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Simulation d'actes terroristes à Montréal: 550 personnes y participent

Simulation d'actes terroristes à Montréal: 550 participants
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MONTRÉAL _ Un exercice d'envergure en matière de terrorisme s'est déroulé à Montréal, samedi

Appelé "Montréal 360", l'exercice consistait en une simulation d'actes terroristes dont le principal objectif est d'améliorer l'état de préparation des intervenants face à de tels attentats.

Le Service de police de la Ville de Montréal et une dizaine d'organisations, comme la Direction régionale de santé publique, Urgences-Santé, la Sécurité civile du Québec, la Défense nationale, le Service de sécurité incendie de Montréal, la Société de transport de Montréal, la Gendarmerie royale du Canada et la Sûreté du Québec y ont participé.

Cette simulation était la première à se tenir à Montréal depuis 2005.

Dans l'ensemble, ce sont plus de 350 intervenants et 200 observateurs qui sont mobilisés samedi pour l'opération.

L'exercice s'est déroulé à la base militaire de Longue-Pointe, dans l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, puis au centre-ville, près du Quartier général du SPVM et du manège militaire des Black Watch, situé sur la rue de Bleury.

Certaines rues ont été fermées à la circulation, samedi après-midi. Le SPVM a annoncé leur réouverture vers 14h30.

Des pistolets avec des cartouches à blanc reproduisant le bruit de coups de feu seront utilisés ce qui a rendu l'exercice très bruyant à certains endroits. Mais la simulation ne présentait aucun risque pour la population.

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Les mouvements islamistes en Afrique
"Les signataires par le sang" de Mokhtar Belmokhtar(01 of01)
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Il était l'un des chefs historiques d'Aqmi, avant d'entrer en dissidence en octobre dernier pour créer sa propre katiba (unité combattante), les "Signataires par le sang", proche du Mujao. Selon les experts, les hommes de la katiba de Belmokhtar, si aucun chiffre fiable n'existe, se comptent en dizaine plutôt qu'en centaines, avec une forte proportion de Maliens et de Mauritaniens.Surnommé "le borgne" (il a perdu un oeil en Afghanistan en 1991), l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Aboul Abbas, est à l'origine de l'attaque contre un site gazier dans son pays suivie d'une prise d'otages. Vétéran de la rébellion islamiste dans le Sahara algérien, il a de multiples surnoms : le "borgne", l'"insaisissable", "Mister Marlboro". Comme autant de témoins de la place qu'il occupe dans l'histoire du djihad algérien.Il n'a même pas vingt ans lorsqu'il part s'entraîner dans les camps d'entraînements afghans, qui n'étaient pas encore devenu Al-Qaïda. De retour en Algérie pour la guerre civile en 1993, il rejoint le Groupe islamiste armé algérien, avant de participer en dissidence, cinq ans plus tard, à la fondation du Groupe salafiste qui deviendra Aqmi en 2007. Il règne alors en maître sur les routes clandestines du grand sud saharien et jongle entre les actes terroristes, les opérations de brigandage et la contrebande. Pour financer ses activités il devient spécialiste du rapt d'Occidentaux. Il est d'ailleurs présumé responsable de la mort de quatre Français en Mauritanie en décembre 2007. (credit:AFP)
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