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«Muhammad» de Majid Majidi: long, ennuyant et pompeux (VIDÉO)

«Muhammad» de Majid Majidi: long, ennuyant et pompeux (VIDÉO)

Présenté hier soir en première mondiale lors de l’ouverture de la 39e édition du Festival des films du monde de Montréal (FFM), Muhammad du réalisateur Majid Majidi est une fresque historico-romanesque qui raconte l’enfance du prophète de l’islam. Cette production controversée s’étale sur trois heures rappelant les péplums religieux des années 1950 où les bons sentiments débordent de toutes parts.

Réaliser un film sur Mahomet est toujours délicat, puisque le représenter demeure interdit en islam sunnite, ce qui explique le parfum de scandale qui entoure déjà l'œuvre de Majid Majidi. En 1976, The Message du réalisateur américano-syrien Moustapha Akkad et mettant en vedette Anthony Quinn et Irène Papas avait mis en scène un prophète invisible grâce au procédé de la caméra subjective.

Mais chez les chiites, majoritaires en Iran, personnifier Mahomet n’est pas tabou. Pour satisfaire les deux parties, l’Iranien Majid Majidi croit avoir atteint son but en réalisant un long métrage réconciliateur. Malgré cette volonté «œcuménique» de joindre les deux principales sensibilités de l’islam, Muhammad est une œuvre qui révèle au contraire le fossé qui les divise.

Car même si l’on ne voit le prophète des musulmans que de dos, la chevelure au vent, les références aux croyances chiites sont disséminées à travers le film. La profusion des miracles, la martyrologie et la figure christique de Mahomet, lui-même imbibé d’une auréole de sainteté presque divine, sont des notions complètement inconnues ou rejetées par la plupart des écoles sunnites. On ne voit donc pas comment ce long métrage pourra les satisfaire.

Un film de propagande

Et puis, hormis son thème religieux, il est tout de même assez stupéfiant de constater que le FFM est programmé un tel long métrage de propagande commandé par le gouvernement iranien, pays reconnu pour ses nombreuses atteintes aux droits de l’homme. Son directeur et fondateur Serge Losique a expliqué que le rôle d’un festival était de montrer des films sans visiblement comprendre que le rôle d’un festival est aussi et surtout celui de défendre l’intégrité humaine et artistique des cinéastes.

De son côté, Majid Majidi connaît bien le FFM puisqu’il a déjà reçu trois fois le Grand Prix des Amériques. En conférence de presse jeudi après-midi, le cinéaste de 56 ans a avoué avoir voulu faire ce film pour changer la mauvaise image de l’islam dans le monde, en particulier en Occident.

Pourtant, le public occidental aura bien dû mal à comprendre les tenants et les aboutissants de cette œuvre mêlant arabe et farsi qui s’éternisent sur près de trois heures. Superproduction à 40 millions de dollars – la plus chère jamais produite en Iran –, Muhammad, s’intéresse à l’enfance du prophète, époque peu connue des historiens dont il ne subsiste aucune documentation fiable, si ce n’est à travers les sources religieuses.

Paysage grandiose, musique pompeuse, Muhammad veut faire impression, mais n’y parvient guère tant il se répète inlassablement. Le film n’est qu’une enfilade de séquences privilégiant sans cesse l’extase et la stupeur des personnages dont les costumes et les maquillages font preuve d’amateurisme. À l’exception de la reconstitution de la Mecque, cité sacrée des musulmans, les effets spéciaux ne sont pas non plus très bien réussis.

Muhammad: The Messenger of God – Noor-e-Taban Film – 171 minutes – Iran.

Films de la semaine - 28 août 2015
BACKCOUNTRY(01 of11)
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Canada. 2014. 92 min.Thriller de Adam MacDonald avec Missy Peregrym, Jeff Roop, Eric Balfour, Nicholas Campbell.Alex et Jenn ont pour objectif de rejoindre le sentier Blackfoot, joyau méconnu du parc national ontarien où ils sont venus passer le long weekend. Randonneur aguerri mais un peu trop sûr de lui, Alex a du mal à transmettre son enthousiasme à son amoureuse, une avocate affairée, peu sensible aux charmes de la nature. Le couple est davantage éprouvé par sa rencontre avec un guide forestier au comportement inquiétant, que la jeune femme a un peu trop hâtivement invité à souper. Le lendemain, enfin seuls, Alex et Jenn retrouvent le sourire et amorcent leur long parcours vers Blackfoot. Une fourche dans le sentier, suivie d'une autre, et les voilà égarés, sans carte pour se repérer ni téléphone pour alerter les autorités du parc. L'épreuve se corse lorsque les randonneurs réalisent que, dans leur dérive, ils ont foulé le territoire d'un ours noir. Deux acteurs de calibre auraient certainement haussé le niveau de cet édifiant récit de survie, soi-disant tiré d'un fait vécu, dont le suspense repose sur la tension croissante au sein du couple qui avance vers son destin funeste. Agréables à regarder, Missy Peregrym et Jeff Roop n'ont hélas pas le tonus, ni le registre, pour transcender l'exercice de jeu. (credit:Mediafilm.ca)
THE DIARY OF A TEENAGE GIRL(02 of11)
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États-Unis. 2015. 102 min.Drame de Marielle Heller avec Bel Powley, Alexander Skarsgard, Kristen Wiig, Madeleine Waters, Christopher Meloni, Abigail Wait, Miranda Bailey.San Francisco, 1976. Livrée à elle-même par sa mère, une fêtarde invétérée qui l'encourage à vivre en toute liberté, Minnie, 15 ans, prend conscience du pouvoir qu'exerce sa féminité naissante sur les hommes. En particulier sur Monroe, le petit ami de sa mère. Se noue alors entre l'homme de 35 ans et l'adolescente en quête d'aventure une liaison malsaine que ni l'un ni l'autre ne trouve le courage d'interrompre. Parallèlement, la jeune fille multiplie les expériences sexuelles diverses et variées, sur les encouragements de sa meilleure amie Kimmie, et se découvre une passion et un véritable talent pour la création bédéesque. Mais sa relative insouciance prend fin lorsque sa mère découvre le pot aux roses. Mariant, comme dans GHOST WORLD, univers de BD et récit d'émancipation d'une héroïne marginale, cette adaptation inventive d'un roman graphique explore de manière crue la sexualité adolescente, mais dans une mise en scène qui demeure intimiste. De même, le jeu insolite de Bel Powley contraste avec celui, plus naturel, de ses partenaires adultes. (credit:Mediafilm.ca)
THE END OF THE TOUR(03 of11)
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États-Unis. 2015. 106 min.Drame de James Ponsoldt avec Jesse Eisenberg, Jason Segel, Joan Cusack, Anna Chlumsky, Ron Livingston, Mamie Gummer.En 1996, David Lipsky, romancier sans succès et journaliste au Rolling Stone, mène une entrevue-fleuve avec l'écrivain David Foster Wallace, alors que celui-ci termine la tournée de promotion de son deuxième livre, "L'infinie comédie". (credit:Mediafilm)
LEÇONS DE CONDUITE(04 of11)
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États-Unis. 2014. 90 min.Comédie dramatique de Isabel Coixet avec Patricia Clarkson, Ben Kingsley, Grace Gummer, Jake Weber, Sarita Choudhury.Une critique littéraire new-yorkaise voit sa vie s'effondrer lorsque son mari la quitte pour une femme plus jeune, après 21 ans de vie commune. Décidée à se reprendre en main, elle s'inscrit à un cours de conduite afin de pouvoir visiter sa fille au Vermont. Une relation de confiance et d'amitié naîtra de ces leçons prises auprès d'un instructeur d'origine indienne, patient et réservé. Ce dernier, aussi chauffeur de taxi et réfugié politique, s'investit jour et nuit dans son travail, en attendant de connaître l'identité de sa future épouse dans le contexte d'un mariage arrangé. Rendus au tournant d'un chapitre décisif de leurs vies sentimentales, l'Américaine et l'Indien apprendront ensemble, et malgré des différences culturelles évidentes, à aller de l'avant. Isabel Coixet (THE SECRET LIFE OF WORDS) dose savamment drame et comédie dans cette exploration délicate d'une amitié interculturelle. Bien servis par une réalisation souple et discrète, les talentueux Patricia Clarkson (CAIRO TIME) et Ben Kingsley (SCHINDLER'S LIST) rendent fort attachants leurs personnages, qui auraient toutefois gagné à être plus étoffés. (credit:Mediafilm.ca)
MAESTRO(05 of11)
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France. 2015. 85 min.Comédie de Léa Fazer avec Pio Marmaï, Michael Lonsdale, Déborah François, Alice Belaïdi, Nicolas Bridet, Dominique Reymond, Micha Lescot, Scali Delpeyrat.Grâce à sa consoeur et meilleure amie Pauline, Henri, comédien fauché rêvant de jouer dans des productions hollywoodienne, décroche plutôt un rôle dans l'adaptation pour le cinéma de "L'Astrée" d'Honoré d'Urfé, un roman pastoral du XVIIe siècle. Rejoignant à la campagne la modeste équipe de tournage dirigée par Cédric Rovère, sommité du cinéma d'auteur français dont Henri n'avait jamais entendu parler, l'infatué comédien se prépare nonchalamment à jouer son rôle de berger. Puis, gagné peu à peu par la passion de Cédric pour la beauté et la poésie, le comédien creuse davantage son personnage, allant même jusqu'à apprendre à jouer du biniou. Il augmente ainsi ses chances de séduire sa partenaire Gloria, une admiratrice éperdue de Cédric, sur laquelle Pauline a également des visées. Avec cette adaptation d'un scénario du défunt Jocelyn Quivrin, inspiré de sa rencontre avec Éric Rohmer sur le tournage des AMOURS D'ASTRÉE ET DE CÉLADON, Léa Fazer (NOTRE UNIVERS IMPITOYABLE) signe une belle déclaration d'amour au cinéma, toutefois alourdie par un triangle amoureux controuvé et le jeu pas toujours subtil de Pio Marmaï (UN HEUREUX ÉVÉNEMENT). (credit:Mediafilm.ca)
MISTRESS AMERICA(06 of11)
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États-Unis. 2015. 84 min.Comédie dramatique de Noah Baumbach avec Lola Kirke, Greta Gerwig, Matthew Shear, Jasmine Cephas-Jones, Heather Lind, Michael Chernus.Tracy envisageait autrement sa vie universitaire à New York. Mais sa déception fait place à l'enthousiasme quant elle rencontre Brooke, sa future belle-soeur. L'étudiante timide et solitaire a alors l'occasion de côtoyer une femme un peu plus âgée qu'elle, mais apparemment beaucoup plus fonceuse, et qui semble mener la vie dont elle-même a toujours rêvé. Excentrique, verbomotrice et déjantée, Brooke s'avère toutefois vite une rêveuse fantasque et exaltée, dont le projet d'ouvrir un petit café menace toujours de s'effondrer. Apprentie romancière à la plume acérée, Tracy prend graduellement Brooke comme sujet d'une nouvelle intitulée "Mistress America", qui trouvera une conclusion inattendue quand cette dernière l'amènera chez un riche ami, dans l'espoir de trouver l'argent nécessaire pour ouvrir enfin son café. Cette comédie loufoque, à l'excentricité maniérée, repose sur un scénario verbomoteur aux dialogues vifs, servis par deux actrices au charme fou. Toutefois, l'ensemble possède quelque chose d'artificiel et d'affecté, surtout en ce qui a trait au rythme de l'action et des échanges, frénétiques jusqu'à l'excès. (credit:Mediafilm.ca)
THE REWRITE(07 of11)
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États-Unis. 2014. 107 min.Comédie sentimentale de Marc Lawrence avec Hugh Grant, Marisa Tomei, Bella Heathcote, J.K. Simmons, Allison Janney, Chris Elliott, Caroline Aaron, Emily Morden, Andrew Keenan-Bolger, Steven Kaplan, Annie Q., Aja Naomi King.À la fin des années 1990, Keith Michaels était un scénariste vedette que le tout Hollywood s'arrachait. Mais quinze ans plus tard, celui qui a gagné un Oscar pour le scénario de "Paradise Misplace" n'est plus que l'ombre de lui-même. Au bord de la cinquantaine, endetté, incapable de décrocher le moindre contrat, Michaels accepte à contrecoeur la proposition de son agent: quitter Los Angeles pour un an et aller sur la Côte Est enseigner l'écriture scénaristique dans la petite université de Binghampton. Désabusé, l'auteur déchu prend à la légère sa fonction et entame, dès son arrivée, une relation "inappropriée" avec une de ses élèves, ce qui lui attire l'inimitié de la professeure Wheldon, une spécialiste de Jane Austen. Visiblement en panne d'inspiration, Marc Lawrence nous sert une version modifiée de son MUSIC AND LYRICS, le charme en moins. Quelques références amusantes et un Hugh Grant à l'aise dans un rôle sur mesure pour lui ne suffisent pas à hausser le niveau de cette inoffensive bluette. Convenue, bavarde et prévisible, l'intrigue est néanmoins traitée avec décontraction. (credit:Mediafilm.ca)
SANS ISSUE(08 of11)
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États-Unis. 2015. 103 min.Thriller de John Erick Dowdle avec Owen Wilson, Lake Bell, Pierce Brosnan, Sterling Jerins, Claire Geare.Jack, un homme d'affaires américain, débarque avec sa famille dans un pays de l'Asie du Sud-est, où il a décroché un emploi. Le lendemain de son arrivée, alors qu'il déambule dans les rues à la recherche d'un journal, il se retrouve coincé entre les forces de l'ordre et un groupe de rebelles. S'échappant avec peine du violent affrontement qui s'ensuit, Jack regagne son hôtel, mais constate que ce dernier est assiégé par les insurgés, qui exécutent tous les étrangers. L'homme d'affaires réussit tout de même à y pénétrer et à rejoindre sa femme et ses deux filles. Mais l'insurrection ayant gagné tout l'immeuble, la famille doit fuir à nouveau. Pris au piège sur le toit de l'édifice, Jack et les siens tentent de trouver un moyen de traverser la ville et de gagner la rive vietnamienne, avec l'aide d'un compatriote déluré et de son camarade natif du pays. Malgré une mise en contexte géopolitique un peu brouillonne et des effets de style gratuits, cette fuite éperdue bien racontée distille une tension qui va toujours croissant. Se distinguant par la qualité du regard qu'il porte sur les situations de survie, ce thriller de John Eric Dowdle (AS ABOVE, SO BELOW) profite également du jeu convaincant d'Owen Wilson. (credit:Mediafilm.ca)
LA TERRE ET L'OMBRE(09 of11)
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Colombie. 2015. 97 min.Drame de César Acevedo avec Haimer Leal, Marleyda Soto, Hilda Ruiz, José Felipe Cardenas, Edison Raigosa.Après dix-sept ans d'absence, Alfonso rentre à la maison, pour être au chevet de son fils Gerado, rendu gravement malade par la fumée que génère l'embrasement quotidien des champs de canne à sucre entourant la modeste propriété. Reçu froidement par son épouse Alicia, l'ex-paysan est en revanche accueilli à bras ouverts par sa bru Esperanza et son petit-fils Manuel, qu'il n'avait jamais rencontrés. Pendant qu'Alfonso s'occupe du garçon avec lequel il noue une belle complicité, Alicia et Esperanza s'éreintent dans les plantations voisines, où les employés, frustrés de ne pas être régulièrement payés, menacent de faire la grève. Malgré ces conditions misérables, Alicia refuse de quitter son coin de pays, et Gerado ne peut se résoudre à l'abandonner, comme son père l'a fait jadis. Au grand dam d'Esperanza, qui s'inquiète pour l'avenir de sa petite famille. Cette oeuvre élégiaque, d'une grande beauté formelle, a valu au nouveau venu César Acevedo la Caméra d'Or au festival de Cannes 2015. Portrait poignant d'une famille tiraillée entre tradition et modernité, LA TERRE ET L'OMBRE est défendu par deux comédiennes fort émouvantes, face à des non-professionnels au jeu naturel, issus de trois générations différentes. (credit:Mediafilm.ca)
WE ARE YOUR FRIENDS(10 of11)
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États-Unis. 2015. 96 min.Drame de Max Joseph avec Zac Efron, Wes Bentley, Emily Ratajkowski, Jonny Weston, Shiloh Fernandez, Alex Shaffer, Jon Bernthal, Alicia Coppola.DJ en herbe de 23 ans, Cole cherche inlassablement à créer la piste musicale qui enflammera les clubs de Hollywood. Pour l'heure, il se contente de modestes performances dans un bar à San Fernando, la vallée de Los Angeles méprisée par ceux vivant dans les collines. Et durant le jour, lui et ses trois amis d'enfance travaillent pour un agent immobilier venant en aide aux propriétaires pris à la gorge par leurs créanciers. La chance de Cole tourne le soir où il rencontre James Reed, un DJ de renommée internationale qui, décelant son talent, le prend sous son aile. Mais le jeune homme risque de tout gâcher en entamant une liaison avec Sophie, la petite amie et assistante de son mentor. Réalisateur de vidéoclips et de téléréalités musicales, Max Joseph insuffle beaucoup d'énergie et d'invention - tant visuelle que sonore - à un récit en revanche archiprévisible et bourré de clichés, sur l'ambition, l'intégrité et l'amitié. Zac Efron (HIGH SCHOOL MUSICAL, NEIGHBORS) est assez convaincant, malgré le peu d'aspérités de son personnage. (credit:Mediafilm.ca)
Z FOR ZACHARIAH(11 of11)
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États-Unis. 2015. 98 min.Drame de Craig Zobel avec Margot Robbie, Chris Pine, Chiwetel Ejiofor.Depuis qu'une catastrophe nucléaire a anéanti la quasi totalité de l'humanité, Ann, survivante miraculée, vit seule sur la ferme familiale, située loin des ruines de la civilisation. Rompue à la solitude, la fille de pasteur assure sa survie grâce à la culture d'un petit lopin de terre et les restes d'une basse-cour. Sa routine quotidienne est perturbée par l'apparition de Loomis, un scientifique rendu à moitié fou par une exposition répétée aux radiations. Ann l'accueille chez elle et le ramène à la santé. Bientôt, Loomis forme le projet de construire une turbine qui, activée par la chute d'eau qui se déverse à proximité, pourrait approvisionner la ferme en électricité. À ce projet se greffe un début maladroit d'idylle amoureuse entre les deux rescapés. Mais celle-ci est interrompue dans son élan par l'arrivée de Caleb, un survivant séduisant et dégourdi, qui va parvenir à s'imposer auprès du duo. Le réalisateur explore à nouveau les thèmes contenus dans son précédent COMPLIANCE, soit la manipulation des sentiments et la moralité changeante dans les circonstances extrêmes. Bien écrit, le récit bucolique minimaliste manque cependant de tension. La distribution de qualité est relevée par la composition inspirée de Margot Robbie (THE WOLF OF WALL STREET, FOCUS). (credit:Mediafilm.ca)

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