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Un accord aéronautique russo-canadien menacé par les sanctions contre Moscou

Un accord aéronautique russo-canadien menacé par les sanctions contre Moscou
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Les sanctions occidentales contre Moscou après le rattachement de la péninsule ukrainienne de Crimée à Russie pourraient mettre en péril le contrat du canadien Bombardier avec la holding publique russe Rostec pour la vente d'avions et la construction d'une usine d'assemblage en Russie.

Le référendum dimanche en Crimée et la montée des tensions entre les pays du G7 et la Russie avec des sanctions ciblées ont "eu pour effet de ralentir les discussions", a indiqué Guy Hachey, patron de la branche aéronautique du constructeur Bombardier, cité dans le quotidien La Presse vendredi.

L'été dernier, Bombardier avait signé une lettre d'intention avec Rostec et deux sociétés de crédit-bail pour la vente de 100 avions Q400, des turbopropulseur de 70 à 80 sièges, d'une valeur de 3,4 milliards de dollars au prix catalogue.

Le volet important et à plus long terme porte sur la construction en Russie d'une usine d'assemblage de cet avion régional Q400 dans la région d'Oulianovsk, sur la Volga. Les Q400 sont assemblés pour l'instant dans une usine Bombardier de la province de l'Ontario au Canada.

Le Canada a pris comme ses alliés américains et européens des sanctions économiques et d'interdiction de voyager contre de hauts responsables russes pour leur implication dans la crise ukrainienne.

Le Premier ministre Stephen Harper, juste avant son départ vendredi pour l'Ukraine, a publié une liste de 14 autres noms de personnalités russes visées par ces sanctions. De plus, ces sanctions économiques visent aussi la banque Rossiya, "banque personnelle de hauts représentants" de la Russie, a indiqué le cabinet du Premier ministre dans un communiqué.

mbr/sab/are

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