Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Trudeau assure qu'il ne prête pas plus l'oreille à ceux qui financent son parti

Trudeau assure qu'il ne prête pas plus l'oreille à ceux qui financent son parti

Justin Trudeau jure que la participation à des activités de financement ne représente pas une occasion d'influencer le gouvernement.

Le premier ministre a été invité à revenir sur l'enjeu du financement au moment de dresser le bilan de son année, lundi, en conférence de presse à Ottawa.

"En aucun cas le fait de participer à une activité de financement n'offre un accès particulier ou privilégié à qui que ce soit", a-t-il assuré.

"Les décisions que je prends au gouvernement sont basées sur ce qui est bon pour les Canadiens et non sur ce qu'un individu peut dire lors d'une activité de financement", a-t-il martelé.

Pour le député néo-démocrate Alexandre Boulerice, le premier ministre vient de "se placer les deux pieds dans les plats" en y allant de cette déclaration qui "sort un peu des lignes que ses conseillers lui ont préparées".

Car M. Trudeau vient "d'avouer, de manière très candide", que ces événements sont des opportunités, pour de riches donateurs, de discuter d'enjeux gouvernementaux avec ceux qui sont en position de décider, a plaidé M. Boulerice en point de presse, lundi après-midi.

"Là, les masques tombent. Ils ont toujours prétendu que (dans) ces soirées-là, on parlait de la pluie et du beau temps, mais qu'on ne parlait jamais des affaires du gouvernement", a laissé tomber le député montréalais.

Son collègue conservateur Gérard Deltell fait la même analyse. "C'est un aveu. M. Trudeau reconnaît que lorsqu'il fait des activités de financement à 1500 $, il se met en conflit d'intérêts, et contre ses propres règles d'éthique", a-t-il tranché en mêlée de presse.

Le gouvernement libéral fait face à un barrage de questions sur le financement politique depuis des semaines à la Chambre des communes.

L'opposition dépeint ces activités de financement où un billet peut se vendre jusqu'à 1500 $ _ soit le maximum annuel permis pour une contribution à un parti politique _ comme des occasions d'influencer le gouvernement.

En réponse aux critiques, le gouvernement a fait valoir à répétition qu'il suit à la lettre les règles de financement au fédéral, qui sont "parmi les plus strictes au pays", un argument que M. Trudeau a réitéré lundi en conférence de presse.

Il a également insisté sur le fait que depuis leur arrivée au pouvoir, les libéraux consultent un grand nombre de Canadiens sur une variété de sujets, et ce, tant dans le cadre d'assemblées publiques ("town hall") que d'événements communautaires.

Retour du financement public

Le premier ministre n'a par ailleurs pas fermé la porte à la possibilité de ramener le financement public des partis politiques, une option encouragée par certains de ses députés d'arrière-ban.

"Je suis ouvert à des discussions et des suggestions, toujours, sur comment on peut renforcer la confiance que les Canadiens ont en nos institutions", a-t-il fait valoir.

Le Bloc québécois a déposé il y a quelques jours en Chambre un projet de loi visant le retour de cette subvention.

Le financement avait été aboli par le précédent gouvernement de Stephen Harper, au grand dam de l'ensemble des partis d'opposition de l'époque, incluant les libéraux.

Open Image Modal

Open Image Modal

INOLTRE SU HUFFPOST

Justin Trudeau au fil des années
(01 of41)
Open Image Modal
Le premier ministre Pierre Elliott Trudeau et Margaret, sa femme de l'époque, quittent la basilique Notre-Dame après le baptême de leur enfant de 22 jours, Justin Pierre James, le 16 janvier 1972. L'enfant est protégé à la fois du froid et des photographes. (credit:CP/RCM)
(02 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau, 11 mois, escalade les marches d'un avion à Ottawa pour retrouver son père de retour d'un voyage au Royaume-Uni, le 5 décembre 1972. (credit:Russell Mant/CP)
(03 of41)
Open Image Modal
Pierre Elliott Trudeau est salué par un membre de la GRC alors qu'il porte Justin à Rideau Hall, en 1973. (credit:Peter Bregg/CP)
(04 of41)
Open Image Modal
Alexandre (Sacha) Trudeau envoie une droite à son frère aîné Justin en s'amusant à l'aéroport d'Ottawa en 1980. Justin est né en 1971 et Sacha en 1973 - les deux le jour de Noël (credit:Peter Bregg/CP)
(05 of41)
Open Image Modal
Les enfants Trudeau en mars 1979: Michel (devant), Alexandre (Sacha) and Justin (derrière). (credit:CP)
(06 of41)
Open Image Modal
Assermentation de Pierre Elliott Trudeau comme premier ministre du Canada, le 3 mars 1980. (credit:Ron Poling/CP)
(07 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau et son père. 7 novembre 1982. (credit:Chris Schwarz/CP)
(08 of41)
Open Image Modal
À Oman, Pierre Elliott Trudeau regarde Justin, 11 ans, qui s'amuse sur une chaîne. 2 décembre 1983. (credit:Andy Clark/CP Photo)
(09 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau, 11 ans, à Oman. (credit:Andy Clark/CP)
(10 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau et son ami Mathieu Walker dans le désert du Sahara, octobre 1994. (credit:Mathieu Walker)
(11 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau et son ami Mathieu Walker dans le désert du Sahara, octobre 1994. (credit:Mathieu Walker)
(12 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau avec ses amis Mathieu Walker et Allen Steverman à Shanghaï en 1994. (credit:Mathieu Walker)
(13 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau avec ses amis Mathieu Walker et Allen Steverman à la Grande Muraille de Chine en 1994. (credit:Mathieu Walker)
(14 of41)
Open Image Modal
La famille pleure le décès de Michel, décédé dans une avalanche en Colombie-Britannique. Montréal, 1998. (credit:CP)
(15 of41)
Open Image Modal
Justin et Alexandre (Sacha) Trudeau saluent la foule massée près des rails pour rendre un dernier hommage à leur père. Le train funéraire mènera la dépouille de Pierre Elliott Trudeau d'Ottawa à Montréal. 2 octobre 2000. (credit:Adrian Wyld/CP)
(16 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau consolé par sa mère Margaret aux funérailles de son père, le 3 octobre 2000. (credit:Paul Chiasson/CP)
(17 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau rend un hommage très émotif à son père à la Basilique Notre-Dame. 3 octobre 2000. (credit:Paul Chiasson/CP)
(18 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau aux funérailles de son père, 3 octobre 2000, à la Basilique Notre-Dame à Montréal. (credit:Paul Chiasson/CP)
(19 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau offre une rose à une jeune fille dans la foule. Des milliers de personnes sont venues rendre un dernier hommage à Pierre Elliott Trudeau, le 3 octobre 2000. (credit:Andre Forget/CP)
(20 of41)
Open Image Modal
Une conférence de presse pour la promotion de la sécurité face aux avalanches, West Vancouver, 25 janvier 2001. (credit:Chuck Stoody/CP)
(21 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau à Lake Louise, Alberta, 12 janvier 2002. (credit:Adrian Wyld/CP)
(22 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau avec son conseiller et ami Gerald Butts en juillet 2003. Nahanni National Park Reserve de Virginia Falls dans les Territoires du Nord-Ouest. (credit:Gerald Butts)
(23 of41)
Open Image Modal
Compétition entre personnalités à Mont Tremblant, le 12 décembre 2003. L'événement de bienfaisance des 24 heures de ski à Mont Tremblant est alors organisé par Jacques Villeneuve et son gérant Craig Pollock. (credit:Ryan Remiorz/CP)
(24 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau discute du projet Katimavik, 9 mars 2004. (credit:Wayne Glowaki/Winnipeg Free Press/CP)
(25 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau à la sortie de l'église lors de son mariage avec Sophie Grégoire, dans la Mercedes 300 SEL 1959 de son père. Montréal, 28 mai 2005. (credit:Ryan Remiorz/CP)
(26 of41)
Open Image Modal
Mariage de Justin Trudeau et Sophie Grégoire, Montréal, 28 mai 2005. (credit:Ryan Remiorz/CP)
(27 of41)
Open Image Modal
Jean Chrétien et Justin Trudeau au congrès libéral pour la chefferie du PLC, 1er décembre 2006, à Montréal. (credit:Tom Hanson/CP)
(28 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau à London, en Ontario, avec un groupe du projet Katimavik, le 5 juin 2007. (credit:Dave Chidley/CP)
(29 of41)
Open Image Modal
Victoire dans sa circonscription de Papineau, 29 avril 2007. (credit:Robert J. Galbraith/CP)
(30 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau fait du porte à porte dans Papineau avec sa mère Margaret, 23 septembre 2008. (credit:Graham Hughe/CP)
(31 of41)
Open Image Modal
Photo officielle avant le combat de Justin Trudeau contre le conservateur Patrick Brazeau. (credit:Media Ball)
(32 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau et Patrick Brazeau, 28 mars 2012 (credit:Fred Chartrand/CP)
(33 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau et Patrick Brazeau, 28 mars 2012 (credit:Fred Chartrand/CP)
(34 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau et Patrick Brazeau, 31 mars 2012 (credit:Fred Chartrand/CP)
(35 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau et Patrick Brazeau, 31 mars 2012 (credit:Fred Chartrand/CP)
(36 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau célèbre sa victoire sur Patrick Brazeau, 31 mars 2012 (credit:Fred Chartrand/CP )
(37 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau célèbre sa victoire sur Patrick Brazeau avec sa femme Sophie Grégoire, 31 mars 2012 (credit:Fred Chartrand/CP)
(38 of41)
Open Image Modal
Devant Justin Trudeau, Patrick Brazeau tient un chandail de hockey aux couleurs du Parti libéral du Canada, 2 avril 2012. (credit:Adrian Wyld/CP)
(39 of41)
Open Image Modal
Avec sa victoire, Justin Trudeau a obtenu le droit de couper la queue de cheval de Patrick Brazeau, 2 avril 2012. (credit:Adrian Wyld/CP)
(40 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau annonce qu'il sera candidat dans la course à la chefferie du PLC, le 2 octobre 2012 à Montréal. (credit:Paul Chiasson/CP)
(41 of41)
Open Image Modal
Justin Trudeau annonce qu'il sera candidat dans la course à la chefferie du PLC, le 2 octobre 2012 à Montréal. Avec son fils Xavier, sa fille Ella-Grace et sa femme Sophie Grégoire. (credit:Paul Chiasson/CP)

-- Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.