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Mulcair prédit une course à trois lors des prochaines élections

Élections fédérale: une course à trois, prédit Mulcair
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CP

PARIS - Le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, a mis un terme lundi soir à sa deuxième visite à Paris en moins de deux ans en tant que chef de l'opposition officielle. Mais c'est à titre de premier ministre qu'il espère y revenir en 2015, pour assister au Cop 21, la prochaine conférence sur le climat.

«J'y serai en tant que premier ministre pour remettre le Canada sur les rails», a dit M. Mulcair, qui veut que «le Canada travaille avec le monde en matière d'environnement, et non pas contre lui», comme l'a fait à ses yeux Stephen Harper, qu'il décrit comme le «dernier adepte du thatchérisme pur et dur».

À 10 mois des élections, le chef néo-démocrate estime que sa formation occupe une position enviable. «On est extrêmement bien placé pour avoir, pour la première fois, une vraie course à trois», prédit-il.

En attendant, Thomas Mulcair, qui a eu un entretien avec le président François Hollande lors de son passage à Ottawa début novembre, continue de soigner ses relations avec la gauche française.

Samedi, il a ainsi assisté aux États généraux du Parti socialiste à Paris, à l'invitation de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, un grand ami du Québec, très proche aussi du Parti québécois.

Dimanche, le chef de l'opposition était par ailleurs l'invité à titre de «grand témoin» des Entretiens Royaumont, un groupe de réflexion libéral, marqué à droite, qui a réuni pendant deux jours, à l'abbaye de Royaumont près de Paris, plus d'un millier de participants, principalement des chefs d'entreprises, et 50 personnalités et décideurs de tous horizons. Parmi eux figuraient l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy, François Fillion, et un ex-conseiller de François Mitterrand, l'essayiste Jacques Attali.

Dans son intervention, Thomas Mulcair, se démarquant du discours dominant en faveur de l'austérité, a livré un plaidoyer en faveur du rôle de l'État et des dépenses publiques pour relancer l'économie.

Frappé par la morosité qui règne en France, un pays qu'il connaît bien et depuis longtemps, le chef néo-démocrate a invité son auditoire à penser en termes de «retour sur investissement». Le plus important, dit-il, est de redonner de la confiance et de l'optimisme. «Nous pensons que l'État a un rôle à jouer pour créer les conditions favorables.»

Thomas Mulcair s'est aussi inquiété de la perte de souveraineté des États que pourrait entraîner l'entente de libre-échange Canada-Europe, qu'il soutient par ailleurs.

«Il ne s'agissait pas tellement de critiquer l'accord, a-t-il dit, mais de se demander ''c'est qui qui mène?''. Tout accord international implique une perte de souveraineté. Où tire-t-on la ligne?», a demandé le chef du NPD.

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Les écarts entre riches et pauvres dans les grandes villes canadiennes
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Avec une hausse de 22 % de l\'écart entre les plus riches et les plus pauvres, la ville de Québec enregistre la plus faible croissance des inégalités parmi les grandes villes canadiennes. Toutefois, Québec a enregistré une baisse de revenus dans 6 quartiers sur 10 entre 1980 et 2005, l\'une des plus importante au pays.
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Winnipeg a enregistré une hausse de 31,5 % de l\'écart entre riches et pauvres entre 1980 et 2005. Les plus pauvres ont vu leurs revenus fondre de 7,6 %, tandis que les 10 % les plus riches enregistraient une hausse de revenus de 24 %.
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L\'écart entre riches et pauvres à Montréal a grimpé de 34 % à Montréal de 1980 à 2005. Les plus pauvres ont vu leurs revenus baisser de 10 %, tandis que les 10 % les plus riches enregistraient une hausse de revenus de 24 %.\r\n
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L\'écart entre riches et pauvres à Vancouver a grimpé de 36,5 % de 1980 à 2005. Les plus pauvres ont vu leurs revenus baisser de 10,5 %, tandis que les 10 % les plus riches enregistraient une hausse de revenus de 26 %.\r\n
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L\'écart entre riches et pauvres à Ottawa a grimpé de 37 % de 1980 à 2005. Les plus pauvres ont vu néanmoins leurs revenus grimper de 1,3 %, mais les 10 % les plus riches ont enregistré une hausse de revenus de 36 %.\r\n
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3: Edmonton: 39 %(12 of16)
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L\'écart entre riches et pauvres à Edmonton a grimpé de 39 % de 1980 à 2005. Les plus pauvres ont vu leurs revenus baisser de 7,8 %, tandis que les 10 % les plus riches enregistraient une hausse de revenus de 31,5 %.\r\n
2: Toronto: 68 %(13 of16)
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2: Toronto: 68 %(14 of16)
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L\'écart entre riches et pauvres à Toronto a grimpé de 68 % de 1980 à 2005. Les plus pauvres ont vu leurs revenus baisser de 5,5 %, tandis que les 10 % les plus riches enregistraient une hausse de revenus de 62,5 %.
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1: Calgary: 81 %(16 of16)
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Avec une hausse de écart entre riches et pauvres de 81 %, Calgary remporte la palme de la ghettoïsation. Selon les chercheurs, la hausse des revenus dans les quartiers les plus riches n\'a pas entraîné les quartiers les plus pauvres vers de meilleurs revenus.

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