L'Union des producteurs agricoles (UPA) tient à être partie prenante d'éventuelles négociations pour le passage du pipeline de TransCanada au Québec.
Le syndicat n'a pas l'intention de laisser les producteurs négocier un à un avec la multinationale.
L'UPA a déjà rencontré TransCanada, à ce sujet, le mois dernier.
Le vice-président de l'UPA, Pierre Lemieux, est propriétaire d'une ferme laitière à Cap-Saint-Ignace. L'oléoduc pourrait donc passer sur ses terres. Ce dernier dit vouloir obtenir des garanties quant à la sécurité des installations.
« On a tendance à dire: "passons ça loin des villages, passons ça loin des milieux habités", mais nous, comme producteur, on travaille à tous les jours sur nos terres. Pour nous, la santé et la sécurité d'un individu c'est aussi important que n'importe qui », défend-il.
TransCanada a annoncé jeudi qu'elle poursuivrait son projet d'oléoduc qui doit transporter du pétrole de l'Ouest canadien jusqu'à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, en passant par le Québec.
Le tracé final du pipeline sera connu au terme des consultations en cours, lorsque la compagnie se retrouvera devant l'Office national de l'énergie.