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Pour que les filles réussissent professionnellement, il faut leur apprendre à être courageuses

Pour que les filles réussissent professionnellement, il faut leur apprendre à être courageuses

Si les filles obtiennent de bons résultats à l'école, une fois dans le monde du travail, elles restent bien souvent à des postes peu stratégiques, accèdent encore rarement à des postes de dirigeants. Pour contrer cela, Reshma Saujani, fondatrice de Girls who code, une association qui enseigne l'informatique aux filles, a un conseil un peu inattendu.

Invitée à tenir un discours à la faculté d'éducation de Harvard le 24 mai, elle a opposé la manière dont on éduque les garçons à celle dont on éduque les filles. "Nous apprenons à nos filles à être parfaites, à plaire, à rester prudentes" alors que "dans le monde réel, le succès résulte du courage, pas de la perfection." Vous pouvez donc voir tous ses conseils dans la vidéo ci-dessus.

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Principales pionnières féministes du Québec
Marie Lacoste-Gérin-Lajoie (1867-1945)(01 of05)
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En 1893, elle est l'une des seules femmes francophones à militer au sein du Montreal Local Council of Women (MLCW), comité majoritairement anglophone et qui est l'un des premiers groupes féministes du Québec. Elle s'en dissocie en 1907 pour co-fonder la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste (FNSJB), qui s'adresse aux Canadiennes françaises catholiques. Elles militent contre l'alcoolisme, la violence domestique et l'abandon. Marie Lacoste-Gérin-Lajoie y occupera les fonctions de secrétaire (1907-1913) et de présidente (1913-1933).En 1902, elle publie le Traité de droit usuel à la suite de nombreuses lectures sur la situation juridique de la femme mariée au Québec. L'ouvrage devient une référence pour le militantisme féministe.Sa fille, Marie, a été la première bachelière du Québec. (credit:Archives nationales du Québec)
Idola Saint-Jean (1880-1945)(02 of05)
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Professeure, actrice, écrivaine et politicienne, Idola Saint-Jean s'implique auprès du Comité du suffrage provincial du suffrage féminin dès ses premiers moments pour que les femmes obtiennent le droit de vote. Elle fonde, en 1927, l'Alliance canadienne pour le vote des femmes du Québec, qui mise davantage sur les femmes de la classe ouvrière.Elle multiple les écrits dans les journaux et déclarations pour que le gouvernement provincial accorde le droit de vote aux femmes. Elle ira même jusqu'à envoyer une pétition de 10 000 signatures au roi George V pour faire valoir sa cause. (credit:Archives nationales du Québec)
Thérèse Casgrain (1896-1981)(03 of05)
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Grande humaniste, politicienne et fervente défenderesse de la justice sociale, Thérèse Casgrain milite pour le droit des femmes dès les années 1920. Par la suite, elle est présidente de la Ligue pour les droits de la femme jusqu'en 1942, année où elle se présentera en tant que candidate «indépendante-libérale» à une élection fédérale partielle.Adversaire politique de Maurice Duplessis, elle est la première femme à être chef d'un parti politique quand elle dirige le Parti social-démocratique (PSD) du Québec de 1951 à 1957, l'ancêtre du Nouveau Parti démocratique du Québec (NPQD). Ce n'est toutefois qu'en 1966 qu'elle fonde la Fédération des femmes du Québec (FFQ), figure toujours proéminente dans les droits des femmes d'aujourd'hui. Thérèse Casgrain devient ensuite sénatrice, est nommée officier de l'Ordre du Canada et obtient le Prix du Gouverneur général, en plus de recevoir des doctorats honorifiques en droit de douze universités canadiennes. Ouf! (credit:http://www.collectionscanada.gc.ca)
Marie-Claire Kirkland-Casgrain(04 of05)
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Avocate de formation, Marie-Claire Kirkland-Casgrain s'illustre comme une pionnière en politique. Après s'être activement impliquée dans les formations libérales jeunesse, elle est élue à l'élection partielle de 1961. Première - et seule - femme de l'Assemblée nationale, elle occupe plusieurs ministères.Elle améliore grandement la situation des femmes du Québec en faisant adopter, notamment, en 1964, le projet de loi 16 sur la capacité juridique de la femme mariée et la loi établissant le Conseil du statut de la femme.Elle quitte la scène politique en 1973 pour devenir juge de la cour provinciale et présidente de la Commission du salaire minimum. Par la suite, elle est nommée par l'Ordre du Canada et reçoit le Prix du Gouverneur général. (credit:www.images.recitus.qc.ca)
Lise Payette(05 of05)
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D'abord animatrice à la radio et à la télévision, elle fait sa marque à Radio-Canada avec l'émission Appelez-moi Lise, qui fait d'elle une porte-parole du mouvement féministe québécois.Élue en 1976 sous le gouvernement de René Lévesque, elle occupera trois ministères, dont celui de la Condition féminine. Lise Payette sera d'ailleurs la première femme à s'appeler «la» ministre. Elle réussit à obtenir de meilleurs services de garde pour les enfants, la création de centres d'aide pour femmes et des fonds accrus pour les femmes monoparentales. De plus, Lise Payette réussit à imposer des bureaux de la condition féminine dans pas moins que douze ministères.À la suite du référendum de 1980, elle décide de ne pas se représenter en 1981 et devient auteure et productrice pour la télévision. Elle a été chroniqueuse au journal Le Devoir. (credit:Radio-Canada.ca)

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