Ottawa veut être rassuré sur les intentions des Kurdes avant d'envoyer des armes
Ottawa veut être rassuré avant d'envoyer des armes en Irak
La Presse canadienne— PC
Le plan du gouvernement libéral de fournir des armes aux forces kurdes en Irak est freiné par des craintes de voir l'équipement militaire être utilisé à des fins autres que celle de combattre Daech (le groupe armé État islamique).
Les appels à la création d'un État kurde indépendant du reste de l'Irak se font de plus en plus entendre dans certains cercles kurdes, et des allégations réfutées par les Kurdes laissent croire qu'ils commettent des crimes de guerre.
Le gouvernement de Justin Trudeau a affirmé en février que le Canada fournirait des armes légères, des munitions et des viseurs optiques aux Kurdes dans le cadre de la refonte de la mission canadienne pour combattre Daech. Ottawa a augmenté le nombre de membres des forces spéciales en Irak à environ 200 militaires, et a retiré les avions de combat canadiens de la campagne de bombardements dirigée par les États-Unis.
Mais près de huit mois après l'annonce des changements à la mission canadienne, rien n'a été livré en termes d'armes et de munitions aux Kurdes.
Le gouvernement a encore l'intention de fournir des armes aux Kurdes, a dit par courriel la porte-parole de la Défense nationale, Ashley Lemire. Mais tout d'abord, le Canada doit obtenir des "garanties diplomatiques irakiennes" que l'équipement sera utilisé en respect du droit international.
Mme Lemire a fait valoir qu'il fallait du temps pour un "effort interdépartemental coordonné pour s'assurer de la bonne gouvernance et de la reddition de comptes dans la livraison d'équipement (militaire)".
"La planification se poursuit", a-t-elle indiqué.
Le gouvernement en a peu dit sur le nombre et les caractéristiques des armes que le Canada enverrait en Irak.
Des responsables ont indiqué, mardi, que le Canada ferait des acquisitions sur les marchés, qui devraient inclure des fusils, des mitrailleuses et des mortiers légers.
Certains détracteurs ont souligné que la fourniture d'armes à certains groupes impliqués dans des conflits violents ne fait que contribuer à la poursuite des affrontements, tandis que des informations circulent sur la disparition, le vol ou la revente de ces armes.
Un article du "New York Times" indiquait le mois dernier que les États-Unis avaient perdu la trace de centaines de milliers d'armes livrées en Irak et en Afghanistan depuis 2001. Plusieurs d'entre elles se sont retrouvées sur le marché noir ou même entre les mains de groupes comme Daech.
Anti-government protesters gather as they try to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily TPX IMAGES OF THE DAY (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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Protesters overcomed by tear gas lie on the ground after anti-government protesters tried to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily TPX IMAGES OF THE DAY (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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Protesters carry a woman overcomed by tear gas after anti-government protesters tried to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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Anti-government protesters gather as they try to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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Anti-government protesters gather as they try to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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Protesters overcomed by tear gas lie on the ground after anti-government protesters tried to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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Anti-government protesters gather as they try to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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Anti-government protesters gather as they try to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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Anti-government protesters gather as they try to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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Anti-government protesters gather as they try to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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Anti-government protesters gather as they try to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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Iraqi security forces release tear gas after anti-government protesters tried to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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Anti-government protesters gather as they try to approach the heavily fortified Green Zone at Tahrir Square in Baghdad, Iraq May 27, 2016. REUTERS/Khalid al Mousily (credit:Khalid Al Mousily / Reuters)
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