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Si votre enfant vivait en Syrie, voilà à quoi aurait pu ressembler sa vie (VIDÉO)

Voici à quoi ressemblerait la vie de votre enfant s'il vivait en Syrie (VIDÉO)

C'est un terrible anniversaire. Alors qu'on s'approche des trois ans de conflit en Syrie, le 15 mars prochain, les opérations pour ne pas oublier cette guerre se multiplient.

Le HuffPost vous avait notamment parler d'une vidéo qui mettait en scène un petit garçon dans les rues d'Oslo souffrant du froid. Filmée en caméra cachée, son objectif était de récolter des vêtements chauds pour les enfants syriens.

Une autre opération du même genre a suscité l'intérêt des internautes. L'ONG de protection des enfants Save The Children a imaginé à quoi aurait pu ressembler la vie d'une petite londonienne si la Grande-Bretagne avait été en guerre.

Filmée sur le mode "une photo par jour", technique très souvent utilisée sur le Web, la vidéo raconte l'histoire que vivent des milliers d'enfants dans les pays en guerre. La fillette dont on suit le parcours avait tout pour être heureuse, une famille aimante, des amis. Et puis, au fur et à mesure que le conflit dégénère, elle découvre la peur, la faim, la mort.

Publiée sur Youtube le 5 mars, la vidéo a engendré un nombre de clics impressionnant en très peu de temps. Ce jeudi, le scénario de Save The Children s'approchait des quatre millions de vues. Autant de personnes touchées par le slogan qui conclut le film: "Ce n'est pas parce que ça n'arrive pas ici, que ça n'arrive pas".

À VOIR AUSSI:

Portraits d'enfants syriens aidés par l'Unicef
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Hussein, 12 ans, se trouve dans un espace adapté aux enfants de l’UNICEF dans le camp de réfugiés de Zaatari, situé dans le nord de la Jordanie. Hussein, sa mère, ainsi que ses frères et sœurs ont perdu leur tente lors d’une violente tempête hivernale en décembre 2013. Ils ont trouvé refuge dans cet espace sécuritaire.« Je travaille avec une brouette ici, au camp. Il fait si froid, mais que puis-je faire d’autre? Nous dormions lorsque l’eau est entrée dans la tente; nous avons dû partir vite. Je pensais à mon père. S’il était ici, rien de tout cela ne serait arrivé. Avant le conflit en Syrie, j’allais chaque jour à l’école et j’aimais vraiment ça. » (credit:Unicef)
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Amira, 13 ans, se trouve dans un espace adapté aux enfants de l’UNICEF dans le camp de réfugiés de Zaatari, siuté dans le nord de la Jordanie. Amira, sa mère, ainsi que ses frères et sœurs ont perdu leur tente lors d’une violente tempête hivernale en décembre 2013. Ils ont trouvé refuge dans cet espace sécuritaire.« La tente s’est effondrée sur nous; nous n’avons plus rien maintenant, tout a été détruit. Ma mère m’a réveillé lorsque la tente est tombée et m’a dit que nous devions partir. Je ne pouvais penser à rien d’autre qu’à ma famille en Syrie. Je veux retourner en Syrie. Je veux être avec mon père. Je n’arrive pas à dormir, car tous les enfants pleurent. Il y a du chauffage ici, à l’espace adapté aux enfants, mais j’ai toujours froid. La nuit dernière, j’ai dormi à même le sol. Je n’avais pas de matelas, mais j’avais tout de même une couverture. » (credit:Unicef)
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Lojain, 9 ans, se trouve dans un espace adapté aux enfants de l’UNICEF dans le camp de réfugiés de Zaatari, situé dans le nord de la Jordanie. Lojain, sa mère, ainsi que ses frères et sœurs ont perdu leur tente lors d’une violente tempête hivernale en décembre 2013. Ils ont trouvé refuge dans cet espace sécuritaire.« Je dormais dans la tente avec mon frère. La tente a été inondée et s’est effondrée sur nous. Je me suis réveillée en pleurant. Je pensais que j’allais mourir. Je n’ai pas pu dormir la nuit dernière dans l’espace adapté aux enfants, parce que tous les jeunes enfants pleuraient sans cesse. Aujourd’hui, je suis allée chercher du pain pour ma famille; mes mains et mes pieds étaient gelés. » (credit:Unicef)
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Une mère porte sa fille dans les bras en attendant de recevoir son kit d'hiver (credit:Unicef)
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(credit:Unicef)
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Hiba, 4 ans, fait semblant de dormir après avoir mis ses vêtements d'hiver. (credit:Unicef)
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Réfugiée à Damas depuis août 2012 après avoir fui les combats à Alep, Rama découvre sa nouvelle tuque. (credit:Unicef)
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Omar, 2 ans, porte les vêtements qu'il vient de recevoir. (credit:Unicef)
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Nadia, 11 ans, tient fermement son kit dans les bras. (credit:Unicef)
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Lana et son grand-frère posent eux-aussi. (credit:Unicef)
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Lina, 4 ans, est réfugiée depuis plus d'un an dans un centre d'accueil de l'Unicef à Damas. (credit:Unicef)
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Trois fillettes posent pendant que leurs mères récupèrent leurs kits d,hiver. (credit:Unicef)
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