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Être déraisonnable peut coûter cher...

Qu'on soit riche ou pauvre, lorsque nos comportements sont teintés de mauvaise foi... on risque de payer!
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Dans l'affaire Droit de la famille 152312, un enfant de 13 ans veut participer à un voyage organisé par son école au Guatemala.

Son père s'y oppose en disant que le Guatemala est trop dangereux. Or, c'est le septième voyage que l'école organise à cet endroit.

Vu la contestation du père, la mère a dû présenter une requête à la Cour et le professeur a dû venir à la Cour témoigner pour expliquer comment le voyage avait été organisé et pourquoi le jeune avait été choisi pour y participer. La Cour conclut qu'il n'y a pas de danger pour l'enfant.

De plus, le père refusait de signer le passeport de son fils avant même qu'il fut question du voyage! Le juge considère qu'il démontre une certaine mauvaise foi.

Vu l'attitude du père, madame demande une provision pour frais - c'est-à-dire que Monsieur soit condamné à payer ses frais d'avocat. La Cour refuse, car madame n'est pas dans le besoin, dit-il, et Monsieur a peu de moyens.

Mais, la Cour dit ceci :

Toutefois, la position de Monsieur dans ce dossier est abusive et mérite une sanction. Vu la preuve sur les moyens limités de Monsieur, le Tribunal considère que des dommages de 200 $ sont suffisants pour passer un message.

Voilà que Monsieur doit quand même verser un montant symbolique à madame pour son comportement.

S'il est vrai qu'un parent a un mot à dire sur le voyagement de son enfant, un simple coup de fil à l'école aurait probablement pu apaiser le père et répondre à ses questions et inquiétudes. Il est évident ici que le père a agi par vengeance, dans le but de nuire. De plus, il est aussi probable (même si le jugement ne le dit pas) que le père était admissible à l'aide juridique, donc, sa contestation (payée par l'État - donc par nous!) ne lui coûtait rien. Si les faibles revenus peuvent empêcher une provision pour frais - car lors d'une demande de provision on évalue la capacité de payer de l'autre - ce n'est pas le cas pour une condamnation à dommages. Qu'on soit riche ou pauvre, lorsque nos comportements sont teintés de mauvaise foi... on risque de payer!

VOIR AUSSI :

5 bonnes idées pour aider les parents
Aider les parents à suivre(01 of05)
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Aux Etats-Unis les Parent Academy Programs sont des cours de mise à niveau dans diverses matières ainsi que sur le fonctionnement du système scolaire. Ils sont proposés aux parents dans l'école fréquentée par leurs enfants afin de répondre aux besoins de parents qui peuvent avoir besoin d'aide pour mieux les accompagner dans leur scolarité. (credit:FlickR/North Shore Country Day School)
De l'aide à domicile pour... les parents(02 of05)
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En Israël, également pour aider les parents à mieux soutenir leurs enfants dans leur scolarité, des parents-formateurs viennent par ailleurs aux domiciles des parents pour leur donner des conseils, proposer des exercices pratiques d'apprentissage à réaliser avec leurs enfants etc. dans le cadre du programme HIPPY. L'avantage de ces parentsformateurs est aussi de mettre en confiance les parents, de les mettre plus à l'aise. (credit:FlickR/david55king)
Créer du lien autour de la lecture(03 of05)
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Proposer des activités ludiques en marge de la scolarité qui permettent aux parents et à leurs enfants de développer leurs liens, tout en étant l'occasion de conseils et d'échanges entre parents, est un autre exemple de soutien à la parentalité pertinent. Ainsi, au Québec, des écoles organisent des « Soirées de gars » où seuls les pères accompagnés de leurs fils sont invités à se retrouver autours d'activités de lecture. (credit:FlickR/theloushe)
Des centres de documentation pour les parents(04 of05)
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Pour faciliter l'accès aux initiatives de soutien, des écoles américaines mettent en place dans leurs locaux des Family Resource Centers (bureaux des parents) où les parents peuvent demander conseils et être orientés vers des services plus spécialisés. Également pour faciliter l'accès, et également aux États-Unis, des entreprises proposent à leurs employés des programmes de soutien à la parentalité lors de leur pause-déjeuner (Talking Parents, Healthy Teens).
Former le personnel encadrant à répondre aux parents(05 of05)
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Des pays comme le Danemark ont plutôt choisi de former les personnels des services de santé et d'éducation pour que ceux-ci puissent répondre aux questions des parents en matière de parentalité. D'autres initiatives, comme celle de la Ville de Toronto (Toronto First Duty), au Canada, ou comme le Harlem Children's Zone aux États-Unis, regroupent dans des centres, de façon très intégrées, plusieurs services destinés aux familles comme les services de garde, d'éducation, de soutien à la parentalité, de santé etc. (credit:FlickR/nomanson)

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