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Plusieurs firmes ont payé des rançons à des pirates informatiques

Plusieurs firmes ont payé des rançons à des pirates
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Bill Hinton via Getty Images
Computer hacker silhouette. Blue binary code background. Seattle office.

Des dizaines de firmes canadiennes ont versé de l'argent depuis un an à des pirates informatiques afin de reprendre le contrôle de données leur ayant été soutirées.

Une étude réalisée au Canada et dans trois autres pays par Osterman Research, une compagnie basée à Black Diamond, dans l'État de Washington, conclut que 44 des 125 entreprises canadiennes ayant participé anonymement à l'enquête avaient été victimes d'une extorsion informatique au cours des 12 mois précédents.

Les pirates qui se livrent à ces activités empêchent les usagers informatiques d'avoir accès à des données auxquelles ils ont droit et exigent un paiement en retour d'un rétablissement.

Parmi les 44 victimes canadiennes, 75 pour cent ont versé des rançons de montants variant entre 1 000 $ et 50 000 $. Onze des firmes ont dû cesser leurs activités pendant un certain temps afin de régler le problème.

L'étude a démontré que l'un des secteurs d'activités les plus fréquemment visés par les pirates est celui des soins de santé car l'accès aux données informatiques sur les patients est souvent indispensable pour que des traitements médicaux soient offerts.

L'étude d'Osterman Research a été rendue publique par Malwarebytes, une entreprise de Californie dédiée à la protection contre les menaces sur l'internet.

Voir aussi:

8 astuces pour sécuriser sa vie privée en ligne
Avoir un mot de passe "fort"(01 of08)
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Avant toute chose, il est important de sécuriser ses mots de passe, ce que l'on appelle avoir un mot de passe "fort".Pour ce faire, il faut que celui-ci soit relativement long (au minimum 7 caractères), et pas uniquement composé de lettres. Majuscules, chiffres et signes doivent être de la partie (par exemple, "HufFington2013@PoSt!"). Pour tester la force d'un mot de passe, c'est par ici.S'il faut pouvoir s'en souvenir, il faut aussi éviter d'utiliser des noms ou chiffres facilement identifiables, tel votre date de naissance, votre numéro de département ou le nom de votre chien. Ces informations peuvent facilement être retrouvées par des pirates si vous ne faites pas très attention à votre vie privée. (credit:Shutterstock)
Diversifier ses mots de passe(02 of08)
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Mais avoir un mot de passe fort ne suffit pas, il faut penser à les diversifier. Car si jamais l'un des sites sur lequel vous êtes connecté est piraté, alors tous vos comptes sont potentiellement concernés si vous n'avez pas différents mots de passe.Dans l'idéal, il faudrait avoir un mot de passe pour chaque site. Dans les faits, vous pouvez utiliser le même mot de passe, relativement basique, pour tous les sites non-critiques (forums, site d'entraide, etc) avec quelques variables (une majuscule, un chiffre, un signe de ponctuation, etc).Par contre, pour des sites regroupant plusieurs informations (une boite mail) ou sur lesquels des informations personnelles comme vos coordonnées bancaires sont stockées, n'hésitez pas à "blinder" votre mot de passe.Enfin, si vous n'avez pas de mémoire, plutôt que de noter votre mot de passe sur des bouts de papiers, vous pouvez utiliser un gestionnaire de mots de passe. La plupart sont cryptés et sécurisés, mais cela revient tout de même à regrouper tous ses oeufs dans le même panier. Voici un petit comparatif de ces logiciels réalisé par Tom's guide. (credit:Flickr/Ron Bennetts)
La double vérification(03 of08)
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Un mot de passe fort, c'est bien. Des mots de passe diversifiés, c'est mieux. Mais parfois, ça ne suffit pas. Sur certains sites sensibles (comme votre mail principal qui regroupe la plupart de vos informations), deux vérifications valent mieux qu'une.Ainsi, la plupart des géants du web proposent depuis peu un système de double authentification. Une fois le mot de passe tapé, il faut rentrer un code chiffré généré aléatoirement par SMS ou via une application mobile.Ce système existe entre autres chez Google, Facebook, Twitter, Microsoft, Evernote, Amazon, LinkedIn Dropbox ou encore eBay. (credit:Shutterstock)
Sécuriser sa connexion(04 of08)
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Comme dit précédemment, il faut éviter de naviguer sur des sites inconnus, peu référencés ou suspects.Car même si vous évitez d'installer des programmes sur votre ordinateur, une simple visite sur une page peut permettre à un pirate d'avoir accès à certaines informations... comme les mots de passe que vous tapez.En dehors d'une prudence à la limite de la paranoïa, il y a surtout deux choses à faire si vous n'êtes pas sûrs du site sur lequel vous êtes:• Si vous devez renseigner des informations personnelles, vérifiez que l'url (l'adresse du site) commence bien par "https" et non par "http", ce qui veut dire que la connexion est sécurisée. Un cadenas jaune doit aussi apparaître à gauche de l'adresse.• De manière générale, il peut être intéressant d'installer sur votre navigateur web des extensions permettant de bloquer le "JavaScript". Ce langage permet de rendre des pages interactives, mais peut aussi poser des problèmes de sécurité. De nombreuses extensions comme "No Script" existent sur les navigateurs Firefox et Chrome. Ils permettent de bloquer par défaut l'utilisation du JavaScript, mais vous permet de mettre les sites de votre choix sur une liste blanche. (credit:Shutterstock)
Bonus: sécuriser son smartphone(05 of08)
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C'est bien beau de sécuriser vos mots de passe, mais si vous vous faites voler votre smartphone, cela ne servira pas à grand-chose. Car sur votre téléphone, vos sessions sont en général ouvertes par défaut. Voici donc quelques autres astuces pour sécuriser son smartphone. (credit:Shutterstock)
Mettre un code de verrouillage(06 of08)
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La chose la plus simple à faire, mais aussi quelque peu contraignante, consiste à mettre en place un code de verrouillage sur l'écran d'accueil.Tous les smartphones proposent cette option, soit sous la forme d'un mot de passe, d'une série de chiffres, voire d'une forme géométrique à reproduire.Si quelqu'un souhaite utiliser votre smartphone sans votre permission, il ne pourra donc rien faire (à part appeler un numéro d'urgence) sans ce code. Par contre, vous devrez de votre côté taper ce code à chaque fois que vous voulez faire la moindre chose sur votre téléphone. (credit:Flickr/Ninja M.)
Rester en terrain connu(07 of08)
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Même si un smartphone n'est pas un ordinateur, il possède potentiellement des failles pouvant être exploitées. Ainsi, si vous voulez tenter des manipulations qui ne sont pas prévues par les constructeurs, soyez sur vos gardes.Le "jailbreak" pour l'iPhone ou "Root" pour les smartphones Android permet de déverrouiller de nombreuses fonctions, mais expose aussi le téléphone aux virus (et annule la garantie). Attention donc à vos données personnelles.Autre précision: si l'iPhone est totalement fermé par défaut, Android permet lui d'installer des applications qui ne proviennent pas directement du magasin officiel (Google Play). Si vous faites cela, soyez conscients que l'application que vous installez n'a pas été vérifiée par Google.Vous pouvez aussi mettre un antivirus sur votre smartphone, même si ceux-ci risquent de diminuer la durée de vie de votre batterie. (credit:Shutterstock)
Sécuriser ses données sur son smartphone(08 of08)
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Si vous n'avez pas envie de bloquer votre écran d'accueil, vous pouvez aussi sécuriser certaines applications ou données sur votre smartphone.Il existe de nombreuses applications sur les différents types de smartphones permettant de stocker derrière un mot de passe vos photos ou vos données, comme Picture safe.Certains programmes proposent même de mettre un mot de passe sur les applications de votre choix, comme Smart App Protector, afin que personne ne puisse utiliser votre compte Facebook par exemple. (credit:Shutterstock)

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