Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Pospisil bat Stepanek en deux sets et poursuit sa route à la Coupe Rogers

Pospisil bat Stepanek
|
Open Image Modal
PC

MONTRÉAL - Après une première ronde parfaite mardi, les Canadiens ont connu une journée plus difficile, mercredi, alors que les premiers matchs du deuxième tour ont été disputés à la Coupe Rogers.

Des quatre Canadiens à l'affiche en après-midi, seul Vasek Pospisil a poursuivi sa route en prenant la mesure du Tchèque Radek Stepanek 6-2, 6-4. Ses compatriotes Jesse Levine, Filip Peliwo et Frank Dancevic ont tous baissé pavillon.

Invité des organisateurs, Pospisil a offert une prestation presque sans faille pour atteindre le troisième tour d'un Masters pour la première fois de sa carrière. Le tennisman de 23 ans, qui occupe le 71e rang mondial, a réussi cinq bris de service, deux en première et trois dans la deuxième manche, tout en sauvegardant cinq des sept balles de bris auxquelles il a fait face.

Il s'est d'abord imposé au troisième jeu du premier set, faisant chèrement payer à la 51e raquette mondiale ses nombreuses fautes directes. Après avoir confirmé le bris pour faire 3-1, Pospisil a inscrit son deuxième bris de la rencontre au septième jeu pour servir pour la manche. Il l'a conclue avec un superbe service-volée.

Pospisil n'a pas relâché la pression dans le second set, brisant Stepanek aux troisième, cinquième et septième jeux, mais il a cependant accordé deux bris à son adversaire, dont un au huitième jeu, alors qu'il servait pour le match.

Stepanek, un vétéran de 34 ans, en a profité pour se rapprocher jusqu'à 5-4, mais le favori de la foule n'a pas raté sa deuxième occasion de clore le match, remportant à zéro le 10e jeu de cette seconde manche. Après un superbe coup droit croisé pour s'offrir une triple balle de match, Pospisil a mis fin au duel à l'aide de son septième as de la rencontre.

«À 5-2, j'ai eu comme une absence mentale, ce qui n'est pas tellement conseillé quand on sert pour le match, a admis un Pospisil très détendu après la rencontre. Mais je n'ai pas craint quand il est revenu à 5-4, mais j'étais un peu fatigué. Les deux jeux précédents ont été longs et j'ai commencé à ressentir un peu de lourdeur dans les jambes. Mais en servant à 5-4 pour le match, je savais que je devais concentrer toute mon énergie et finir ça.»

Pospisil aura une lourde commande lors de son prochain duel, puisqu'il affrontera le Tchèque Tomas Berdych, cinquième tête de série et tombeur de l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov, 6-3 et 6-4.

Éliminé au deuxième tour l'an dernier, à Toronto, cette participation au troisième tour de la Coupe Rogers assurera à Pospisil de faire un bond intéressant au classement. Comme le troisième tour garantit 90 points au classement de l'ATP — 45 de mieux qu'une élimination en deuxième ronde — le Canadien pourrait flirter avec le 60e rang mondial.

«C'est très bon pour moi, car j'ai travaillé très fort, a expliqué Pospisil. Dans les derniers deux mois, toutes les choses sur lesquelles on a travaillé tombent en place.»

Pospisil a maintenant remporté 10 de ses 11 derniers matchs, une séquence qui s'est amorcée il y a trois semaines en Colombie. Cela lui donne beaucoup de confiance et lui permettra peut-être de rencontrer ses objectifs personnels.

«Quand j'entre sur le terrain, je ne pense pas, je n'hésite pas, a indiqué celui qui a remporté le tournoi de Vancouver, la semaine dernière. Ça fait une grande différence. Quand tu as confiance, tout va bien.

«En début de saison, je visais le top-50 pour la fin de l'année, mais en raison de la mononucléose qui m'a ralenti, je croyais que ce serait difficile à atteindre. Maintenant, ça semble réalisable.»

Les Canadiens plient bagage

Levine, Peliwo et Dancevic — tous trois dans le tournoi en vertu d'une invitation des organisateurs — ont eu moins de chance.

Levine n'a pas fait long feu face à l'Espagnol Rafael Nadal, quatrième tête de série, qui a rapidement évincé son adversaire 6-2, 6-0. Nadal affrontera le Polonais Jerzy Janowicz, classé 15e, qui a dû puiser au fond de ses ressources pour vaincre Dancevic 7-6 (5), 3-6 et 6-4.

Peliwo a aussi forcé son adversaire, l'Ouzbek Denis Istomin, à disputer un éreintant duel de trois manches, qu'il a finalement remporté 6-3, 3-6 et 6-3.

Dans les autres rencontres, le Britannique Andy Murray, deuxième tête de série, a remporté son premier duel depuis son triomphe à Wimbledon, 6-4, 7-6 (2) aux dépens de l'Espagnol Marcel Granollers, 36e au monde. Le no 2 mondial sera maintenant opposé au Letton Ernests Gulbis, qui a surpris la 13e tête de série, l'Italien Fabio Fognini, 6-3, 1-6, 6-1.

Le Français Benoit Paire a également montré la sortie à un joueur classé, le Suisse Stanislas Wawrinka, huitième tête de série, par la marque de 6-2, 7-6 (2). De son côté, l'Allemand Tommy Haas, classé 10e, a dû déclaré forfait face à l'Australien issu des qualifications Marinko Matosevic alors que ce dernier menait 5-0 au premier set.

INOLTRE SU HUFFPOST

15 espoirs du tennis
Eugénie Bouchard(01 of15)
Open Image Modal
Canada, 19 ans\nEugénie Bouchard a déjà gagné le cœur des Québécois. Elle s’apprête maintenant à conquérir le reste de la planète tennis. Quand la Westmountoise a battu l’ex-numéro un mondiale Ana Ivanovic, au deuxième tour de Wimbledon cette année, Martina Navratilova a prédit que «Genie» allait un jour remporter un titre Grand Chelem. Cette victoire était certainement l’un des plus grands faits d’armes de la jeune carrière de Bouchard, avec son titre junior remporté sur le gazon anglais, en 2012. \n (credit:Getty)
Sloane Stevens(02 of15)
Open Image Modal
États-Unis, 20 ans\nQuand Serena aura quitté la compétition, les Américains fonderont leurs espoirs sur Sloane Stevens. À 20 ans, celle qui trône au sommet de toutes les listes des vedettes montantes de la WTA a déjà réalisé ce que plusieurs joueuses expérimentées n’ont jamais accompli : atteindre le troisième tour de tous les tournois du grand chelem, incluant les demis en Australie et les quarts à Wimbledon cette année.\n (credit:Getty)
Bernard Tomic(03 of15)
Open Image Modal
Australie, 20 ans\nMême s’il n’a que 20 ans, les espoirs de voir Bernard Tomic devenir l’un des meilleurs joueurs du circuit sont grands. À 18 ans, il atteignait les quarts de finale à Wimbledon. Mais depuis, ce sont plutôt ses frasques – et celles de son père banni de plusieurs tournois – à l’extérieur des courts qui ont défrayé les manchettes. \n (credit:Getty)
Monica Puig(04 of15)
Open Image Modal
Puerto Rico, 18 ans\nJamais une joueuse portoricaine n’avait attisé autant les espoirs. Au début de l’année, la jeune Monica Puig était inconnue et elle perce aujourd’hui le top 50. Elle a atteint le troisième tour à Roland Garros (en battant au passage Nadia Petrova, alors 11e raquette mondiale) et le quatrième tour à Wimbledon (défaisant au premier tour la cinquième favorite, Sara Errani).\n (credit:Getty)
Laura Robson(05 of15)
Open Image Modal
Royaume-Uni, 19 ans\nÀ 14 ans seulement, Laura Robson remportait le titre junior, chez elle, à Wimbledon. Elle était la plus jeune joueuse du tableau et n’était pas tête de série. Cinq ans plus tard, la meilleure amie d’Eugénie Bouchard sur le circuit a fait du chemin. Elle a atteint le quatrième tour à Wimbledon, cette année, et au US Open, l’an dernier, en plus de décrocher l’argent en double mixte avec Andy Murray aux Jeux de Londres, en 2012. Rarement les Britanniques ont eu un espoir aussi reluisant chez les dames.\n (credit:AP)
Milos Raonic(06 of15)
Open Image Modal
Canada, 22 ans\nLe service de Milos Raonic fait frémir n’importe quel joueur sur le circuit. Mais le Canadien possède d’autres armes, sans quoi il n’aurait pas atteint le 13e rang mondial en plus de remporter quatre tournois. Il est le joueur canadien le mieux classé de l’histoire moderne et, même s’il a connu un été en dents de scie, il demeure parmi les joueurs les plus prometteurs de l’ATP. \n (credit:AP)
Garbine Muguruza(07 of15)
Open Image Modal
Espagne, 19 ans\nL’Espagnole s’est fait un nom cette année, si bien que les grandes joueuses n’aiment pas l’affronter dans les premiers tours des tournois. Elle a d’ailleurs poussé à la limite Venus Williams et Sara Errani, en plus de battre l’ex-numéro un Caroline Wozniacki. \n (credit:Getty)
Jerzy Janowicz(08 of15)
Open Image Modal
Pologne, 22 ans\nJerzy Janowicz est capable de rivaliser avec n’importe quel joueur. Grâce a des performances éclatantes, il a percé, dernièrement, le top 20 mondial. En juin, à Wimbledon, il est devenu le premier Polonais à atteindre les demi-finales d’un tournoi du Grand Chelem. L’an dernier, au Masters de Paris, il s’était fait remarquer quand, en tant que qualifié, il s’était rendu en finale après avoir battu cinq joueurs du top 20 (Kohlschreiber, Cilic, Murray, Tipsarevic et Simon). \n (credit:AP)
Donna Vekic(09 of15)
Open Image Modal
Croatie, 17 ans\nElle est déjà loin l’époque où une Martina Hingis remportait un Grand Chelem à 15 ans. Aujourd’hui, le jeu où la puissance est de mise fait que les joueuses se développent plus tardivement. À preuve, Donna Vecik est la seule mineure dans le top 100. Mais déjà, la Croate impressionne. À sa première apparition dans le tableau principal d’un tournoi de la WTA, l’an dernier en Ouzbékistan, elle se rendait en finale et elle a accumulé les bons résultats cette année.\n (credit:Getty)
Madison Keys(10 of15)
Open Image Modal
États-Unis, 18 ans\nEn 2009, l’Américaine Madison Keys a remporté son premier match sur le circuit de la WTA. À 14 ans et 48 jours, elle devenait l’une des plus jeunes joueuses à y parvenir. Depuis, elle a battu la Chinoise Li Na et l’Allemande Angelique Kerber, mais est toujours à la recherche d’un premier titre. À 18 ans, elle a encore bien le temps d’y parvenir et les observateurs s’entendent pour dire que son service la mènera loin.\n (credit:Madison Keys)
Nick Kyrgios(11 of15)
Open Image Modal
Australie, 18 ans\nL’Australie a cruellement besoin d’un champion. Depuis Lleyton Hewitt, qui a dominé le circuit au début des années 2000, c’est le calme plat au pays des kangourous. Beaucoup d’espoirs sont fondés sur le très jeune Nick Kyrgios. Modeste 214e mondial, il gravira sans doute les échelons rapidement. Invité à Roland Garros cette année, il a remporté son match de premier tour contre Radek Stepanek avant de perdre contre le 11e favori, Marin Cilic.\n (credit:Getty)
Yulia Putintseva(12 of15)
Open Image Modal
Kazakhstan, 18 ans\nYulia Putintseva a du caractère. Beaucoup de caractère. C’est sans doute sa détermination qui lui ont permis de battre Christina McHale et Laura Robson cette année et qui fait qu’elle appartient maintenant au top 100 mondial. Les performances de la Russe, qui représente aujourd’hui le Kazakhstan, ont même retenu l’attention de l’ex-numéro un Martina Hingis. \n (credit:Getty)
Federico Delbonis(13 of15)
Open Image Modal
Argentine, 22 ans\nLe nom de Federico Delbonis n’avait pas vraiment résonné avant la mi-juillet, où il a atteint la finale sur la terre battue de Hambourg, en Allemagne. Pour s’y rendre, le qualifié avait battu au passage Tommy Robredo, Fernando Verdasco et… Roger Federer. Il a alors fait un bon de géant au classement, atteignant la 65e place. \n (credit:AFP)
Kristina Mladenovic(14 of15)
Open Image Modal
France, 20 ans\nLes Français auraient-ils trouvé une future vedette en Kristina Mladonevic? Troisième raquette du pays après Marion Bartoli et Alizé Cornet, la blonde a déjà un titre de simple en poche. Aussi spécialiste du double, elle a remporté cette année le double mixte, à Wimbledon, avec le Canadien Daniel Nestor, devenant seulement la deuxième joueuse née dans les années 1990 à remporté un titre du Grand Chelem après Petra Kvitova.\n (credit:Getty)
Grigor Dimitrov(15 of15)
Open Image Modal
Bulgarie, 22 ans\nQuand on surnomme un joueur le «petit Federer», les attentes sont grandes. Si le Bulgare a dominé lors de son passage chez les juniors, il n’a pas encore éclos chez les professionnels, n’ayant pas dépassé le 3e tour en tournois du Grand Chelem, malgré un talent brut indéniable. Aujourd’hui, Dimitrov a échangé son surnom «petit Federer» pour «Monsieur Sharapova», depuis qu’il fréquente la meilleure raquette russe.\n (credit:Getty)

-- Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.