Pierre Karl Péladeau répète sur toutes les tribunes qu'il s'est lancé en politique pour «faire du Québec, un pays», mais il n'a pas encore proposé de plan concret ni d'échéancier. (credit:PC)
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Dès son élection, un gouvernement dirigé par Pierre Céré entamerait des négociations avec le Canada afin de définir un «nouveau partage des pouvoirs et des responsabilités entre nos deux nations». «En cas d’absence ou d’échec, un gouvernement du Parti québécois appellera à un référendum.»

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