De passage dimanche à l'Institut national d'optique, le chef du Parti libéral du Québec (PLQ) Philippe Couillard a fait savoir qu'il endossait le projet d'une autoroute de fibre optique, un dossier prioritaire pour le maire Labeaume.
« Ça m'apparaît une excellente idée », a lancé le chef libéral au sujet de la demande du maire Labeaume, qui réclame, entre autres, la mise en place d'un lien direct de fibre optique entre Québec et les États-Unis.
« Ça prend l'accès à fibre optique à haute densité à Québec. On est rendu là », a dit Philippe Couillard.
S'il se range derrière le projet du maire Labeaume, le chef libéral estime cependant qu'il est trop tôt pour chiffrer le projet à 20 millions de dollars, comme l'a fait le maire de Québec.
« M. Labeaume a mentionné 20 millions. Ça m'apparaît un peu précoce pour fixer un montant précis. Il y aura d'abord un devis, des appels d'offres puis on verra le coût réel et le prix réel [...] On va faire les appels d'offres, on va gérer de façon responsable », a affirmé le chef du PLQ.
Élargissement de l'auroroute Henri-IV
Concernant l'élargissement de l'autoroute Henri-IV, un autre dossier important pour le maire de Québec, Philippe Couillard a dit qu'un gouvernement libéral y investira 500 millions de dollars.
Le chef libéral n'a cependant pas fixé d'échéancier relativement à ce projet.
« Dès qu'on va arriver au gouvernement, on va voir l'état d'avancement réel du projet. Moi, il y a des choses que je ne peux pas savoir dans la position où je suis aujourd'hui. Si le projet est prêt à l'exécution, on part tout de suite. S'il reste une autre étape de planification qui a été omise [...], on va la faire et on va le communiquer aux citoyens de façon transparente », a dit le chef libéral.
« Ce qui est certain, c'est qu'on va réaliser ce projet », a promis Philippe Couillard.
Ce dernier a également fait savoir que PLQ entend donner plus d'autonomie aux municipalités.
6 faits sur Philippe Couillard
1973 - Docteur Doogie?(01 of06)
Open Image ModalPhilippe Couillard est entré à la Faculté de médecine de l\'Université de Montréal à l\'âge de 16 ans. À 22 ans, il était déjà médecin.
1992 - Cheik Couillard(02 of06)
Open Image ModalEn 1992, Philippe Couillard s\'envole pour l\'Arabie saoudite. Il sera le cofondateur du Service de neurochirurgie de Dharam en Arabie saoudite. Après son retrait de la vie politique en 2008, il sera également conseiller du prince Abdullah bin Abdulaziz Al-Rabeeah, ministre de la Santé du Royaume d\'Arabie saoudite.\n\n
2008 - Un passage au privé controversé(03 of06)
Open Image ModalSon départ de la vie politique en 2008 a soulevé plusieurs questions. Quelques jours avant son départ, Philippe Couillard a signé deux décrets en liens avec l\'exploitation des cliniques privées. L\'ex-ministre de la Santé a ensuite été rapidement embauché par Persistance Capital Partners (PCP), notamment actionnaire de cliniques privées.
2008 - Victime d'intolérance religieuse(04 of06)
Open Image ModalDurant son séjour en Arabie saoudite après son retrait de la vie politique en 2008, Philippe Couillard affirme avoir été victime d\'intolérance religieuse. Ses lumières de Noël devant sa maison ont été arrachées, dit-il, parce que cette démonstration chrétienne déplaisait aux musulmans.
2010 - Surveiller les espions(05 of06)
Open Image ModalEn 2010, Philippe Couillard est nommé au Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS), l\'organisme chargé de surveiller les activités du Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS). Son travail de conseiller auprès du prince saoudien Abdullah bin Abdulaziz Al-Rabeeah a soulevé des questions quant à son indépendance face à une nation étrangère.
2013 - Des liens embarrassants(06 of06)
Open Image ModalAu mois de mai 2013, Arthur Porter, un ancien associé et proche de Philippe Couillard, est arrêté au Panama. Il est accusé d\'avoir accepté des millions en pots-de-vin afin de favoriser la firme SNC-Lavalin dans l\'octroi du contrat pour la construction du Centre universitaire de santé McGill. \n\nEn 2010, Philippe Couillard et Arthur Porter ont créé une entreprise de consultants. Celle-ci est toutefois demeurée une coquille vide et n\'a jamais eu de clients. \n\nLors de la course au leadership du PLQ, son opposant Raymond Bachand lui a lancé: «Vous étiez proche de M. Porter alors que le gouvernement Charest luttait contre la corruption».