Il y a 65 ans, le 18 juin 1948, Columbia créait une petite révolution dans le monde de la musique en commercialisant le disque vinyle à 33 tours.
Jusqu'à cette époque, les disques à 78 tours (par minute) permettaient d'écouter moins de cinq minutes de musique par face. La qualité sonore laissait également à désirer, les disques étant fabriqués à partir de résine de shellac.
Dans les années 1930, la compagnie RCA Victor avait bien tenté de commercialiser sa version du 33 tours, mais rares étaient les tourne-disques compatibles avec ce nouveau format. La tentative de RCA Victoir se solda donc par un échec.
Le 33 tours de Columbia a amélioré de façon significative la qualité de la musique enregistrée. D'abord prisé dans le milieu de la musique classique en raison de la durée d'enregistrement, le 33 tours a été rapidement adopté par les producteurs de musique commerciale.
Le 78 tours a par la suite disparu des tablettes des disquaires, laissant toute la place au 33 tours et au 45 tours (ou 7 pouces), utlisé pour les simples.
65 ans plus tard
Depuis sa commercialisation en 1948, le 33 tours a connu des hauts et des bas. Alors que plusieurs croyaient que l'arrivée du CD signifierait la mort du support, le vinyle a connu un regain de popularité dans les années 2000.
En 2012, 4,55 millions de disques vinyle ont été vendus dans le monde, une hausse de 18 % par rapport à 2011.
Au Québec, les chiffres de 2012 sont encore plus impressionnants. Les ventes ont connu une hausse de 57 % par rapport à 2011, comparativement à 47 % dans le reste du Canada.
Palmarès des vinyles les plus vendus aux États-Unis en 2012