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Marie-Josée Duquette, une battante au pays de Lou Gehrig (ENTREVUE)

Marie-Josée Duquette, une battante au pays de Lou Gehrig (ENTREVUE)
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Courtoisie

Le 1er septembre 2014, dans la foulée du Ice Bucket Challenge, qui visait à mettre en lumière la maladie de Lou Gehrig, Michèle Ouimet a publié dans La Presse un entretien avec Marie-Josée Duquette. Une Québécoise exilée à Westwood, près de Boston, où elle a accompagné pendant des années son ex-conjoint qui était atteint de cette maladie dévastatrice. Un an plus tard, les deux femmes publient un livre sur cette expérience humaine hors normes.

L’histoire de la Québécoise débute lors d’un voyage en Angleterre, où elle rencontre un intello charmant, Stephen Stokes, dans la très british ville d’Oxford. S’en suivent l’amour à distance, la passion, les retrouvailles à travers la planète, un test de grossesse positif, la naissance d’une petite boule de vie prénommée Laurence.

Puis, une séparation, des courriels enflammés, une guerre livrée sur deux continents (Stephen vivant désormais en Nouvelle-Zélande) et le déménagement de l’homme près de Boston, à six heures de route de Montréal.

La garde partagée à distance « raisonnable » apaise les anciens amoureux. Jusqu’à ce qu’une tuile pesant une mégatonne leur tombe sur la tête.

Extrait

« On vient de passer à travers un drame conjugal à saveur transocéanique et intercontinentale, avec menaces de poursuites et lettres d’avocat, on a frôlé l’impossible garde partagée aux deux bouts de la planète. La bombe a été désamorcée. Mais là, une nouvelle bombe vient d’atterrir au milieu de nos vies, prête à exploser. La maladie de Lou Gehrig. »

Homme de tête habitué d’être au centre de l’attention, l’ex-conjoint de Marie-Josée Duquette devient peu à peu prisonnier de son corps, tel un simple figurant de l’existence réduit au silence. « Stephen contrôlait parfaitement sa vie, voyageait beaucoup, il était reconnu dans son domaine et bourré de charisme. Et soudainement, cette maladie lui est tombée dessus. Il se demandait souvent pourquoi ça lui arrivait et ce qu’il avait fait pour vivre ça.

On ne sait pas encore pourquoi cette maladie apparaît, il y a encore des recherches sur le sujet », explique celle qui s’est transformée en aidante naturelle par la force des choses.

Superwoman

Faisant le choix d’épauler son mari (et père de sa fille, tient-elle à rappeler en entrevue), elle apprivoise sa perte d’autonomie. Elle le lave, le nourrit, lui donne des piqures, apprend à gérer les multiples machines qui l’aident à rester en vie et retire les sécrétions qui s’accumulent dans ses poumons. En parallèle, un médecin de famille les abandonne, les problèmes avec les assurances surgissent et un combat avec la bureaucratie américaine s’entame. Jusqu’au décès de Stephen au printemps 2014, à l’âge de 50 ans.

Bien qu’elle soit parfaitement consciente de ce qu’elle a traversé, la superwoman refuse de se voir comme une sainte, convaincue qu’il est normal d’aider un être humain qui se meurt, au lieu de l’abandonner. « Certaines personnes prennent soin d’un conjoint atteint de cette maladie et finissent par partir, car elles n’en peuvent plus. C’est correct. Mais j’aurais été incapable de faire pareil. Je n’aurais pas pu me regarder dans le miroir.

Stephen était à Boston, sans famille et sans amis de longue date. Je ne pouvais pas le laisser seul. Même si j’ai pensé abandonner. Même si la trachéotomie qu’il a subie imposait des soins constants qui m’ont complètement épuisée durant la dernière année. » Et même si bien des professionnels de la santé l’ont abandonné, elle…

Revivre les souffrances

En acceptant de détailler son histoire, Duquette tenait à illustrer la révolte qui l’habitait. Un sentiment qu’elle ne voyait pas dans les autres œuvres sur le sujet. « J’ai écrit le livre avec honnêteté, sans le romancer. C’est une réalité qui est dure, qui existe. C’est important d’en parler. »

Toutefois, elle ne se doutait pas que l’exercice allait l’obliger à revivre tout ce qu’elle venait de vivre. « Une fois le livre terminé, j’étais complètement vidée. J’avais sous-estimé les effets de l’écriture. Mais malgré cela, le projet m’a fait un bien immense. »

Aidée de la journaliste et romancière Michèle Ouimet, qui la visitait une semaine par mois, Marie-Josée Duquette est allée encore plus loin qu’elle ne l’imaginait. « Je me confiais beaucoup à Michèle. Probablement que ses questions m’ont amenée dans des directions que je ne soupçonnais pas. Elle est une grande journaliste après tout! »

Alors que sa fille Laurence rêve de faire des études à Oxford comme son papa, Marie-Josée réfléchit aujourd’hui à la prochaine étape dans sa vie. « Quand on se réveille le matin avec quelqu’un dont on doit prendre soin, il est toute notre vie. Après le décès de Stephen, il y a eu un vide immense. Ces jours-ci, je me demande ce que je veux faire. J’aimerais beaucoup travailler pour un organisme qui vient en aide aux gens. Mais peut-être pas en lien avec la maladie, car j’ai été traumatisée par ça. Je pourrais peut-être retourner au marketing pour une fondation ou un OSBL. »

Le livre Histoire d’une vie trop courte – Une battante au pays de Lou Gehrig est disponible en librairie.

«Le 12 août j'achète un livre québécois» : les suggestions de nos lecteurs
Chercher Sam de Sophie Bienvenu(01 of18)
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Katy B. de Montréal : «Mathieu, un jeune homme itinérant, cherche sa chienne dans les rues de Montréal. Sa recherche le plonge dans son passé et ses démons. Au fil des pages, le lecteur découvre ce qui amené Mathieu à vivre dans la rue. Une écriture coup-de-poing, vivante et poignante. Une histoire bien ficelée, tragique, sans tomber dans le pathétique. Des personnages vivants qui ne tombent pas dans le cliché ou la caricature.»
L'orangeraie de Larry Tremblay(02 of18)
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Francis S. de Repentigny : «C'est l'histoire de deux jumeaux dans un pays du Moyen-Orient. L'un des deux est choisi pour être celui qui ira se faire exploser dans la ville voisine. L'autre est atteint d'une maladie mortelle. Les deux jumeaux se substituent donc, à l'insu de leurs parents, pour que celui qui a une chance de vivre puisse survivre. C'est un livre magnifique, poignant, et fort d'une poésie dure et belle. J'ai adoré ce livre, par la force de l'amour fraternel, et la puissance du désir de voir l'autre survivre.»
De l’autre côté de Gwendoline Duchaine(03 of18)
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Josée Labelle, Les Cèdres : «Ce roman raconte l'histoire d'une famille de Français qui, pleine d'espoir, quitte leur pays pour venir s'installer au Québec. Plein de rebondissements, ce récit est tellement intéressant et facile à lire qu’on n’a pas envie d’arriver à la dernière page. Drôle et très émouvant, c’est une histoire vraie, un exemple de résilience qui fait chaud au cœur pendant la lecture. Il a été écrit au Québec par une jeune auteure très fière d’avoir été reçue citoyenne canadienne après toutes ces années de galère!»
L'Anglais n'est pas une langue magique de Jacques Poulin(04 of18)
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Catherine R. de Montréal : «Ce livre raconte l'histoire de Francis, le frère de Jack Waterman, un écrivain aimé de tous. On y met en scène l'admiration que peut avoir un petit frère pour son frère aîné - une admiration qui se poursuit même jusqu'à l'âge adulte - et de son envie de lui ressembler parfois. Alors que Jack écrit des livres, Francis, lui, fait la lecture de romans aux autres, aux personnes âgées, aux gens déprimés. Il sait quel livre lire en quelle circonstance. Il est un liseur et les lectures qu'il fait guérissent, aident. Ce roman est un hommage à l'amour simple, parce qu'il est réconfortant et parce qu'il contient à ce jour un de mes extraits favoris de la littérature québécoise: "Chercher quelqu'un qu'on aime beaucoup, sans être pressé, il n'y a rien de plus réconfortant. Cette personne se trouve dans votre tête, elle est déjà avec vous et plus le temps passe et plus vous devenez amoureux.
Chroniques birmanes de Guy Delisle(05 of18)
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Isabelle L. de La Pocatière : «Le personnage raconte son expérience en Birmanie alors qu’il y habite avec sa femme qui travaille pour Médecins sans frontières. En le suivant au quotidien, on découvre un pays modelé par les aléas politiques et militaires. J’adore la bande dessinée belge et française depuis que je suis toute petite. J’ai découvert il y a quelques années que le Québec ne laissait pas sa place pour le neuvième art. Guy Delisle a été le premier à me faire découvrir la sensibilité de nos auteurs et leur coup de crayon hors pair. J’ai adoré son regard franc et poétique du Québécois expatrié. En même temps que le personnage, j’ai partagé ses réflexions et découvert la Birmanie. Une belle manière de voyager.»
Quelques adieux de Marie Laberge(06 of18)
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Claudie G. de Montréal : «Abordant l'infidélité, ce livre nous transporte dans un univers second, un univers où la passion nous déchire. François, un enseignant au cégep marié depuis maintes années, tombe en amour avec l'une de ses étudiantes. Un adultère cependant différent de tous les autres... Marie Laberge construit son histoire sans que nous puissions juger la situation. Elle nous invite plutôt à comprendre. Innover dans le domaine des histoires d'amour, ce n'est guère chose simple. Pourtant, ce livre raconte une histoire nouvelle, une histoire qui fait abstraction de tous les clichés liés à l'infidélité. Ce livre m'a marqué pour sa douceur, pour sa justesse et pour son originalité.»
J'accuse d'Annick Lefebvre(07 of18)
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Lydia S. de L'Assomption : «Le livre est en fait une pièce de théâtre constituée de 5 monologues illustrant 5 femmes complètements différentes qui nous font part de leur colère personnelle. Malgré leurs différences, une chose les rallie toutes au final: Isabelle Boulay. J'ai vu la pièce au Théâtre d'Aujourd'hui, lorsqu'elle a été présentée en avril dernier, et le mélange parfait d'humour, de vérité et de propos qui font grincer des dents m'a plu immédiatement. Quand j'ai vu le livre, je n'ai même pas hésité.»
Paul en appartement de Michel Rabagliati(08 of18)
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Amélie G. de Montréal : «On assiste à la vie de Paul et sa copine Lucie, un jeune couple, dans leur déménagement à Montréal et dans leur nouvelle routine qui s’installe. Ils vont à l’université et représentent un couple de jeunes adultes assez typique des années 80. Les personnages vivent une vie des plus normales à Montréal. La BD est sincère et j’ai aimé la simplicité de l’histoire, dans laquelle on peut facilement se reconnaître. Le héros de l’histoire, Paul, est fragile. On peut sentir toute sa sensibilité et cette authenticité est rafraîchissante.»
Carnets de naufrage de Guillaume Vigneault(09 of18)
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Daphnée M. de Laval : «Le livre raconte l'histoire d'un homme, dans la vingtaine, qui vit une terrible rupture. Au travers de ses déboires, il nous transporte dans ses hauts et ses bas. Dans un quotidien qui décrit sa douleur et sa réalité. Ce livre m'a marqué, parce d'habitude, on ne parle pas de la peine d'amour des hommes. Et on n’en parle surtout pas comme Guillaume Vigneault arrive à le faire. Les descriptions des sentiments du personnage principal, son amertume par rapport à ce qui lui arrive, c'est tout simplement bien écrit, et d'une profondeur extraordinaire.»
Texas de François létourneau(10 of18)
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Pascale M. de Repentigny : «Mon livre, ma pièce de théâtre plutôt, est l'oeuvre de François Létourneau. Texas est un huis clos comique qui propose une adaptation québécoise de Massacre à la tronçonneuse. Deux comédiens sur le tournage du film d'horreur sont persuadés que le vrai tueur viendra les massacrer. C'est du théâtre d'horreur. Très rare. Bien écrit. Les personnages sont comiques et attachants. Il y a une part de suspense. Une fois la lecture entamée, il est difficile de s'arrêter.» (Sur la photo: François Létourneau)
Wolkswagen Blues de Jacques Poulin(11 of18)
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Alexandra R. de Montréal : «Wolkswagen Blues, c'est le récit d'un écrivain qui décide de partir avec son vieux minibus Wolkswagen à la recherche de son frère. Il rencontre une jeune auto-stoppeuse qu'il décide d'embarquer avec lui pour le reste de son voyage. Le roman de Jacques Poulin est très inspirant. Premièrement, le personnage principal, Jack Waterman, est un être en quête d'identité. Lorsqu'il part ainsi à la recherche de son frère perdu d'il y a une vingtaine d'années, c'est à un moment où, lui-même, ne sait plus vraiment où il en est. Lorsqu'il rencontre La Grande Sauterelle accompagnée de son chat, c'est une toute nouvelle façon de voir les choses pour lui. C'est un roman qui réussit à nous faire vivre les longueurs et surprises d'un voyage à l'aveuglette. Un roman qui nous fait passer par toutes les gammes d'émotion du questionnement de soi et de ses origines. Il est pratiquement impossible, au coeur de ses deux personnages, de ne pas s'y retrouver un peu. Il y a le vieil artiste déboussolé et la jeune femme aventureuse. C'est un roman attachant et intelligent.»
La canicule des pauvres de Jean-Simon Desrochers(12 of18)
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Virginie C. de Montréal : «Le livre relate le quotidien de diverses personnes vivant dans le même immeuble d'un quartier montréalais, Le Galant. Leur destinée s'entrecroise autour de multiples variations telles que le sexe, la drogue, la quête d'identité et la recherche de sens. Les personnages sont multiples. Nous avons tantôt affaire à une comédienne de série B, tantôt un héroïnomane ou encore un ancien lutteur olympique. Les chapitres s'articulent souvent autour d'une seule personne, qui entre en relation avec les autres. J'ai découvert Jean-Sébastien Desrochers avec Le sablier des solitudes. Je n'avais jamais lu de roman construit de cette manière et cela m'avait beaucoup interpelée. Je m'étais alors tournée vers La canicule des pauvres, que j'ai encore plus apprécié que le premier. J'ai adoré la littérature de l'auteur, qui m’a fait tantôt penser à des ongles sur un tableau noir, tantôt pensé à la première neige de novembre. C'est un livre sans censure, qui ose parler aux lecteurs. C'est une écriture franche et impudique, qui n'a pas peur de se mettre à nu. Je me suis reconnue dans plusieurs passages et cela m'a aidée à me sentir moins seule l'espace d'un moment.»
Tarmac de Nicolas Dickner(13 of18)
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Heloïse R. de Laval : «Hope Randall est la dernière-née d’une famille où chaque membre, au cours de sa vie, reçoit une vision bien distincte de la fin du monde. Pour la mère de Hope, l’apocalypse est prévue pour l’été 1989, raison pour laquelle elle remplit tous les jours son bunkeur de Rivière-du-Loup de nouilles ramen. Attendant sa propre vision de la fin des temps, Hope rencontre Mickey qui sera charmé par la jeune rousse au QI extraordinaire. Le roman raconte l’été qu’ils passeront entre les 4 murs de béton à poser des questions qui resteront parfois sans réponse. C’est le premier livre de Nicolas Dickner que j’ai lu et c’est rapidement devenu un de mes auteurs préférés. Il a une plume franche et des idées excentriques. Dickner puise dans les banalités de la vie. Il transforme le réel et le tangible en une chose extraordinaire et imprévisible. Le rythme, l’humour, la construction, l’imaginaire; son style a quelque chose près de la bande dessinée. C’est l’un des rares romans que j’ai lus plusieurs fois.»
Prochain Épisode de Hubert Aquin(14 of18)
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Thomas V. de Longueuil : «Prochain épisode, c'est grosso modo l'histoire d'un agent gouvernemental, dépravé de la vague felquiste québécoise, qui se retrouve en mission en Suisse pour traquer et assassiner une cible qui lui glisse toujours entre les mains. À travers cela se mêle aussi une histoire d'amour du passé tout aussi glissante. Prochain épisode, c'est l'allégorie du Québec en homme, obstiné, voûté vers le passé, idéaliste, mais surtout passionné par ce qu'il est, d'où il vient et ce qu'il aime. À travers toute cette trame narrative impossible, l'auteur utilise la langue française d'une merveilleuse manière, avec une élégance frôlant parfois la brutalité et d'autres fois la douceur. La puissance de cette oeuvre et le choix de ses mots finissent par faire que, par la bande, on tombe une fois de plus en amour avec la culture québécoise.»
La quête de l'ours de Yves Thériault(15 of18)
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Annie B. de Montréal : «À l'adolescence j'ai lu Agaguk de Yves Thériault, ce qui m'a amené à lire aussi La quête de l'ours. C'est ce dernier qui a été mon livre le plus marquant. Il aussi été le livre chouchou de ma fille qui a aujourd'hui 22 ans. C'est l'histoire d'amour et de forêts, du métissage et de la discrimination raciale du Québec au début du 20e siècle. La bataille du couple dans ses différences. La lutte, pour survivre d'un jeune métis sans père ni culture autochtone. Un homme qui n'est que de trop parmi les blancs comme parmi les autochtones. Un jeune écolier sans réel talent pour la scolarité dont la place est dans le bois. Une jeune blanche qui fait fit de tous les préjugés et qui adopte le mode de vie de son amour d'enfance. Et d'une ourse qui est aussi la conscience et la spiritualité du jeune homme.»
L'Autre de Pan Bouyoucas(16 of18)
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Pierre-Olivier D. de Montréal : «C'est l'histoire de Thomas, un jeune homme vivant sur l'île grecque de Léros. Son caractère curieux le mène à s'aventurer près d'un entreposage militaire. Tête en l'air, admiratif devant le paysage magnifique étalé sous ses yeux, il réalisera trop tard que ce qu'il croyait être un cône dans ses mains était en fait un explosif qui, lorsque déclenché, allait mener à l'amputation de l'une de ses jambes. Le nouveau Thomas, surnommé Tripodis, ère désormais sans but jusqu'à la rencontre d'une femme qu'il croit reconnaître, et puis d'un homme qu'il croit être lui-même. Face à ces étrangers dont il pense tout connaître d'eux, Thomas réalisera qu'il a perdu plus qu'une jambe lors de cette soirée à l'entrepôt militaire. Bouyoucas, né au Liban, d'origine grecque et installé au Québec, dresse un portrait d'un sujet très ancré dans les débats québécois même si le récit se déroule loin de la province : la figure de l'étranger. L'Autre fait réfléchir le lecteur sur ce concept à travers un récit à la fois dramatique et ludique. Au côté d'auteurs comme Dany Laferrière et Kim Thuy, Pan Bouyoucas traite de questionnements identitaires par une littérature intelligente et qui gagne à être découverte!»
Tag de Ghislain Taschereau(17 of18)
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Isabelle L. de Montréal : «Tag raconte l'histoire d'un tueur à gages un peu particulier... J'ai adoré le côté humoristique noir de ce livre, le rythme est bon, facile à lire (une lecture d'été) et pas long (pas assez en fait!). L'histoire est finement traité.»
La bête à sa mère de David Goudreault(18 of18)
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Rabii R. de Montréal : «Pourquoi m'a-t-il marqué? Je ne sais pas encore exactement, je suis rendu à la page 15. Derrière le livre, il est écrit : "le drame familial d'un homme seul et des chats qui croisent son chemin". Pas de chats à date, mais je suis accroché. Le livre ne m'a pas encore marqué. Il s'agit davantage de l'artiste. David est un slameur que j'aime beaucoup, car il écrit dans un style que je ne maitrise pas encore. Ça me permet de lire sans voir les ficelles ou les procédés.»

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