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Prix de la nouvelle Radio-Canada 2015: Les 5 finalistes sont connus

Prix de la nouvelle Radio-Canada 2015: Les 5 finalistes sont connus
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Courtoisie Radio-Canada

Le jury du Prix de la nouvelle Radio-Canada 2015, composé de France Daigle, Mélanie Vincelette et Martin Michaud, a désigné les cinq finalistes du Prix de la nouvelle Radio-Canada 2015.

Leurs nouvelles ont été choisies parmi près de 800 nouvelles inédites soumises au concours cette année. Le nom du gagnant sera dévoilé le 13 avril.

Les finalistes du Prix de la nouvelle Radio-Canada 2015

Francis Asselin:

Francis Asselin pourUne île au large, l'histoire d'un homme et d'un enfant qui se retrouvent soudés l'un à l'autre par la peur.

Francis Asselin n'a pas encore 30 ans. Originaire de Drummondville, il vit à Montréal où il est journaliste au pupitre à La Presse. Amoureux des États-Unis, il s'y échappe dès que l'occasion se présente.

« Depuis que j'ai à expliquer en quoi consiste mon métier de journaliste au pupitre, "écrivain" me semble beaucoup plus évocateur et séduisant. »

— Francis Asselin

Julien Beauseigle-Laniel:

Julien Beauseigle-Laniel pour Truculente Eugénie, l'histoire d'un tatoueur de Saint-Henri fasciné par Eugénie, une cliente.

À 22 ans, Julien Beauseigle-Laniel vit avec ses colocs dans le quartier Villeray à Montréal. Il est inscrit au baccalauréat en études littéraires profil création à l'UQAM, mais rêve d'entrer à l'École nationale de théâtre.

« [J'ai su que je voulais devenir écrivain] quand j'ai arrêté d'écrire et que j'ai commencé à réécrire. »

— Julien Beauseigle-Laniel

Jancimon Reid:

Jancimon Reid, pour La sanction 12, l'histoire d'un antihéros sympathique pour qui le suicide devient la seule issue honorable. Ou presque.

Originaire d'Ottawa, Jancimon Reid a grandi à Charlesbourg. Ancien journaliste, il est aujourd'hui rédacteur de discours. Depuis trois ans, entre deux corvées parentales, il consacre la plus grande part de ses temps libres à des projets d'écriture de fiction.

« Pour écrire, un crayon suffit. Pas besoin de se débattre avec un pinceau, une caméra, un tutu, un décor, un archet ou des acteurs capricieux. Seulement des mots! J'apprécie cette simplicité des moyens qui peut mener à un aboutissement complexe. Comme le jogging, que je pratique depuis quelques années, et qui ne nécessite qu'une paire d'espadrilles. »

— Jancimon Reid

Kiev Renaud:

Kiev Renaud pour Les ombres chassées, l'histoire d'une enfant isolée par les rumeurs qui courent sur l'homosexualité de son père, mais qui soupçonne plutôt sa mère d'infidélité, et qui observe le monde adulte.

Kiev Renaud a 23 ans. Originaire de Sherbrooke, elle a déménagé à Montréal pour s'inscrire à la maîtrise en création littéraire de McGill. En plus d'être finaliste du Prix de la nouvelle Radio-Canada cette année, elle a remporté le Prix du jeune écrivain de langue française pour sa nouvelle Et couvertes de satin.

« J'écris surtout des nouvelles, mais qui, une fois rassemblées, participent à la création d'un même univers, et pourraient être lues comme un roman. »

— Kiev Renaud

Annie-Claude Thériault:

Annie-Claude Thériault pour L'abattoir, une étrange histoire d'abattoir, de filiation et de double, qui sent le cochon qu'on égorge.

Née à Ottawa en 1978 de parents acadiens, Annie-Claude Thériault a grandi à Gatineau. Elle a publié en 2012 un premier roman, Quelque chose comme une odeur de printemps (Éditions David). Aujourd'hui, elle partage son temps entre l'écriture et l'enseignement de la philosophie au Collège Montmorency à Laval.

« J'écrivais surtout des nouvelles. Puis après un premier roman, j'ai cru ne plus jamais pouvoir écrire autre chose que de longues histoires. Comme si la nouvelle était dorénavant un style trop bref, trop difficile pour moi. Puis j'ai eu une demande spéciale pour participer à un projet et j'ai dû renouer avec l'exercice. Il y a quelque chose de vif et de très satisfaisant dans l'écriture de nouvelles. »

— Annie-Claude Thériault

Véritable tremplin pour les poètes canadiens, le Prix de la nouvelle Radio-Canada est ouvert à tous, amateurs ou professionnels. Il récompense chaque année les meilleures nouvelles inédites soumises au concours. Le gagnant reçoit 6000 $ offerts par le Conseil des arts du Canada, une résidence d'écriture au Centre Banff, en Alberta, et voit son texte publié dans le magazine enRoute d'Air Canada et sur ICI.Radio-Canada.ca/litterature. Les finalistes reçoivent chacun 1000 $ offerts par le Conseil des arts du Canada, et leur texte est publié sur ICI.Radio-Canada.ca/litterature.

Les trois Prix littéraires Radio-Canada:

Prix de la nouvelle Radio-Canada

Période d'inscription : du 1er septembre au 1er novembre

Prix du récit Radio-Canada

Période d'inscription : du 1er janvier au 1er mars

Prix de poésie Radio-Canada

Période d'inscription : du 1er avril au 1er juin

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Livres québécois à surveiller en 2015
L’Affaire Myosotis (Québec Amérique, mars)(01 of24)
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Le journaliste Luc Chartrand élabore l’histoire de Paul Carpentier, un journaliste mêlé bien malgré lui à une histoire de meurtres et de disparitions reliés au conflit entre Juifs et Palestiniens. Crimes que les gouvernements canadien et israélien tentent de lui attribuer, dans L’Affaire Myosotis (Québec Amérique, mars).
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Dramaturge reconnue et récompensée du Prix du Gouverneur général pour La Liste, Jennifer Tremblay retrouve sa plume romancière avec Blues nègre dans une chambre rose (VLB, 28 janvier), le récit de Fanny qui enligne les phrases et les paragraphes pour se défaire de l’amour d’un homme qui ne la lira jamais plus.
Un jukebox dans la tête (Leméac, 4 février)(03 of24)
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C’est avec Un jukebox dans la tête (Leméac, 4 février) que Jacques Poulin tentera de séduire les lecteurs à nouveau. L’auteur de Volksvagen Blues a mis sa finesse au service d’une histoire d’amour entre un vieil écrivain, qui ne croyait plus jamais sentir son cœur palpiter à l’unisson, et une rousse de 25 ans, éprise de l’homme et de ses mots.
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Ayant renoué en 2014 avec Louise, le personnage de Chère Voisine qui a moussé sa carrière, Chrystine Brouillet ajoute un troisième volet aux histoires de cette amoureuse des chats aux penchants meurtriers, dans La mort mène le bal (Éditions de l’Homme, 25 février). En juin, les milliers d’accros au personnage de Maud Graham pourront également se délecter de nouvelles aventures imaginées par la reine québécoise des romans policiers, dans le premier titre de la série publié aux Éditions Druide.
À l’état sauvage (Boréal, 27 janvier)(05 of24)
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Robert Lalonde s’intéresse à un écrivain hanté par son père et son ex-femme, qui est contraint de remettre sa vie entre les mains d’un vieillard, lorsqu’un accident le prive de sa mobilité, dans À l’état sauvage (Boréal, 27 janvier).
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Collaborateur à Radio-Canada, La Presse et tant d’autres médias, l’illustrateur et concepteur Éric Godin partage le témoignage d’un père à son fils, disparu à la suite d’un suicide, avec Lettre à Vincent (Hurtubise, mars).
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Fort remarqué avec Tarmac, Nicolas Dickner observe comment une claustrophobe et un claustrophile naviguent dans un monde où tout est codé et contrôlé au quart de tour, dans Les six degrés de liberté (Alto, 10 mars).
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Le tao du tagueur (XYZ, 29 janvier)(09 of24)
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Serge Ouaknine raconte la vie de Panda, jeune graphiste qui abandonne son confort pour se lancer dans les tags urbains, un univers où il rencontrera une calligraphe chinoise rescapée des camps de rééducation des Gardes Rouges de Mao, et de qui il tombera fougueusement amoureux, dans Le tao du tagueur (XYZ, 29 janvier).
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Quelques semaines après être monté aux barricades afin de sauver les magazines Débrouillards, pour lesquels il dessine depuis des décennies, Jacques Goldstyn publiera le livre illustré L’arbragan (La Pastèque, février). (credit:Facebook - La Pastèque)
Fiston le testament (VLB, 27 mai)(11 of24)
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Dans Fiston le testament (VLB, 27 mai), l’humoriste Jonathan Roberge a recueilli tous les textes des fabuleuses capsules web où il partage des conseils de vie à son descendant.
Marie relevait son jupon – Histoires libertines inspirées d’un autre temps (VLB, 29 avril).(12 of24)
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Six écrivains (Aline Apostolska, Jennifer Tremblay, Geneviève Lefebvre, Philibert de la Durantaye, Sébastien Chabot, Marie-Christine Bernard), fantasment les désirs et la vie sexuelle de personnages historiques et imaginaires, dans Marie relevait son jupon – Histoires libertines inspirées d’un autre temps (VLB, 29 avril).
La Bête à sa mère (Stanké, 29 avril)(13 of24)
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Slameur et poète, David Goudreault relate la parcelle de vie d’un paumé qui veut retrouver sa mère, après avoir passé sa vie à errer de famille d’accueil en famille d’accueil. Celui dont le style lance-flammes a été comparé à Pierre Falardeau par Pierre Foglia publiera La Bête à sa mère (Stanké, 29 avril).
Laissez courir les éléphants (Québec Amérique, mars)(14 of24)
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Le chanteur montréalais David Usher offre un livre graphique sur les rouages de la création, Laissez courir les éléphants (Québec Amérique, mars).
Les files cactus (Leméac, 28 janvier)(15 of24)
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Avec Les files cactus (Leméac, 28 janvier), Clara Brunet-Turcotte plonge dans la vie de Mélisse, jeune femme socialement bancale, qui fréquente un groupe de thérapie pour les troubles de l’alimentation, prend ses médicaments en mode aléatoire, dot pour fuir la réalité, se prive et s’empiffre de nourriture.
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L’ex-journaliste Florence Meney cherche à savoir ce qui fait basculer une personne dite civilisée dans les eaux glauques de la manipulation et du crime, en plus de mettre en lumière les figures perverses de la société qui agissent dans l’ombre des tueurs médiatisés, dans L’encre mauve (Druide, mars).
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Célébrée pour Le bonheur a la queue glissante, Abla Farhoud revient sur son exil au Canada, ses apprentissages et la nature salvatrice de l’écriture et du jeu, qui lui ont permis de s’épanouir en tant qu’enfant de l’immigration, dans La Chèvre de montagne (VLB, 13 mai).
La fin des vaches sacrées (La Presse Éditions, 2 mars)(18 of24)
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Reconnu comme le père de l’assurance maladie, Claude Castonguay réfléchit aux virages à prendre afin que la société québécoise s’adapte aux réalités actuelles. Dans La fin des vaches sacrées (La Presse Éditions, 2 mars), il parle de croissance économique, de langue, d’identité nationale, du rôle de l’État et du privé.
Tas-d’roches (Druide, mars).(19 of24)
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Mieux connus du public, des médias et des autorités sous le nom de Banane Rebelle, durant la grève étudiante de 2012, Gabriel Marcoux-Chabot fera entendre sa parole dans un mélange de français, de vieux français, d’oralité québécoise, de chiac et d’innu, dans un roman acrobatique relatant les prouesses de Tas-d’roches (Druide, mars).
Modèles recherchés: l’homosexualité et la bisexualité sous un jour (vraiment) nouveau (Guy Saint-Jean, 15 avril)(20 of24)
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Robert Pilon, président de l’organisme GRIS Montréal pendant 9 ans, publie Modèles recherchés: l’homosexualité et la bisexualité sous un jour (vraiment) nouveau (Guy Saint-Jean, 15 avril), un recueil de témoignages de personnalités gaies, lesbiennes et bisexuelles, dont la marginalité sexuelle est connue ou non du grand public, afin de célébrer l’ouverture d’esprit des Québec.
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Après être débarquée dans le milieu littéraire comme un coup de poing avec Jeanne chez les autres, Marie Larocque rapplique avec Mémé attaque Haïti (VLB, 18 février), un récit de voyage formé de courts chapitres, où elle dissèque la Perle des Antilles sous plusieurs angles: obsession religieuse, vaudou, inefficacité de l’aide humanitaire, liberté des mœurs, quotidien en compagnie de ses deux plus jeunes filles, etc.
Généalogie de la violence (Mémoire d’Encrier, 3 mars)(22 of24)
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L’anthropologue et professeur à l’Université de Montréal, Gilles Bibeau, s’interroge sur la passion du public pour la guerre et l’ennemi, la manière dont les États choisissent d’entrer en guerre et de tuer, les dérives patriotiques, ainsi que les enjeux idéologiques, philosophiques, politiques et éthiques des grands conflits mondiaux, dans Généalogie de la violence (Mémoire d’Encrier, 3 mars).
Le roman sans aventure (Boréal, 13 janvier)(23 of24)
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Avec l’essai Le roman sans aventure (Boréal, 13 janvier), Isabelle Daunais se questionne sur la faible reconnaissance des romans québécois à l’étranger, alors que les œuvres fortes sont si nombreuses.
Le nénuphar et l’araignée (Les Allusifs, 4 février)(24 of24)
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Dans un essai autobiographique sur la peur, Claire Legendre déconstruit les mécanismes sociaux, physiques et psychologiques associés à ce sentiment connu de tous. Qu’il soit question de la peur des araignées, du vide, de la maladie, de l’amour, de l’avion, de la scène et de tant d’autres, l’auteur explore la genèse de cette angoisse dans Le nénuphar et l’araignée (Les Allusifs, 4 février).

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