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Opération SharQc : le premier des mégaprocès débutera le 14 janvier

Opération SharQc : le premier des mégaprocès débutera le 14 janvier
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Le premier des cinq mégaprocès impliquant des présumés membres des Hell's Angels arrêtés en 2009 lors de l'opération SharQc commencera le 14 janvier. Le jury a été choisi et les avocats des accusés et ceux de la Couronne se sont rencontrés mardi à Montréal.

Détenus depuis maintenant trois ans, les neuf coaccusés du chapitre de Sherbrooke devront notamment se défendre d'avoir assassiné des rivaux lors de la guerre des motards entre 1994 et 2001.

La preuve est volumineuse et l'organisation du travail est ardue, mais le processus est en cours, affirme le porte-parole du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Jean-Pascal Boucher.

« Ce qui a été déterminé aujourd'hui par le tribunal, c'est que la preuve et les premiers témoins seront entendus le 14 janvier 2013. En conséquence, le DPCP et ses procureurs seront disposés et préparés à présenter la preuve à ce moment-là », s'est-il contenté de dire.

Les causes des 124 accusés qui seront jugés ont été divisées en cinq procès, dont le deuxième devrait aussi débuter en janvier. Les accusés font face à des accusations diverses de gangstérisme, meurtre, complot pour meurtre, trafic de stupéfiants, et complot en vue de faire le trafic de stupéfiants.

En raison du nombre élevé d'accusés impliqués dans le procès ayant découlé de l'opération, les audiences ont lieu au Centre de service judiciaire Gouin, situé près du Centre de détention de Montréal. Le premier procès pourrait durer jusqu'à 18 mois.

L'opération SharQc

Le 15 avril 2009, une vaste opération baptisée SharQc avait été menée au Québec conjointement par la Sûreté du Québec, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et des escouades policières régionales mixtes contre les groupes de motards criminels.

En tout, 156 mandats d'arrestation avaient été lancés contre des membres et des sympathisants présumés de groupes de motards criminels. L'opération avait permis d'en arrêter 155, mais 31 d'entre eux ont depuis reçu un laissez-passer pour la liberté.

Plus de trois années d'enquête ont été nécessaires pour mener cette opération policière d'envergure. Celle-ci avait permis de porter un dur coup aux réseaux de motards criminels, principalement celui des Hells Angels, actifs au Québec depuis de nombreuses années.

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